jeudi 18 décembre 2003 à 14:12
Des bêtises, des bêtises et encore des bêtises. Je peux pas m'empêcher de marquer sur des bouts de papier les détails insolites qui
me font hurler de rire intérieurement — parce que je sais quand même me tenir en public, quoique, c'est pas la petite fille dont
j'ai voulu taguer le front tout à l'heure qui confirmerait... En voici deux trois qui se passent... dans le métro ! (comme c'est original)
First one. Je suis assis sur un strap dans un wagon qui pour une fois n'est pas blindé. Je me concentre tant bien que mal sur la
résolution des mots fléchés de 20 minutes, ce qui ne représente finalement pas un effort insoutenable. Le bip sonore retentit.
Un homme se précipite entre les portes qui se referment déjà. La joie d'avoir économisé 2 minutes de son précieux temps donne aux traits de
son visage une expression d'autosatisfaction manifeste. Ayant repris ses esprits, il se décide enfin à aller s'asseoir mais quelque chose
semble le retenir : il s'agite pour essayer de décoincer le talon de sa chaussure qui est resté suspendu à 30 centimètres du sol entre les
deux portes puis parvient à ses fins en s'aggripant de toutes ses forces à la barre métallique... que d'émotion ! Il ne m'en faut pas plus
pour être de bonne humeur toute la journée.
Second one. Je fais court. C'est l'histoire d'un aveugle qui s'apprête à rentrer dans le métro (un autre wagon cette fois). Il tend sa
canne blanche devant lui pour se diriger dans l'ouverture des portes. Je crois bien qu'il ne serait plus de ce monde si quelqu'un ne lui
avait pas crié de s'arrêter. Notre brave aveugle était en effet en train de s'élancer depuis le quai dans l'espace vide qui sépare deux wagons.
Là aussi, j'ai bien ri, même si je n'aurais pas du...
mardi 16 décembre 2003 à 12:12
Je ressens de temps en temps l'envie d'écrire, je vais m'y remettre... un jour... ou pas. Il y a tant d'idées
et de questions qui fusent dans ma tête.
En attendant, j'essaye de mettre quelques photos en ligne quand j'ai le temps.
Shame on me
lundi 8 décembre 2003 à 19:30
Tout est dans le titre...
lundi 1er décembre 2003 à 23:59
Laurence grimpe aux rideaux qui d'ailleurs est une jupe...
Sèche ton string et tais toi...
J'ai failli me moucher dans ta sainte vierge...
Mouille ton string (de mieux en mieux)
En regardant les cheveux d'une vieille dame à un arret de bus : y a une croute de fromage...
Bougez vos corps : faites les algues
C'est merveilleux les phrases sorties hors de leur contexte...
dimanche 30 novembre 2003 à 18:09
A Noël : Kenya en famille :-)
mercredi 26 novembre 2003 à 18:41
... sans trop en connaître la raison. Enfin si je crois savoir mais je ne suis pas sûr. Des sueurs froides se promèment entre mon pull col roulé
et ma peau. Je ne respire plus, je suffoque. Paradoxalement pour me calmer j'écoute en boucle le générique de Mulholland drive, ce qui a pour
effet de me plonger dans une de mes méditations métaphysiques anti-constructives dont j'ai le secret. Je me pose des questions je le sens bien,
mais ce que je sens encore plus c'est que si quelqu'un me demandait de les formuler, il n'aurait comme toute réponse qu'un long silence gênant.
samedi 22 novembre 2003 à 10:37
Sorti prématurément d'une trop brève dormition nocturne, je m'introduis gauchement sous une douche chaude (ce qui n'est pas du luxe cette semaine)
afin d'arriver frais et dispos en apparence pour cette #@%$& d'enquête sécurité de la pharmacie du coin. L'apothicaire, qui nous avait complètement oublié,
nous marmonne qu'il est auveurbhouqué, et on finit par repousser l'entretien... I like procrastination !!
Maigre consolation pour ces heures de someil perdues : un croissant au beurre acheté avec toutes mes économies dans la boulangerie "1er prix du meilleur
croissant de France" — donc du monde — miam ^^
Bah je retourne me coucher... parce que bon le rugby... ou pas...
jeudi 20 novembre 2003 à 11:47
lundi 17 novembre 2003 à 13:16
Je croyais avoir tout essayé avec des pâtes, mais tout ça c'était avant le drame, bien entendu... Enfin non, finalement c'était plutôt réussi.
J'ai fait cuire mes gnocchi dans du thé, et le résultat est saisissant. Je le recommande. Le drame c'était que j'ai mis des feuilles de thé dans la casserole
et que la séparation des feuilles et des pâtes n'est pas triviale. La prochaine fois — car il y en aura une — je mets un sachet...
Vivement la prochaine fois !
lundi 17 novembre 2003 à 12:54
Such a nice week-end.
D'abord et surtout, ce dîner chez Suzane. Les photos parlent
d'elles-mêmes quant à la bonne ambiance de la soirée. Beaucoup de gens que je n'avais pas vus depuis trop longtemps, encore plus de gens
que je ne connaissais pas et que j'ai terriblement envie de revoir. Je suis déjà nostalgique.
J'échange une nuit et un déjeuner chez mon oncle contre quelques travaux de manutention et de jardinerie : en gros de l'aménagement d'aquarium. Le résultat
est plutôt plaisant, voire même rewardant, si je puis me permettre.
samedi 15 novembre 2003 à 15:57
La mienne !
Vie du Bienheureux Arthur
(fêté le 15 novembre)
Arthur fait partie des martyrs de Glastonbury, dans le Somerset, en Angleterre, exécutés le 15 novembre 1539. Ayant refusé de reconnaître
Henri VIII comme chef spirituel de l'Église d'Angleterre, il fut condamné pour sa fidélité au catholicisme romain, en compagnie de Richard
Whiting. Dans son abbaye de Glastonbury, on découvrit des " bulles " du Pape, un écrit contre le divorce du roi et une vie de saint Thomas
Beckett. Il n'en fallut pas plus pour qu'il soit arrêté avec d'autres " traîtres à sa Majesté ".
Celui qui s'appelle Arthur est porteur d'une mémoire immense et du mythe d'un Roi ours, velu et fécond.
Aux bébés Arthur, il faut, obligatoirement, offrir un ours.
vendredi 14 novembre 2003 à 23:43
Ce soir j'ai décidé de passer à la LAN Party. J'aime pas trop le jeu qui se joue en ce moment alors plutôt
que de me forcer, je m'embête terriblement. J'ai bien envie d'écrire mais en manque d'inspiration je tente de détacher quelques bribes de
conversation saisies au vol dans un brouhaha total :
Tiens, il faut redemarrer Windows, ça faisait longtemps — Mais enlevez-lui son arme, et filez lui une fourchette à la place —
Ready tout le monde — 5 secondes restantes, ah non 10 sec finalement — lol — 'tin c'te moul'shot...
Désolé pour le craquage.
jeudi 13 novembre 2003 à 20:54
Cette photo-ci à été prise peu après la précédente. C'est fou les reflets colorés que prennent ces feuilles quand vient la nuit. Une fois encore j'en ai les larmes aux yeux.
mercredi 12 novembre 2003 à 21:08
Quand je pense que cette photo que j'ai prise ce week-end chez moi n'est même pas retouchée, j'en suis tout émouvu. :'|
samedi 8 novembre 2003 à 21:28
L'obscurité fait cruellement remarquer
Qu'une nouvelle journée peu laborieuse
Avec sa part de pleurs, de figures rieuses
Dans un silence lourd soudain s'est achevée.
Blotti au fond de mon anonymat sauvage
Malgré les couvertures dans mon lit je tremble.
Hélas ! c'est à ce prix qu'on doit payer il semble
Quand par mégarde vient la panne de Chauffage.
— CAILUS
En bref : il fait noir et j'ai froid !!!
samedi 8 novembre 2003 à 21:26
't1 j'ai vraiment du mal avec les gens qui rivalisent avec ma susceptibilité, ce qui soit dit en passant n'est pas une mince affaire, loin de là même. C'est
un de mes grands défauts empiré par le fait que je ne le montre pas forcement. J'aime pas me brouiller avec les autres — soupir —
jeudi 6 novembre 2003 à 19:10
...les transports en commun ! Encore et encore (et encore!..). Je note toujours des tas de détails blogables quand je me déplace, d'ailleurs j'ai l'impression
que c'est le lot de beaucoup de blogueurs. Ce n'est pas bien étonnant puisqu'on a alors pour ainsi dire que ça à faire, de ballader son regard, regarder tout
ce qui attire l'attention et se forcer à chercher ce qui justement passe inaperçu. Je me rends compte à ce sujet que ma vue critique s'est aiguisée bigrement
depuis que j'ai commencé à tartiner ma vie...
Je marche, je marche. Accompagné de deux amis, je me dirige vers le RER en regardant par terre plus pour éviter une inoportune rencontre excrémentielle que pour
admirer le tapis automnal qui se déroule sous nos pieds. Un papier gras retient mon attention. Quoi de mieux pour se mettre de bonne humeur — et pour faire
rager les autres :) — que de découvrir que le papier en question est un billet de 10 euros qui n'attendait qu'à être ramassé ! et moi je ne suis pas vraiment
contrariant dans ces cas là : je ramasse.
Dans le RER, le conducteur annonce « Suite à un incident gare du Nord, le train sera omnibus jusqu'à l'aéroport Charles de Gaulle ». Cinq minutes plus loin,
on vient de passer Bagneux et on arrive à Arcueil-Cachan, « Je répète, le train est omnibus donc marquera l'arrêt à Bagneux » : gloussement général du wagon...
5 minutes passent. Le conducteur cafouille « Le train marquera l'arrêt à toutes les gares jusqu'à ... » silence radio. Eh oh ! On va dans quel sens là ? Comme
s'il avait pas dit assez de bêtises, le haut-parleur aboye dix minutes après : « Nous avons pris trop de retard : terminus à Denfert-Rochereau ». Niark niark, quel bonheur de voir
les mines déconfites qui fleurissent à l'unisson, nous on s'en fout, c'est là qu'on voulait descendre anyway.
Voilà, si je passe sur les 8 métros qu'on a du laisser passer à Pasteur pour cause foulitudesque, ça fait un petit voyage sympa.
mardi 4 novembre 2003 à 16:55
Si la Pensée profonde du vendredi 3 octobre se trouve être exacte, je crois bien que je suis condamné à une crise d'hyperventilation
foudroyante. Je me suis surpris ce matin sous ma douche au bout de 15 minutes de méditation stérile sur le paradoxe de l'assertion « Je ne suis sûr de
rien, c'est ma seule certitude ». D'ailleurs maintenant que j'y repense, peut-on n'être pas sûr de n'être sûr de rien ? Les improvisations pianistiques
de Squiban charmant mon esprit, je ne peux dans cet état me laisser aller à la moindre réflexion.
Finalement, je me suis rendu compte que ça me faisait vraiment plaisir d'écrire, de raconter ma vie. Je suis sans doute mon principal lecteur mais
ça ne change rien. J'ai réfléchi — tiens donc ! — et au bout du compte, j'écris avant tout pour moi et je ne crois pas que cette
attitude soit fondamentalement égoïste pour autant.
Une autre question est de savoir si ça plait aux autres... Who cares ? No no no, faut pas réagir comme ça, c'est important. Je m'imagine que les gens
trouvent ça nul mais ce n'est peut-être pas le cas. Je me souviens d'une petite anecdote qui s'est passée cet été en Louisiane. Lors de la visite d'une
maison antebellum, nous sommes entrés dans la salle de musique. Il y avait dedans un drôle de piano qui avait l'âge de la maison, mais qui était accordé.
La guide a demandé si quelqu'un voulait jouer un morceau ; tout le monde de se taire évidemment et moi de mourir d'envie de lever la main. Je ne sais
pas si elle était voyante ou quoi, mais la guide s'est tournée vers moi et a dit en anglais « Vous, je suis sûr que vous êtes pianiste ». J'allais quand même
pas mentir ! alors je me suis installé devant l'instrument et j'ai joué les 10 premières mesures d'un Nocturne de Chopin. Je me suis arrêté car je sentais bien que
les gens n'étaient pas venus pour entendre un concert d'Arthur et parce que ce qui sortait de ce vieux piano devait leur écorcher les oreilles. Eh bien à ma
grande surprise je me suis fait chaleureusement applaudir. Les américains ont le sens des compliments. Ils m'auraient bien laisser jouer tout un
récital tellement je les avais impressionnés.
Tout ça pour dire que si je prends plaisir à écrire, il y aura bien une personne qui prendra plaisir à me lire... Bah oui, le plaisir que je mets dans
ces lignes, il faut bien que quelqu'un le récupère ! ça paraît évident, non ?
That's not all, after all
jeudi 30 octobre 2003 à 18:34
Finalement je reviens lundi. Que d'émotion.
jeudi 30 octobre 2003 à 16:11
J'en ai marre, j'abandonne ; ça ne manquera à personne...
lundi 27 octobre 2003 à 21:44
Hhl eriul feaiuec zemiohn cfemiou hcfe miugcfe miuecfhm zcmeh z fmieuh fczkm hum;h c ozu rigacz hjcfqnhbjbhjbhj !!! Mjjgôô wjztfjtfvwjhtfvjqsd
cqoiubcf qcsiubqcbg... Gkghyuje ffdxcfdjhjn yhzesq jhnb k;j,k;j, mpollo.
Non, vraiment je le redis, c'est pas facile facile d'écrire avec des moufles...
dimanche 26 octobre 2003 à 13:40
Les mots ne sont que des mots... ou pas.
| Finalement je regrette pas du tout de pas avoir été admissible à l'X. |
| Oui mais tu serais payée si tu y étais. |
| Franchement, l'argent c'est pas la première chose qui lui manque... |
Je suis désolé d'avoir oublié mon tact à la maison ce soir là. Quand je pense qu'à la base je voulais faire un compliment...
--> photos
jeudi 23 octobre 2003 à 23:25
3 litres d'eau, 33 centilitres de Coca et 2 croissants. C'est tout ce que j'ai été capable d'avaler aujourd'hui. C'est sans parler de mon dîner
d'hier que je n'ai finalement pas eu l'occasion de digérer. Et le pire c'est que je n'ai pas faim du tout...
That's the Arthur's way of staying fit. Hey, that's so deep !
mercredi 22 octobre 2003 à 08:35
Quelle félicité de me lever tôt quand en tirant les rideaux, je découvre ce spectacle : Dame Nature a revêtu son blanc manteau... Certes ce
n'est pas encore de la neige mais c'est déjà un avant-goût prématuré de l'hiver. De mon radiateur émane une chaleur presque palpable tandis que dehors
le froid semble avoir tout figé. Quelque rose dans la plate-bande peine à s'ouvrir complètement, les oiseaux ne volent ni ne chantent, tout dort.
« T'as vraiment que ça à faire ? »
dimanche 19 octobre 2003 à 13:35
Non évidemment mais j'ai pas que ça à faire non plus de me brosser les dents et je le fais quand même (si si). Eh bah mettre à jour mon
blog ça me prend 3 min écriture comprise alors que ceux qui s'inquiètent du temps que je passe à tenir ce site se demandent si ... merde je
sais plus ce que je voulais dire ! D'ailleurs pourquoi je dis tout ça ? Bon je vais déjeuner.
dimanche 19 octobre 2003 à 12:45
Retour de la grand messe dominicale d'abord. Avec mes 10 minutes de retard, je n'ai eu d'autre choix que de m'asseoir en face d'un pilier, place
qui étrangement était restée libre. Bien entendu les piliers d'église ont la bonne habitude d'être en tuffeau et comme par hasard je me suis mis
un fut' noir ce matin. Resultat : j'ai tellement de blanc sur les jambes que j'en viens à me demander ce que j'ai bien pu faire avec ce poteau...
(aurais-je abusé du sang du Christ ?).
Retour sur mon weblog aussi, ici quoi... Les changements sans préavis effectués par les IngéSys du centre informatique de l'école font que je n'ai
pas pu établir de connexion FTP pendant 5 jours donc pas de mise à jour. C'est de la censure en quelque sorte, ce qui est peu compréhensible vu le
profond intérêt de mes sporadiques écrits. D'ailleurs en parlant de sporadique, c'est la saison des champignons.
mercredi 15 octobre 2003 à 13:35
C'est beau le blanc.
C'est pur le blanc...
C'est surtout très chiant !
Pardon pour la gène occasionnée
mardi 14 octobre 2003 à 20:25
Voilà, j'ai fini mon script database-free. Maintenant je vais pouvoir m'écrire des commentaires :-) .
mardi 14 octobre 2003 à 11:30
Alors que j'étais rongé par une de ces trop habituelles impressions d'être "à la rue", j'en viens à penser que j'ai raté le passage
à l'heure d'hiver. Je demande à mon ami Google ce qu'il en est : ce dernier de me mettre en relation avec Genève.
Le 26 octobre 2003 à 3h : reculer vos montres de 1h.
A noter: pour lever toute ambiguité, il faudra indiquer si on utilise l'heure d'été ou l'heure d'hiver pour vos rendez-vous entre
2h et 3h.
Ouf je suis rassuré. Mais quand même, il faut être un peu fou pour avoir des rendez-vous à 2h du matin... Ah les Suisses !
Encore une question métaphysique à 2 balles
lundi 13 octobre 2003 à 13:55
Est-ce plus réconfortant d'aller bien ou d'aller mieux ? J'ai de ces problèmes existentiels parfois ! En tout cas moi je vais mieux.
Bon je file en cours.
dimanche 12 octobre 2003 à 10:30
« Le premier pas, j'aimerais qu'elle fasse le premier pas... »
samedi 11 octobre 2003 à 13:40
Ô rouge vin, quand je te bois tu ne te plains,
Doux nectar, de tous mes sens tu es le tremplin,
Bouteille qui ne m'apporte que du bonheur
J'aime abuser de toi quell' que soit mon humeur.
— CAILUS
Oh my God ! voilà le résultat quand on profite trop d'une soirée — si tant est qu'on puisse réellement trop profiter d'une
soirée. Donc hier soir je me suis fait plaisir à un petit dîner au 3 avenue Foch (donc sans prétention... Hum). Une invitation par sms
il y a trois jours à laquelle je réponds oui sans trop savoir si je vais retrouver des connaissances là-bas. Je me présente à l'adresse
avec seulement 30 minutes de retard. Wahou, grandiose, ça s'annonce bien. Je sonne, je rentre, et je fais mon petit tour de salutations ;
ça alors, je connais tout le monde. J'ignorais même que je connaissais tant de monde... Un buffet bien présenté et abondemment garni
nous tient compagnie pendant qu'on se raconte nos vies. Je fais semblant d'écouter mes interlocuteurs en hochant la tête tandis que je
cherche des yeux de quoi remplir mon verre. [...] « Eh Arthur tu nous fais des tours de magie ? Tu vas voir Eric, il est super fort »
Je sors le paquet de cartes dont je ne me sépare jamais et puis je fais mon show en regardant les expressions incrédules de ceux qui scrutent
mes mains. « Ah ouais quand même ! balèze », la reconnaissance ça vaut toutes les heures de travail.
Je saute dans un RER, et puis fatigué de siffler tout haut (j'en ai honte rien que d'y repenser) je me mets à écrire les quelques
alexandrins ci-dessus. Une chose est sûre, je ne passe pas à côté d'une grande vocation de poète. Je rate le dernier RER pour Antony, et
me retrouve à Robinson puis à Centrale après 30 minutes de marche et de chant à réveiller tout le monde. Oups, j'ai oublié ma clé dans ma
chambre et l'accueil est fermé à cette heure tardive. Je squate un canapé et m'endors comme une souche... ZzZzZ
mercredi 8 octobre 2003 à 23:55
Ma plume n'est pas très inspirée, alors parlons peu parlons bien, donc de moi !! Oh non, si je parlais plutôt de l'ennemi juré
de mon étage : Le chat !!!
Eh oui, mais ce n'est pas n'importe quel chat ; c'est le seul qui arrive à ouvrir la porte ou la fenêtre de notre cuisine et les
frigos aussi. C'est donc un jeu d'enfant pour lui de se servir une tranche de jambon ou de se décapsuler une kro. Je sais, ça surprend
comme ça la première fois mais c'est pourtant véridique.
On fait ses courses, on mets ses achats dans un frigo, et puis un jour, c'est le drame... Par une belle matinée d'octobre, je revenais
vers la cuisine pour ranger mon lait ayant fini mon petit dèj'. Je tombai nez à nez avec le matou (qui d'ailleurs n'a pas maté ma toux,
aïe c'est dur d'être enrhumé. Je m'égare...) qui inspectait un sachet de gruyère. Le chat lècha l'achat qu'il lâcha en voyant ce lait
frais dans ma main qui l'effraye. Trop tard, le sac avait été mis à sac.
mercredi 8 octobre 2003 à 19:15
Comprenne qui pourra...
mardi 7 octobre 2003 à 23:55
L'essentiel, c'est essentiel.
C'est grave docteur ? (2)
lundi 6 octobre 2003 à 18:50
Plus je suis malade, plus je vais chez le médecin. Je me demande si, comme me le faisait remarquer Alain, la réciproque n'est pas vraie pour moi...
Salle d'attente. Après avoir lu les quelques DS magazine que je n'avait pas feuilletés la dernière fois et profité des ronflements bien sonores d'un type trop fatigué d'attendre, mon regard se dirige vers la porte qui s'ouvre laissant apparaître le sourire que le docteur m'adresse. Inutile de dire que, ayant prévu le coup, je m'étais aspergé d'axe : le déodorant qui stimule l'attractivité d'un homme. C'est d'autant plus inutile à dire que c'est faux soit dit en passant.
Je lui annonce que ma situation ne s'est pas améliorée et que j'ai sans doute une sinusite. « Vous avez l'impression d'avoir une barre là ? » me dit-elle en désignant son front. Je lui réponds que j'en suis même sûr. « Bon désabillez-vous, je vais vous osculter... ». Bien sûr son diagnostic se révèle être celui que j'avais formulé si bien que cette oscultation était totalement superflue. Disons que c'est l'axe qui a fait son effet.
Je peux être très résistant aux maladies, mais quand j'en ai une, je sais aussi être très résistant aux médicaments. Tiercé gagnant : bronchite, pharyngite aiguë et sinusite. Gains : de nouveaux antibiotiques. Si ça, ça ne vaut pas la peine de jouer...
samedi 4 octobre 2003 à 07:50
Je regarde les pieds des gens qui me font face, détaillant leurs chaussures. C'est un réflexe chez moi quand je m'ennuie.
Je m'arrête sur les miennes ; un petit coup de cirage ne leur ferait pas de mal. Je m'ennuie vraiment là ! Mon train démarre
dans 5 minutes, patience. Les derniers arrivants prennent place, bousculant consciencieusement le plus de passagers possible.
Argh ! j'ai tiré le gros lot : je me retrouve à côté du couple aux caniches : « Il est bien installé Chouchou, il va
pouvoir lire ses journaux. » (véridique). Comme un malheur n'arrive jamais seul, le type à ma droite se trouve être un psychopathe
du téléphone portable, du genre de ceux qui crient pour en faire profiter tout le wagon et qui appellent leur femme toute les
cinq minutes pour leur dire "attention chérie, ça va couper". Je me demande d'ailleurs qui est le plus supportable : l'homme
au portable sus-nommé ou celui qui se mouche à tout va, à se demander comment il fait pour stocker tout ça dans son nez...
Trêve de contestations sans consistance. Je sors mes écouteurs. Let's enjoy divix' power.
vendredi 3 octobre 2003 à 23:50
« Se poser de questions aujourd'hui, c'est l'oxygène de demain. »
Même après un whisky et trois verres de vin, Nathalie garde toute son âme de philosophe.
vendredi 3 octobre 2003 à 00:55
Quand on voit ça dans un film, on ne peut pas s'empêcher — enfin si on peut mais là n'est pas la question
— de s'exclamer "Pff ! N'importe quoi !". Et puis ça arrive : c'est le calme plat, il fait déjà nuit (remarque à 1h du mat' c'est normal finalement), et puis il y a cet éclair qui attire notre attention alors qu'on ne regardait même pas dehors. On ouvre la fenêtre pour voir si on a pas rêver... rien à signaler. Et là, c'est le drame : un violent coup de tonnerre éclate presque au même instant qu'une pluie qui trempe sa mère.
Là, c'est jouissif. D'une part il y a ce feu d'artifice gratuit qui se déroule sous la pluie — ce qui est peu courant pour un feu d'artifice faut-il le rappeler — et d'autre part surtout, cette odeur de terre mouillée qui est de loin mon petit plaisir préféré.
Heureusement que c'est fini sinon j'aurais passé la nuit à ma fenêtre, ce qui n'aurait pas aidé mon prompt rétablissement. Bon je me couche.
lundi 29 septembre 2003 à 19:10
Une chose est certaine : si je n'étais pas déjà malade en me rendant chez le médecin, j'ai eu 10 fois le temps
de le devenir dans la salle d'attente. 1h20 pour feuilleter tous les DS magazine et pour respirer les microbes
de mes compagnons enrhumés d'un soir. Je m'en donne moi-même à coeur joie en interprétant ma cantate pour gorges sèches favorite.
Quand vient mon tour, le médecin me demande « c'était vous qui toussiez comme ça ? ». Je lui fais une petite démonstration en
guise de réponse, content de l'avoir impressionnée.
[...]
« Bon, désabillez-vous que je vous osculte. Oh mais vous avez une magnifique pharyngite... ». Merci, ça me touche
beaucoup ^^.
[...]
« Il faudra que vous évitiez de faire trop de sport en exterieur », dit-elle. Je vois bien à son oeil pétillant qu'elle veut dire
en fait : « Vous devez être très sportif avec ce corps d'athlète ». OK j'arrête mon délire. Enfin je les ai ces médicaments tant
convoités et c'est tout ce qui compte !
jeudi 25 septembre 2003 à 11:20
Repas de classe ce soir. RDV à 20h à l'escapade. Oh my God ! il est déjà 19h je suis à la bourre, vite je regarde sur
internet l'adresse de ce restau. Metro Place de Clichy : ça va être just just. Tant pis je cours jusqu'au
RER, je m'arrête pour faire mon changement dans la station la plus en travaux de Paris — forcément — et j'arrive
à 20h10 tout essouflé. Tiens c'est bizarre, je suis le premier, pense-je naïvement. Je téléphone quand même à quelqu'un
pour être sûr d'être au bon endroit, avec je dois bien l'avouer déjà quelques doutes affreux. C'est là que j'apprends qu'il
y a deux Escapades à Paris (Oh ! joie !), et que je suis à la mauvaise, mais ça vous l'aviez compris. Inutile de
dire que mon interlocuteur s'est bien moqué de moi et en a fait profité son entourage. C'est ce que j'appelerais le ridicule
par procuration.
Bilan de la soirée : j'ai pas pu être à l'heure pour le dîner qui était en fait à seulement 40 min de chez moi, au
lieu de 1h20... J'ai visité tout les métros et RER de Paris, maigre consolation. 3 heures de perdues, zéro de retrouvée.
mercredi 24 septembre 2003 à 14:05
« Les variables peuvent avoir n'importe quelle lettre en deuxième caractère du moment qu'il ne s'agit pas
d'un chiffre. »
Il fallait le préciser. Quand je pense que l'auteur de cette précieuse précision a écrit quelques lignes plus haut
« si mes prof m'entendaient parler, ils me zapperaient tous mes diplômes » ; c'est sûr, à commencer par celui de
français.
mercredi 24 septembre 2003 à 11:20
Arthur : pour plusss de dessins inutiles !
mardi 23 septembre 2003 à 10:52
Je marche tranquillement sur la route encore en construction qui mène au supermarché
en promenant mon regard fatigué par les écrans d'ordinateurs un peu partout, quand tout à coup je l'aperçois :
une magnifique coulée de sable sur le côté. Elle est encore humide et tellement lisse que c'est difficile
d'y résister. Je craque, ça me démange trop : je m'approche et pose un pied dessus (je suis sûr que certains
comprendront cette envie incontrôlable de marcher sur du sable). Blourp blup gloup.
Diantre ! mon pied vient de disparaître dans ce que je croyais du sable mais qui se révèle être de la boue,
et je viens de ruiner ma chaussure. Too late. Quelques herbes innocentes cueillies sur le bord de la route ne suffisent
pas à nettoyer la pauvre victime encrassée. « La curiosité est un vilain défaut ». Qu'à cela ne tienne, je vais
quand même au supermarché et je fais mes courses, en prenant mon air de Ste Nitouche — que je sais si bien faire —
et en souriant exagérément à tous les gens que je croise, pour ne pas qu'ils regardent ma chaussure qui ne
ressemble plus à rien.
samedi 20 septembre 2003 à 20:00
J'attends quelqu'un à la sortie du metro et je regarde les gens qui passent, et ceux qui restent. Parmi ces
derniers, un clochard. Mes yeux font des allers et retours entre le cadran de ma montre et la foule. Un bruit
me fait relever la tête : une femme donne des coups de sac au clochard : « Tu m'as bousculée con**rd ». Y a des
gens sans complexe quand même. Un simple et néanmoins courtois « excusez-moi » aurait tout aussi bien fait l'affaire.
Voilà, j'avais envie d'écrire. Je sais pas pourquoi je raconte ça, mis à part le fait que ça me révolte. Arthur :
pour plusss de paix dans le monde !
mercredi 17 septembre 2003 à 18:35
No comment.
mardi 16 septembre 2003 à 23:00
Belote, rebelote et dix de der !
samedi 13 septembre 2003 à 03:00
Retour d'une petite soirée coinche organisée à la dernière minute. Du bailey's et des pistaches pour se mettre en appétit avant le dîner et pour faciliter les échanges oraux pendant la partie,
d'autant plus appréciés qu'ils sont interdits. Allez hop, on passe au whisky coca... J'entends dire que les pâtes aux champignons sont prêtes : à tables tout le monde. Miam. Tiens c'est bizarre j'ai encore faim.
« Au fait Clément, t'en as fait combien de grammes de pâtes ?
— bah j'en ai mis un peu plus que la moitié du paquet... 600g quoi !
— t'es sûr ?
— j'vais vérifier. (...) Oh la boulette ! c'était un paquet de 500g. Ah ouais ça fait léger finalement
300g pour quatre. »
Eclats de rire. C'est drôle de faire des conneries parfois. De toute façon c'est pas grave, on a la soirée devant nous, on peut en refaire. Coinche whisky coca en attendant... Rhhoo bigre ! y a
plus de coca ! C'est pas ça qui va nous arrêter ^^. J'en suis à mon 3e capot non annoncé, ça va être ma tournée. Faut dire que pour le dernier, mes adversaires ont un peu fait expres : défosser leur as c'était rude. Mais ils sont contents d'eux. Eclats de rire.
Activité hautement intellectuelle
mercredi 10 septembre 2003 à 23:00
Non vous ne rêvez pas, ce sont bien des châteaux de sable. Vivent les séminaires d'intégration :-)
samedi 6 septembre 2003 à 22:00
C'est drôle, je pars demain pour une nouvelle année loin de ma famille et ils me parlent comme si j'étais déjà parti : « Tu reviens quand ? » etc... On ne sait pas profiter des gens quand ils sont là, ou pas asser en tout cas. Bon j'arrête avec ma philo à 2 balles.
Quoi qu'il en soit, une rentrée ça a de bons côtés. Je viens de préparer mon sac de provisions parce que « Il faut que tu t'alimentes comme il faut, Arthur ». Deux sacs Leclerc pleins, attention la ligne ! Du coup je me retrouve avec plein de trucs que je ne m'achette jamais moi-même : des coeurs de palmier, des poivrons confits, des asperges, du foie gras (miam)... Je fais pas toute la liste mais il y a de quoi se mettre en appétit.
Passez-moi un coup de fil, et on se fait une bouffe ^^.
mardi 2 septembre 2003 à 21:40
Les plus fatigués se sont déjà couchés sur des canapés dans la pièce d'à côté, d'autres sont rentrés chez eux. Restent donc les irréductibles qui ont décidés que la nuit appartient à ceux qui se couchent tard. Il est 3h. « Et si on allait faire un tour dehors ? ». L'idée nous plait. On longe les quais jusqu'à arriver à la hauteur d'une péniche. On escalade tant bien que mal la petite barrière et on s'installe sur l'embarcation, le temps d'une scéance photo express. On fait un détour par le vieux Mans ; heureusement le vin blanc nous fait oublier fatigue et froid (Rah les ivrognes ^^). De retour à notre demeure, la répartition des canapés restants et des couvertures se fait à la rapidité. On se couche, on partage des fou-rires pendant une bonne demi-heure... « Oh putain, déjà 4h30 ! Bon bah à demain alors ».
mardi 2 septembre 2003 à 21:20
Il est 2h du matin, la soirée fut torride comme en témoigne la fatigue qui nous gagne faute d'avoir trop dansé, trop bu, trop profité tout simplement. Sans que personne n'ai rien dit, on se retrouve tous regroupés dans un coin de la grande pièce, certains adossés au vieux piano, d'autres debout en face. Et puis comme tout le monde a négligé la sono, on se met à chanter. On chante des chansons connues de tous, chacun improvise sur une voix différente et on change de chanson sans même s'en rendre compte, comme si on avait répété les transitions. C'est beau. Ceux qui se taisent écoutent les artistes d'un soir et se font autant plaisir. On est trop forts !! Je ne regrette plus du tout d'avoir accepté de venir à cette soirée où je ne connaissais que trois personnes. Je discute avec mes nouveaux amis et j'ai l'impression de les connaître depuis toujours :-) .
dimanche 31 août 2003 à 23:40
et cours d'anglais en prime :-)
« You're gonna reap just what you sow »
On récolte ce qu'on sème... to reap : moissoner, to sow : semer
Lou Reed - Perfect day
vendredi 29 août 2003 à 23:31
Finalement, on met quoi dans un blog ? Bah, des conneries diront certains, ou alors les petits clins d'oeil de la vie qui font que t'as envie de sourire même si t'es pas en forme diront d'autres.
Aujourd'hui je me suis surpris à sourire en écoutant l'album Discovery de Daft Punk ; ça devait être à la fin de Superhereos. On entend une tonne de sons style laser weapon comme si des gamins jouaient à la guerre. Je les entends d'ici « Tiens prends ça dans ta gueule ». C'est sans doute un trip entre eux, moi ça me fait rire. Remarque s'ils se font plein de thunes comme ça, tant mieux.
vendredi 29 août 2003 à 22:45
Dans la rubrique J'ai testé pour vous je vous propose ce soir le cinéma improvisé. Comment ça marche ? C'est très simple : vous proposez à vos frères et soeurs ou à des amis d'aller au cinéma, il y a une scéance à 8:30 pm. Allez hop, tout le monde en voiture. 1/4 d'heure de route, c'est court mais ça suffit pour que le « Ah bon on n'est pas samedi » que vous marmonnez devant l'entrée du cinéma fermé soit considéré comme une mauvaise excuse. Oops !
Moralité : je l'ai fait pour vous et franchement c'est pas terrible.
vendredi 29 août 2003 à 17:28
Vraiment, c'est très fort. Je rentre de La Flèche il y a 1/4 d'heure, il fait beau et chaud (les amateurs de contrepéteries se régalent), une chaleur à rouler la fenêtre ouverte quoi, l'absence de clim aidant. Arrivé à la maison je me dis : « Tiens, je jouerais bien un peu de piano, ça fait longtemps que j'en ai pas fait » (note de moi-même : ça devait bien faire 4 heures en effet). Qu'à cela ne tienne, je m'installe devant l'instrument, je retrousse mes manches (pourquoi ai-je des manches d'ailleurs, on est en plein été...) et me mets à jouer la sonate 17 de Beethoven : La Tempête. D'un seul coup, il se met à pleuvoir des cordes, que dis-je des boutes. L'esprit vif qu'est le mien ne tarde pas à faire le lien avec le nom du morceau que je joue ; je m'en amuse et à mesure que je joue de plus en plus forte, la pluie s'intensifie et se mêle aux coups de tonnerre. Je suis interrompu par mon grand-frère qui m'hurle dans la cage d'escalier que la fenêtre de sa voiture est restée ouverte. Voilà, je suis tout trempé, j'ai arrêté de jouer et la pluie a cessé... Mmmm interesting...
jeudi 28 août 2003 à 23:30
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!! Je me sens mieux. Pardon pour la gêne occasionnée.
jeudi 28 août 2003 à 19:55
J'ai une sensation bizarre qui me ronge l'estomac. C'est pas vraiment désagréable mais c'est surtout pas agréable. Un doux sentiment de culpabilité sans qu'il y ait la moindre faute. Une sorte de saine obsession consciemment refoulée nourrie par un espoir non défini ni même identifié. Lourd, lourd, lourd. Envie de crier, de pleurer, de parler. Je me soigne ? Non même pas...
jeudi 28 août 2003 à 10:40
Voilà, c'est dit. Bon je vais me recoucher.
mercredi 27 août 2003 à 00:15
Hum finalement, c'est pas si facile que ça de tenir à jour son blog. Et puis en ce moment j'ai pas vraiment de pensées profondes qui fusent de partout.
Je reviens du resto où on est allés en famille, c'est à dire Maman et les garçons (Marie-Liesse n'étant pas là), fêter l'anniversaire de Louis : 20 ans c'est quelque chose. Et puis mon Geo viens d'avoir 23 ans et pour fêter ça, il s'est offert le petit plaisir de commander une tête de veau. C'est le genre de plat que tu commandes une fois comme ça sans conviction, mais que tu ne commandes pas deux fois - à moins d'avoir un problème de goût prononcé, enfin je dis pas ça pour vous... merde je m'enfonce. Bref il n'a pas du tout aimé.
Hier, je me suis fait un petit pique-nique avec des amis de lycée. J'aime bien ces moments-là. Tu retrouves des gens que tu n'as souvent pas revu depuis au moins un an, et tu as l'impression que tu étais en cours avec eux la veille tellement tu partages de souvenirs. Des souvenirs tout
simples mais qui te font sourire quand c'est pas le fou-rire total. Pur bonheur !
Après ça je suis allé chez Alix me baigner un coup avec mes frères........ Beaucoup de points de suspension qui ne parlent pas d'eux-mêmes mais je me comprends. Enfin c'est pas trop l'esprit
blogant d'écrire les choses à moitié mais bon, après tout c'est moi le chef.
samedi 16 août 2003 à 23:00
Panne de voiture à la sortie de la messe hier. « J'y crois pas, il a fait le coup de la panne à Marie-Antoinette » (Céline). Note de moi-même : la Marie-Antoinette sus-nommée a quand même 65 ans, et aime beaucoup les fruits de mer ce qui ne l'empêche pas de rester très humaine.
Petite margarita au bord de la piscine, un cadeau de René. Sans doute me trouve-t-elle trop coincé et veut me faire boire. De toute façon, elle doit avoir une bonne quarantaine alors si elle me trouve à son goût, ce n'est pas réciproque. Après un deuxième verre que je n'ai pas eu la force - l'envie - de refuser : séance de photos presque compromettantes... Affaire à suivre.
jeudi 14 août 2003 à 01:00
... relevée dans un anime.
« Tes yeux, ils sont comme ceux d'un garçon perdu »
Un bon point pour celui qui trouve lequel.
mardi 12 août 2003 à 09:00
... et progressivement une piscine se forme devant les petits bureaux de New Iberia. J'ai même sorti mon pull pour la première fois en 5 semaines. Ah, les vacances en Louisiane, tu parles. Sinon, quoi de neuf ? Bah, comme d'hab pas grand chose, mis à part que j'ai fait quelques courses ce WE : je me suis ruiné mais c'est autant d'argent qu'on ne volera pas. Dimanche, un petit dîner sympa entre frenchies après la piscine et hier, la routine habituelle...
vendredi 8 août 2003 à 23:20
« Look at me, I'm the oldest 26-year-old in the world ». Et moi alors je suis quoi. Bon, j'arrête de déprimer. Et puis j'avais dit pas avant la fin du film... J'ai tenu pendant une page de pubs, c'est déjà ça.
Putain, je déprime à fond là. Arsf.
vendredi 8 août 2003 à 22:55
Oh my God ! You're so brilliant ! I mean, you must be very clever to have figured out it was commercial time again. Toutes les 10 minutes ! c'est à peine supportable, en plus elles sont nulles ces pubs. I give up ! Si j'en trouve la force, je reviens à la fin du film mais pas avant.
vendredi 8 août 2003 à 22:35
Je suis fatigué, fatigué fatigué fatigué. Pourtant je n'ai rien fait de la journée. Enfin si, j'ai passé trois coups de téléphone en anglais, ce qui curieusement m'a fait autant transpirer qu'une partie de DDR (j'ai de sacrées références ^^). Je suis vraiment très lent : deux lignes et le film reprend déjà, mais par pour longtemps...
vendredi 8 août 2003 à 22:20
Cela me laisse le temps d'écrire une où deux lignes. Pour dire quoi ? Bah j'en sais rien moi, on n'est quand même pas obligé d'avoir quelque chose à dire à chaque fois qu'on dit quelque chose, non ? Je ne relis pas ma phrase car je sens qu'elle ne veut pas dire grand chose. Soit dit en passant c'était le but. Ah, le film reprend...
vendredi 8 août 2003 à 22:00
... sur l'honnêteté de cet Antony que je vois souvent à Aladdin Palace. Peut-être que c'est lui mon voleur, mais peut-être pas, alors dans le doute, je vais faire comme s'il était irréprochable. Il est malgré tout bien sympathique - pour un américain - et on ne crache pas sur les personnes qui se donnent la peine de discuter avec nous.
Il y a Jerry Maguire qui passe à la télé, alors je reprends mes passionnantes réflexions plus tard.
Ça, ça me met de bonne humeur
jeudi 7 août 2003 à 16:25
« Tips for playing at home:
- Lock the damn animals out of your room. There's nothing worse than getting a 150 combo on Paranoia for the first time, then tripping over the cat.
- Never play naked! I know it's tempting, but just don't! »
Sutout le tripping over... Finalement je vais finir par croire ce qu'on me dit : DDR c'est un jeu de fous. (pour ne pas dire autistes, vous m'avez compris)
mercredi 6 août 2003 à 10:40
Vous avez remarqué à quel point on est plus bavard quand on s'emporte sous le coup de la colère ? C'est vrai quoi, ici aux USA je ne râte pas une occasion de me taire quand il s'agit de parler anglais, mais hier quand je me suis fait voler mon porte-feuille, putain qu'est-ce que j'ai parlé, et en bon anglais et sans réfléchir à mes phrases.
Bah, avec du recul, ça fait encore un point positif à ce larcin. Sans compter que j'ai certainement rendu mon voleur à la tire plus content que je ne suis malheureux. Moralité : faîtes-vous voler.
mardi 5 août 2003 à 23:15
J'aurais pas dû écrire ça commence bien comme titre au post précédent. Visiblement, ça m'a porté malheur. On peut dire que c'est pas ma journée aujourd'hui. Comme si je n'en avais pas eu assez, il a fallu qu'on me vole mon porte-feuille. Le pire, c'est que ça ne me fait pas plus d'effet que ça... Je me suis fait de nouveaux amis au passage. Ca fait un peu mec qui cherche des bons côtés là où il n'y en a pas, je sais. Il n'en demeure pas moins que je me suis fait tirer plus de 100$ sans compter ma carte bleue, mon permis de conduire, ma carte d'identité, et tous les autres papiers.
Du coup, pour oublier ma pseudo-détresse, je me suis invité discrêtement chez J-Y et M-A et la soirée fut des plus sympatiques. Rhum, tours de magie, vin... du concentré de bonne humeur.
mardi 5 août 2003 à 09:50
Rah ! Aujourd'hui je suis arrivé à l'heure et dans l'empressement, j'ai claqué la porte de ma voiture en laissant la clé à l'interieur. J'en ai marre, ça n'arrive qu'à moi ces conneries.
lundi 4 août 2003 à 18:45
Ah ! Le retour en voiture avec le grand verre de coke® calé dans son trou attitré à côté du frein à main. La clim est à fond, la radio crie quelques tubes cajuns : That's where I drank my first beer. 10 minutes de bonheur bien mérité.
lundi 4 août 2003 à 16:10
Je reviens tout juste de la piscine après 2h30 de bronzage intensif entrecoupées d'une belle averse. J'ai des marques de short de bain qui feraient peur à un nudiste ^^. Toujours ce même troupeau d'amerlocs qui fument et sirotent leur bud light dans l'eau. Et puis aux milieux du troupeau, mon amie Lissa qui fait mon éloge devant tout le monde... je lui ai rien demandé, mais bon je la laisse faire, j'adore ça - qui n'aime pas ? - « vous voyez, Arthur il n'a que 21 ans et il est déjà ingénieur, il est français... bla bla bla... Et puis quand ma fille Elisabeth va le voir à la maison, oh my god... ». C'est qu'elle est bavarde mon amie Lissa. Normal quand on boit bière sur bière...
Enfin, ça fait du bien de se faire flatter un peu. Et puis maintenant, tout le monde me connait.