Il se trouve qu'on va peut-être partir en Egypte en famille pour Noël. Et il se trouve aussi que les avions pour l'Egypte ont la fâcheuse tendance de s'écraser. Donc j'envisage de commencer la rédaction de mon testament — qui sera court d'ailleurs donc ce n'est pas un problème. C'est le moment d'exprimer vos souhaits.
Jouons à nommer rapidement et à haute voix la couleur des mots (pas les mots eux-mêmes, c'est trop facile). Par ICI
Redoncule, pedoncule, testicule, crépuscule, émascule, éjacule, tentacule, groupuscule, corpuscule, ridicule, minuscule, majuscule, particule...
lundi 6 décembre
Je suis envahi par un sentiment de lassitude d'une intensité étourdissante. Elle plane autour de moi cette lassitude, impossible de lui échapper, pas de moment de répis.
Ma soutenance de stage me stresse. Mais demain à la même heure, ça sera fini ; une fois pour toute.
Ma solitude me stresse. Pourtant je suis pas seul en vrai, je suis entouré de plein de personnes qui s'intéressent à moi et me rappellent que j'existe, que j'ai mon rôle aussi insignifiant soit-il dans le grande pièce de théâtre de la Vie. Mais il manque quelqu'un.
Je n'ai plus le cœur ni l'esprit libre. Des idées tourbillonent dans ma tête, comme il y a quelques mois. Je suis une boule de confusion sur jambes.
C'est dingue comme certaines personnes brillent dans l'art de se faire remarquer par leur absence...
Les airs de musique qui me viennent spontanement parlent d'eux mêmes ; "il manque quelqu'uuuun près de moi" - "Mais tuuuuuu n'es pas làààà (...) j'dors plus la nuit", et aussi "je t'attends je t'attends je t'attends"...
Rhalala... *** soupir ***
Oups, j'ai du retard dans mes blogs...
dimanche 14 novembre
Weekend à la maison... En résumé, ça donne : 'rassure-moi, t'es pas pédé au moins ?' Et puis prise de tête avec Maman avant de prendre le train. De beaux jours en perspective...
Préparation de soutenance de stage réalisée au dernier moment — c'est une question d'honneur — lundi soir, armé de mon seul manque de motivation. Verdict du jury mardi : 16/20... Le rapport qualité prix est plaisant :-D
Avec mon diplôme vendredi, j'en aurai fini avec mes 20 années d'études, et je vais fêter ça à Lyon. Kewl.
Bon, c'est vrai que c'est un peu vide... Alors je peux au moins écrire quelques lignes pour exprimer mon accord, ça meuble. Et sinon, quel temps va-il faire demain à Paris ?
Aujourd'hui, dernier jour de stage. Pas très motivant pour bosser. Et puis si les horoscopes s'y mettent aussi...
Gémeaux :
Aujourd'hui prenez du temps pour vous même et pour faire ce que vous avez envie de faire. Laissez un peu de coté vos obligations, y compris vos obligations professionnelles, et profitez des plaisirs de la vie autant que faire se peut.
"Art is the only serious thing in the world. And the artist is the only person who is never serious." Oscar Wilde
Ne vous rappelez-vous donc pas du temps
Plus innocent de vos jeux enfantins ?
Tomber, crier, courir, vivre insouciant,
Amoureux de ces petits plaisirs sains.
Ca prend des allures de souvenir
Fait de sons, de couleurs et de vieux souhaits,
Trop loins mais pas assez, las ! pour venir
Mal à propos attiser des regrets.
Oba ibvyn, wr fnvf cnf dhbv rpever, znvf w'nv raivr q'rpever dhrydhr pubfr. Nybef wr yr qvf, zrzr fv p'rfg cnf cnffvbaanag. Cbhe znedhre yr pbhc, dhr pr ar fbvg cnf ha zrffntr a'nlnag cnf qr envfba q'rger, wr zr fhvf qvg dhr w'nyynvf yr pbqre. Pn ra inynvg yn crvar a'rfg-pr cnf ?
J'me suis trouvé un cheveu blanc ! C'est la première fois. A peu près six centimètres translucides, perdus dans un jungle brune. Et me voilà rajeuni, par un simple et néanmoins efficace arrachage. Je vais le garder en souvenir. Soit je vieillis, soit je deviens blonde, soit les deux.
Je me suis toujours posé des questions à propos des boutons sur lesquels on appuie pour que le signal pour piétons passe au vert
Servent-ils vraiment à quelque chose ou bien n'est-ce qu'une vaste imposture n'ayant pour seul effet que le pouvoir psychologique de calmer les citadins stressés. Je ne m'étonne pas que cela fonctionne. Finalement c'est quand il poireaute depuis déjà 5 minutes devant ce *** de passage clouté que le piéton aigri se résigne à se défouler sur le bouton poussoir rouge — et plutôt deux fois qu'une — en insultant au passage tout ce qui est insultable, ou au choix, en poussant de gros soupirs bien bruyants (parce qu'il faut bien que les autres sachent qu'il est à bout). Rien de surprenant donc que le signal passe vite au vert peu de temps après. Et le piéton de se féliciter intérieurement de son heureuse initiative.
Moi, les boutons poussoirs en question, j'y crois pas. Dans leur gros boîtiers imposants, j'imagine des fils qui pendouillent, reliés à rien. Du bluff, oui ! De l'effet placebo, rien de plus. Eh oui, la vérité fait mal... désolé.
Ce qui ne m'empêche en rien d'appuyer dessus quand j'en ai marre d'attendre. Et plutôt deux fois qu'une ! :-p
Pourquoi cacher des blogs ? Pour garder une trace de certaines pensées que tout le monde ne doit pas lire. Pour leur bien propre, ou pour le mien.
Je laisse la parole à Jean-François, qui a su m'accrocher un sourire aux lèvres en cette période où ils se font rares.
D'ailleurs le débat principal étant : un vrai mâle s'épile t'il ?
— Aurélie : non, le vrai mâle reste très poilu, style portugais hirsute
— Emilie et Isabelle : oui, les hommes peuvent s'épiler sans perdre leur
virilité, pour preuve les nageurs aux jeux olympiques
— Sylvaine Bondoufle a déclaré à ce sujet dans le Télé 7 Jour du 15 juillet
1994 : "J'ai les yeux qui picotent quand je mange du fromage".
Et vous?
Pour pas que j'oublie :
- de quoi dîner ce soir
- de quoi dîner demain tant qu'à faire
- du jus d'orange
- du gel douche
- une poelle à crêpes
- des essuis-tout
- une louche
- de nouveaux boxers pour ma chronique matinale "un jour, un boxer"
- du liquide vaisselle
J'oublie des trucs j'en suis sûr...
Voilà une tranche de vie particulièrement sans intérêt. Que puis-je bien y mettre. Que je suis en train de boire mon premier café du matin accompagné d'un pain au raisins. Que je fais des miettes sur le clavier. Que je suis fatigué à un point inimaginable — j'ose à peine l'imaginer moi même. Que le froid et la grisaille dehors me dépriment. Qu'il faudrait que je fasse des courses ce soir et que ça me déprime, sans parler de la lessive et du repassage... Que j'ai beaucoup de mal à me réjouir quand je suis seul, même si je sais bien que j'ai de quoi. Que je ne crois plus au horoscopes. Que je ne sais pas ce que je vais faire pour le weekend de la Toussaint, ni ce soir d'ailleurs, ni demain...
Une réunion, deux autres à suivre.
ça commence — en retard bien sûr
La nuit tombe. Aïe.
La fatigue m'écrase. Ça fait mal.
La douleur me ronge. Pitié.
Deuxième réunion.
Je prends des notes, mais j'ai décroché.
Depuis longtemps.
Vache humaine, je regarde passer les trains de lumière par la fenêtre, et les lumières du chantiers de construction qui dort.
Il a de la chance lui, il se repose, sans se soucier du lendemain, sans état d'âme.
Pffff, c'est chiant.
Tout.
Je prends un air concentré en écrivant ces lignes pour donner l'illusion à mon chef qui est sur la chaise d'à côté que je prends des notes.
19h30. La dernière réunion devrait commencer...
Je baille. Oups, ça le fait pas trop avec mon image de jeune cadre dynamique.
[...] message truncated [...]
Déjà 20 minutes de retard, ça me déprime et j'en avais bien besoin.
Meri beaucoup PSA.
ZzzzZZz
Les trains se suivent et se ressemblent.
Ça se fait pas de crier très fort subitement sans raison (apparente)
Dommage...
"j"avais une envie" (private)
Quelques pensées profondes du matin. A commencer par cette idée curieuse qui m'est venue dans mon bain de mettre mes lentilles aujourd'hui. Rien de curieux jusque là, oui. C'est l'envie saugrenue de garder mes lunettes en même temps qui est plus bizarre ; pas sur le nez quand même je suis pas maso, mais dans les cheveux. Le pire c'est que je sens que je vais vraiment le faire un jour. Priez Sainte Rita — sainte patronne des causes désespérées — pour moi, ça peut servir.
Je pensais également au parfum que je me suis offert récemment (Lolita Lempicka au masculin, n'en déplaise à certains [waou, ça rime]). Les essences qui composent la note de tête sont tellement jouissives, si si, que je me demandais si ça n'était pas égoïste de ma part d'en profiter et pas les autres...
Enfin, pour finir, et pour en finir (ce qui fait 3 fois le mot fin [ah non, 4]) une remarque sur les petits plaisirs de la vie, de la mienne en tout cas. Toujours à propos de parfums. Ce qui me met de bonne humeur — pour imiter les débuts de phrases de la rubrique happytron du journal Métro — c'est la rencontre agréable de mon nez encore vierge au réveil de la pollution urbaine avec les notes odorantes les plus volatiles des gens fraichement parfumés dans les couloirs souterrains à Nation. Voilà, juste ça.
Je me rappelle d'une soirée d'octobre l'année dernière. Une de ces soirées où je suis dans mon état d'esprit contemplatif hypersensible qui revient périodiquement. Oh que le monde est plein de merveilles, oh que les gens qui passent à côté sans les voir ont tort, s'ils ouvraient les yeux et se laissaient toucher etc etc... Bref, je me souviens de ce soir où je me rendais chez une amie pour dîner, et je repensais à un texte sur les feuilles mortes que j'avais lu sur un de mes blogs préférés. Mon Dieu que ce texte était beau. L'histoire d'une feuille qui choit de sa branche. Ses états d'âme, ses émotions. Il faut vraiment que je le retrouve. Et donc à ce moment je me disais que je pouvais moi aussi faire l'éloge d'à peu près n'importe quoi. Alors que je continuais ma marche, mon regard était immanquablement attiré par la moindre chute de feuille morte. Ralalaa, toutes ces feuilles rien que pour moi... Remontant la trajectoire de l'une d'entre elles, j'ai aperçu un lampadaire bien singulier, privé de tête. Quand je pense que la raison d'être du lampadaire est d'éclairer les pauvres gens qui passent dessous sans le voir, celui là devait être bien malheureux et se sentir bien inutile. Impuissant sur son sort de surcroit... Comment puis-je m'émouvoir pour de telles choses ? Je me suis promis que je lui rendrais hommage, voilà, c'est chose faite, un an après. Pardonne-moi lampadaire.
J'ai créé un thread RSS — parce que c'est à la mode et que ça peut toujours servir à certains. J'espère qu'il est pas trop plein de bugs. C'est la première fois que j'en fais un alors n'hésitez pas à me signaler des améliorations possibles. <mode mauvaise foi> J'ai volontairement glissé des erreurs pour voir si vous suivez... </mode>
- 3 [...]Ordre du plus petit carré magique possible.[...]Seul nombre premier de la forme n2-1[...]
- 13 bis "13 bis, est-ce un nombre pair ou impair?" R.Queneau, Le vol d'Icare, Paris, Gallimard, 1968.
- 39 Le plus petit entier pour lequel nous ne connaissons aucune propriété remarquable. Le fait d'être le plus petit ne sera pas considéré comme une propriété remarquable afin d'éviter une récurrence redoutable dans la suite de la collection.
- 40 L'anneau des entiers du corps cyclotomique Q(F40) est factoriel.
- 42 La réponse à la question fondamentale
- 43 Le plus grand nombre de Chicken McNuggets que l'on ne peut pas avoir au McDo en combinant les boites de 6, 9 ou 20 morceaux de poulet qui sont proposées. (1)
- 496 Le troisième nombre parfait pair.
- 563 L'un des trois nombres connus inférieurs à 200000 tels que: (n-1)!+1 = 0 (mod n2). Les deux autres sont 5 et 13.
- 4 157 776 806 543 360 000 = 221.39.54.72.11.13.23 Ordre du groupe Col de Conway, le vingt-deuxième groupe sporadique.
Trois heures au MacDo, forcement, ça finit par craquer.
Au boulot ils disent azap à longueur de journée. ASAP... comme As Soon As Possible. | |
Et pourquoi pas DQP ?.. Dès Que Possible, quoi. | |
DQP... Décuper... Ah bon ! Ils les mutipient par dix ?? |
Plus je le désire et plus j'ai l'impression qu'il est intangible.
Il est déjà 14h30 quand je me décide à sortir pour aller me chercher quelque chose pour le déjeuner. Je chausse mes rollers, et puis je discute trois secondes sur le net. [...] Une heure et demie après, j'y suis encore, je ne me suis même pas rendu compte que j'avais des fourmis dans les jambes. Le téléphone sonne ! je me précipite pour aller décrocher. Ma jambe engourdie défaille, ma jambe valide aussi à cause des rollers (tiens je les avais completement oubliés) bref je manque de me tuer, mais je parviens à mon but en me jettant sur mon lit avant d'attraper mon portable. C'est mon co-stagiaire qui prend de mes nouvelles !!! (merci Vincent, ça m'a beaucoup touché). Après l'avoir rassuré, après m'être moi même rassuré de cette épique tentative téléphonique, (han puis tiens je m'arrête là, j'ai la flemme de continuer, bonne nuit)
Dédicace réglissée.
Parler du métro, non, ça fait bien trop lieu commun. Dire que le métro ça fait lieu commun c'est aussi un cliché, alors non, pas question Et même cette dernière phrase c'est vraiment trop banal. Et puisqu'on peut multiplier ainsi les mises en abyme, est-ce qu'on est pas à un point où le métro est devenu tabou ? Faut pas en parler, parce non, tu comprends, je vais quand même pas faire comme tout le monde, je suis au dessus de ça. Je ne m'abaisserai pas à m'emerveiller de telles banalités vues et revues... Mais attends là ! Si plus personne n'en parle, j'ai qu'à en parler moi, justement, comme ça je fais pas comme tout le monde... ah oui mais faut pas que d'autres pensent comme moi sinon ça rime plus à rien. Oh et puis merde, ça rime déjà à rien, je vais quand même pas pondre tout un paragraphe à ce sujet, hein, quand même pas hey ! Je m'en bats les reins d'être original ou pas.
Je me suis toujours vanté d'être résistant à la maladie. Je crois bien que si on me le demandait aujourd'hui je répondrais sans réfléchir que je suis toujours en forme, jusqu'à ce qu'une quinte de toux vienne entacher ma crédibilité et me rapelle que je sors à peine d'une angine et que je commence une grippe... Enfin quand j'y pense, je viens quand même au boulot malgré tout, c'est un peu une sorte de résistance à la maladie. Ou de l'acharnement, oui, aussi. On se console comme on peut.
[MàJ] Je me suis un peu emballé. Je sors de chez le médecin et je n'ai qu'une nouvelle angine rouge rhinotruc. Enfin nouvelle, la même qu'avant qui n'est pas guérie et un peu empirée. Voilà.
J'ai faim, voilà quoi. Pourtant j'ai pris un croissant, un jus aussi. Mais on dirait qu'on a plus faim à midi quand on a pris sa ration du matin ; pour ma part au moins. Bon, on y va. Youpi !
Non pas que mes journées antiproductives m'envahissent de remords, loin de là... Mais quand même, ça fait plaisir d'arriver au boulot à 8h, d'oser le « on va se prendre un croissant et un café en bas ? » et puis de se rendre compte que la cafétéria est bondée en sirotant son jus d'orange. On est pas les seuls !!
Well, j'ai l'impression désagréable qu'on viole mon intimité avec ces flots de commentaires. Je vais me remettre à faire des posts plus météorologiques, c'est plus reposant. Non pas que je n'ai pas envie de discuter de tout ça, mais pas forcement comme ça.
Mercredi à peine. Cette semaine me paraît une éternité. J'ai disserté plus en trois nuits que pendant les trois dernières années, mais de mes réflexions seul un fouilli éthéré subsiste, asphyxiant le reste. Si seulement on pouvait avoir à disposition un manuel de référence de l'amour & l'amitié pour faire autorité, pour nous retirer toute notion de choix. Oui, je sais, c'est faible.
Aller hop, café !!
J'ai envie d'écrire quelque chose. Pour marquer le coup au moins. Ne pensant pas être en mesure de satisfaire en quelques lignes toutes les personnes qui comptent pour moi, enfin surtout certaines, je suis obligé de m'abstenir de parler du moindre fait concret.
Comme quoi l'équilibre ne tient pas à grand chose.
On m'avait prévenu. Je l'avais entendu.
Mais le chemin est fait, ne cherchons pas de causes.
Il y a de la peine et je suis bien perdu.
N'empêche qu'il demeure en mon sein un désir
Grondant de l'intérieur, de plus en plus pressant.
Où trouverai-je la force pour pouvoir dire
Un jour à certains ce que je crois maintenant.
Tout ne peut être tu, tout ne peut être dit.
La séquestration franco-journalistique a aussi des bons côtés — « mais qu'est ce qu'il va encore nous inventer ? ». Hier soir en boulevardant dans les rues parisiennes, nous sommes tombés sur un concert organisé par Reporters sans frontière pour la libération de Christian et Georges. On a juste eu la fin malheureusement, c'est à dire 3 chansons de Bénabar, mais ce rassemblement imprévu sur la place de l'Hôtel de Ville avait vraiment quelque chose de magique.
"Flash Mob" : rassemblement éclair, généralement organisé par email. Les participants reçoivent les instructions quelques minutes avant l'événement et se dispersent immédiatement après.
Cher Flashmober,
Le huitième Parismob aura lieu ce soir. Synchronisez dès maintenant votre montre sur l’horloge http://www.horloge- parlante.com/fr/ ou au 3699. N'oubliez pas d'apporter un livre sans valeur particulière auquel vous êtes néanmoins attaché. Nous vous demandons également d'avoir un stylo sur vous. Rendez vous ce soir à 19h13 au 8 rue Danielle Casanova, devant la librairie française et américaine. (M° Pyramides ou Opéra) Une personne vous remettra la fiche d’instruction de ce Flashmob. Vous serez libéré au plus tard à 19h45.
Sur place...
Quittez dès maintenant le lieu de distribution. RDV maintenant dans la gallerie de l'ancien marché Saint Honoré. En chemin inscrivez sur la page de garde de votre livre votre e-mail et tout message de votre choix. Quand vous arrivez dans la gallerie, promenez vous normalement jusqu'à 19h30.
A 19h30 précises, asseyez-vous de part et d'autre de la gallerie et lisez à haute voix, assez fort, un passage de votre livre
A 19h34 commencez à déambuler dans la gallerie silencieusement. Quand vous rencontrez une personne avec laquelle vous souhaitez échanger votre livre, faites lui un signe. Si elle est d'accord, l'échange a lieu. Vous pouvez bien sûr discuter du livre comme vous le souhaitez. Procédez à autant d'échanges que nécessaire jusqu'à ce que le livre vous plaise. A ce moment, quittez la gallerie en lisant un passage de ce livre à haute voix.
Alors que je griffonne mon adresse mail, une jeune femme me demande « ça ne vous dérange pas que je vous prenne en photo pour le journal métro ?
[...]
Tout le monde est déjà assis depuis quelques minutes quand commence à s'élever un murmure qui devient très rapidement une cacophonie qui couvrirait un concerto pour marteau-piqueurs. Les expressions intriguées, la surprise, l'amusement des passant "normaux" est une source de satisfaction débordante. Cette situation m'est d'autant plus agréable que je la sais hors de la réalité et éphémère. L'envie de me lever pour immortaliser ce vomissement collectif de mots choisis traverse un instant mon esprit. Mais je me ravise, content de participer à l'évenement, en clamant quelques lignes freudienne de "psychopathologie de la vie quotidienne" (qui répond plus au critère livre sans valeur qu'à l'autre).
Le bruit s'évanouit, les jambes s'agitent, les livres s'échangent. Je rentre chez moi avec un exemplaire de "l'art à l'état gazeux - essai sur le triomphe de l'esthétique". hihi.
A toi qui lis cette suite de mots, oui oui toi — je me permets de te tutoyer, depuis tout ce temps — je pose cette question : penses-tu que cette lecture t'apporte quelque chose ? joie, tristesse, connaissance, que sais-je... (si tu as répondu "tristesse", cours consulter un psy. On ne répond pas à son écran d'ordinateur, et il faut de plus soigner ce masochisme). Bah nan, laisse tomber, j'avais juste envie d'écrire un peu en utilisant la deuxième personne. C'est moi qui devrais aller consulter.
A mesure que le temps s'écoulait, les êtres de l'ombre s'illuminaient de légitimité. Que de lieux il avait à explorer, de vies à découvrir. Pourquoi revenir en arrière ?
A mesure que le temps s'écoulait, que le monde s'éloignait, l'air se faisait plus pur, l'espace plus vaste, plus homogène. Ses yeux commençaient à s'accoutumer à l'obscurité, ses oreilles percevaient quelques sons noyés dans le silence.
A mesure que le temps s'écoulait, il se sentait de plus en plus emporté dans quelque chose qui le dépassait, comme aspiré par un tourbillon dans les profondeurs. L'irreversibilité de sa chute s'imposait, son interminabilité aussi.
— et vous ne m'avez pas posé de questions...
— bah non, j'étais muet !
— c'est quoi la différence entre le cidre traditionnel et le brut ?
— le traditionnel est plus brut que le brut !
15h. après un début de journée aussi larvesque que pluvieux, un coup d'oeil par la fenêtre m'informe que le temps est idéal pour aller faire du roller. Soit ! pas besoin de me le dire deux fois (oui, je sais, personne ne me l'a dit ne serait-ce qu'une fois). Déguisé en rollerboy, je glisse vers le centre parisien, la tête offerte au soleil, à l'affut de tout ce qui pourrait rendre cette courte excursion innoubliable. Une petite pause pour photographier cet escalier que je croise si souvent, mais qui m'apparait particulièrement interessant à ce moment. La luminosoté peut-être (pfff, elle est nulle ma photo en plus, c'était bien la peine). En recevant les premières gouttes sur le visage, je m'empresse de ranger mon APN et je file vers le Louvre, slalomant entre les vacanciers qui pressent le pas eux aussi. A peine 50 mètres plus loin, tout s'enchaîne très vite (ça fait un peu cataclisme dit comme ça, c'est marrant) : d'abord des cris d'horreurs et des hurlements jaillissent en masse derrière moi (je n'exagère même pas), puis, le temps que je fasse la mise au point, un véritable rideau de pluie net et dense se dessine. 5 secondes plus tard, je me retrouve plaqué contre un mur. A côté de moi, une vieille dame, et une autre plus jeune. On échange nos impressions de surprise. La jeune prend enfin le temps d'ouvrir son parapluie, car finalement notre protection contre les gouttes monstrueuses qui battent le macadam est plutôt symbolique. La vieille s'installe sous le parapluie, en toute simplicité. Les gens sortis de leur routine quotidienne paraissent tellement plus humain. On a l'air vraiment con, d'autant plus qu'en face de nous de l'autre coté de la rue, ils sont bien à l'abris, mais on sourit quand même. Ca l'air de se clamer, aller hop, on traverse. Je réalise tout de suite pourquoi le roller est déconseillé par temps de pluie. Enfin à l'abris, tout dégoulinant. Tout le monde sourit, complice de ce qu'on vient de vivre. Je me sens bien. Voilà c'est fini on dirait. Quelques photos pour completer ma gallerie de parapluies (le touriste en short et tongs sous son parapluie, c'est la classe ^^. Tiens d'ailleurs, pourquoi ils ont tous leur parapluie ces gens, je comprends pas il faisait super beau !) et puis une partie de DDR à la tête dans les nuages histoire de faire du sport, c'était à moitié le but. Metro, je rentre.
Piqûre pendant la taille de la vigne-vierge. Douleur au bras. Retroussage de manche : dard planté dans le biceps. En essayant de le retirer du haut de mon échelle, j'appuie maladroitement sur la poche de venin qui est restée acrochée au dard... pas une goutte de perdue, argh, le boulet. Mon bras double de volume.
« Mesdames mesdemoiselles messieurs, la compagnie des wagons-lits rappelle aux voyageurs assoiffés et affamés qu'une voiture-bar est à leur disposition. »
Premiere fois que je les entends mettre une touche d'humour dans leurs annonces. Et ça ne devait pas arriver souvent à l'annonceur en question, parce qu'on entendait dans sa voix qu'il était à la limite d'exploser de rire. voilà.
Après le dîner, souvenir de quelques souvenirs d'enfance. Comme toujours, moi et ma manie d'allumer des feux un peu partout. Et puis un épisode que je ne connaisais pas. Maman qui nous dit qu'un jour où Geoffroy l'emmerdait devant la crèche, elle l'a privé de prière pour le punir... fou rire.
Bronzage cet après-midi. Serviette sur la pelouse, monoï partout, iPod sur les oreilles. Dommage que ça n'ait duré que 30 minutes. Une petite glace HagenDasz pour se réconforter. Et puis après la douche, l'agréable surprise de sentir encore l'odeur de l'huile qui a pénétré la peau et qui la parfume encore malgré les frictions aqua-gel-douchiennes. ¡que bueno!
Je viens d'avoir un flash d'un rêve que j'ai fait cette nuit : Je suis sur une espèce de char, avec des amis. Je ne me rappelle pas qui. Ou plutôt ce ne sont pas des gens que je connais en vrai. On s'amuse comme des fous. Et puis je me rends compte qu'il y a une caméra à l'avant et qu'on est en train de passer à la télé. Pour quelle émission, sur quelle chaîne ? Who cares ? Là c'est le drame, j'ai pas du tout envie qu'on me voit là, va savoir pourquoi. Et puis finalement je finis par me lacher. Et puis c'est tout.
Tiens, un vendredi 13...
Maman a ramené une bouteille de Vouvray :
"Arthur, viens me servir un kir, c'est fête quand tu es là"
La pluie tombe sur mon velux entrouvert au dessus de ma tête. Il ne fait pas vraiment chaud, pas vraiment froid non plus. Juste un léger vent qui passe dans mes cheveux. Mais pas de quoi les décoiffer ; ça fait plutôt comme de l'eau tiède qui s'écoulerait lentement. Mon Dieu que c'est agréable. Pendant ce temps, je tapote deux trois trucs sur mon mac, je change un fond d'écran par ci, j'efface un fichier par là, je blogue. Tiens, les grillons commencent à chanter. Y a pas à dire, c'est pas stressant la campagne la nuit.
Elles se poursuivent... Ce qui explique ce vide. (activité bloguesque inversement proportionnelle à l'activité exterieure, et dépendante de la disponibilité d'internet...)
En route pour Castelnaudary.
Pressé par le temps raccourci par au-revoirs rallongés, je me retrouve en 1ere classe, ce qui n'est pas si déplaisant. Et tant qu'on ne me dit pas d'en bouger, j'y reste, en toute simplicité. J'ai pas vraiment grand chose à raconter donc je vais pas non plus faire semblant.
[MàJ]--> photo. Finalement 7 heures de trajet en 1ere, c'était la classe (hem).
Cette semaine, je carbure au Guetta Blaster 2004 :D
J'écris donc je suis... Finalement j'écris pour fournir la preuve qu'aujourd'hui je suis vivant. Enfin à bien y réfléchir, il doit y avoir une autre raison, parce que s'il n'y avait que ça, je me contenterais d'écrire demain, et n'importe quel lecteur arriverait sans mal à une conclusion du type : « Mmmm, voyons voyons... sachant qu'Arthur est vivant aujourd'hui, sachant de plus (jusqu'à preuve du contraire) qu'il ne maîtrise pas la technique de résurrection, je peux en déduire qu'il était vivant hier ! », et il n'aurait pas tort, ce lecteur perspicace... Donc oui, il y a une autre raison à cette accumulation de mots, il faut qu'il y en ait une autre — mais là j'ai beau me concentrer, je trouve pas la signification profonde de tout ceci.
D'ailleurs en parlant d'eau, je sens que je vais en faire une grande consommation aujourd'hui. 30°C pour cet aprem'
L'expression « se noyer dans un verre d'eau » n'est pas qu'une expression... Hier soir à trois reprises Vincent a essayé de le démontrer en s'étouffant avec une gorgée de liquide inoffensif. Les jeux-test que Solène nous a sélectionnés dans la presse féminine n'y sont certes pas pour rien. C'est vrai que c'est dur de se chopper un fou-rire quand on est en train de boire :-D
« Le bonheur est une décision personnelle...ce n'est ni la providence, ni une expérience » — Carlos Santana
Merci Nico
J'ai trouvé ! Je crois que je fais tout simplement de la rétention de larmes. Au bout de trois semaines lacrimalement sèches, ça déborde.
Sur certains blogs, les entrées sont classées par catégories... ben en voilà une à mettre dans la catégorie humeur. Le genre de truc qui n'interesse personne mais qui fait un bien fou à écrire.
Après deux semaines aussi chargées qu'agréables, l'insouciance et la nouveauté laissent place un court instant j'espère au stress.
En fait hier soir au retour d'un dîner sympa, contrarié d'une part par le fait que j'allais faire une nuit de moins de 6 heure, et d'autre part parce que je venais de rater le feu d'artifice parisien, j'ai commencé à me poser tout un tas de questions sur mon avenir et tout et tout. Mauvaise nuit, et ça continue ce matin. C'est atroce, je manque de motivation, qu'est ce que je fous bordel ?
Voilà, dossier classé.
Mon powerbook 15"2 m'attend à la maison ! Obligé, changement de programme, je rentre en Anjou demain !
Fatigué, fatigué... 7h du mat' ... Résister à l'appel de Morphée ?.. Lourdes paupières... lourdes paupières... (je me répète, c'est la fatigue) Je sombre.
Décidemment les yeux c'est magiques. Même le sommeil passe par eux. Ouverts - fermés. Jour - nuit.
Enfin tout ça pour dire qu'une fois de plus, j'ai continué ma nuit lors de mon trajet REResque matinal vers Poissy. Mais surtout pour fixer par écrit un petit détail qui a le don de me mettre de bonne humeur pour la matinée : l'expression d'accomplissement que trahit le sourire de celui qui me réveille d'une tape sur l'épaule au terminus, comme s'il venait de me sauver d'une mort certaine...
Trop bon :-)
(J'adore les yeux ^^)
Regarder quelqu'un dans les yeux... ça n'a rien d'insultant, c'est même la moindre des choses quand on s'adresse à quelqu'un. Mais quand on ne s'adresse pas à la personne visée, quand on ne la connait pas forcement ? [...]
On balaye notre regard sur tout ce qui est susceptible de le retenir plus d'une seconde ; et on a vite fait le tour quand celui-là est cloîtré dans un wagon. Personnellement, entre une paire d'yeux et le siège en sky orange d'en face, le choix est vite fait. Alors je regarde, je scrute les paires d'yeux qui me font face, changeant d'objectif au rythme de mes clignements de paupières, jusqu'à ce que mon regard se trouve englué, fatigué d'osciller d'une tête à l'autre, ou par goût peut-être, peu importe.
On le sent toujours quand quelqu'un nous regarde. C'est pas facile à expliquer mais le fait est là, on le sent. Et on ne peut s'empêcher, va savoir pourquoi, de regarder à notre tour la personne qui a osé plonger dans nos yeux sans se munir de la moindre autorisation. Donc inévitablement, les deux regards se croisent. [...]
Et presque à chaque fois, c'est celui qui a engagé ce duel insoutenable qui cède au bout de quelques centièmes de secondes qui parraissent une éternité, par reflexe... Mais si moi, scruteur effronté, je ne détourne pas aussitôt le regard, c'est la victime de mes yeux qui s'en charge, avant de jeter maladivement un oeil dans ma direction toutes les 5 secondes, pour voir si j'ai enfin cessé.
Ce n'est pourtant pas si douloureux ! Enfin bref, je ne sais même pas pourquoi j'écris tout ça.
Je constate avec curiosité que la fréquence de mes mises à jour bloguesques est inversement proportionnelle à celle de mes sorties. J'imagine que c'est l'égoïsme inhérent à la nature humaine qui suscite chez moi cette auto-censure. Garder les meilleurs instants pour ne pas risquer de les entacher de l'incompréhension d'autrui. Egoïsme donc... réserve aussi, de toute évidence. Voilà ici, en guise de compensation, une liste de mots qui mériteraient chacun tout un article, voire beaucoup plus...
Apple — happy birthday — gaspacho, fondants au chocolat et champagne — roller — bigmac — Lady killers — magie toujours — Gustave et sa fusée — bain ensoleillé — Beaubourg — tartare — scooter...
Bien sûr ça n'a l'air de rien comme ça, et pourtant.
De temps en temps, c'est surprenant comme il est bon de se forcer un peu, ou tout simplement de se laisser faire.
On en parle finalement très peu, et c'est bien dommage, car qui ne s'est jamais réveillé en sueur un matin, le souffle court, obsédé par cette question existentielle : « Comment diantre vivent les libellules lapones ? » (Bien entendu, vous n'avouerez pas...)
Eh bien moi, j'ose affirmer que davantage d'information sur ce sujet qui nous concerne tous, de manière intime, permettrait d'améliorer significativement le sommeil de chacun. C'est donc dans une démarche purement altruiste que je me propose, en toute humilité, de vous livrer ces renseignements rares qui apaiseront vos nuits bien mieux que n'importe quel matelas Bultex et Cie.
J'en vois certains bouillir d'impatience tandis que d'autres succombent déjà au soporifisme préambulaire — ce qui est en somme un raccourci vers le résultat espéré. Je me permets de vous signaler que l'accessibilité de ces informations n'est pas à la portée du premier venu. Google lui même avoue son ignorance sur la délicate question...
La libellule lapone (laponica libellula, sisi !) doit sa survie à son ingénieuse
Une semaine de manque de sommeil se termine encore. Mais comme il m'en faut toujours plus, j'ai cru bon de rajouter à cela une nuit de 4 heures entre hier et aujourd'hui ; tout ça parce que j'avais décidé de rentrer en Anjou ce weekend, et que j'avais aussi décidé de faire la rando roller du vendredi. Quand on aime, on ne compte pas, dit-on. J'irai même jusqu'à avouer que ça m'a fatigué physiquement... un peu. In any case, je remets ça dès que je peux. On prend les mêmes et on recommence.
Donc levé 6h00 pour sauter dans un train. Enfin c'est ce qui était prévu parce que mon réveil a eu la bonne idée de ne pas me tirer du sommeil à l'heure — je n'aurai pas la mauvaise foi de dire qu'il n'a pas sonné — je me suis donc résolu à en trouver un autre (un train, pas un reveil... je sais bien que c'est pas palpitant comme blog, mais un petit effort, quoi ! Et moi, ça me fait passer le temps d'écrire). Mon choix — forcé — s'est donc porté sur un trajet de 3 heures et des brouettes, au lieu d'une heure 10 :/ Je me suis rendu compte, en me jetant dans le premier wagon alors que les portes se refermaient déjà, que je n'avais pas composté mon billet, et que j'avais oublié ma carte 12-25, donc là je prie pour qu'on ne me contrôle pas... Pourvu que les contrôleurs SNCF ne lisent pas mon blog.
De jolies prairies ennuagées à la Windows XP défilent par la fenêtre...
Il s'en est passé des choses cette semaine dans ma vie et ma tête.
Y a pas à dire, la chaleur ça leur fait tourner la tête. A peine 35 degrés dans un métro grinçant et on entend les petites vieilles délirer :
— Ils pourraient quand même les huiler leurs métros !
— Pouet pouet !
Il est 8h50, coincé dans un train immobilisé à Saint Lazare. Je suis parti de chez moi à 7h50 et je ne suis pas près d'arriver... C'était bien la peine de me presser. Pour une fois que j'avais quelques minutes d'avance.
Certes cela me permets d'écrire un peu pour passer le temps, mais j'aurais préféré commencer la semaine différemment. Parce que casser la routine c'est une chose, mais il y a des limites.
Première rando-roller.
Soleil généreux.
Agréable compagnie.
Inoubliable.
Vivement la prochaine.
Cette nuit je me suis réveillé en sursaut à 3h du mat', croyant que quelqu'un avait sonné à la porte. Un rapide coup d'oeil déjà à moitié refermé sur ma montre suffit à me replonger dans mes rêves.
[...]
C'est seulement en sortant vers 6h55 que j'ai vu ce garçon assis sur mon palier. Le déclic de la serrure qui se ferme l'arracha à un sommeil que je devinais fort peu profond.
[...]
Et il m'adressa ce regard, humide et pénétrant, empli d'une détresse contagieuse.
[...]
Partagé entre l'envie de lui demander inutilement s'il allait bien et la volonté de n'arriver pas trop en retard au bureau, je finis par descendre l'escalier la gorge serrée, me transformant un peu malgré moi en ombre insensible des transports en commun.
Le weekend est déjà tellement loin...
Si je connaissais la date de ma mort, je pourrais en souhaiter l'anniversaire tous les ans... quel dommage !
— Ca va bien ?
— Comment vas-tu ?
— Ca va ?
Mais qu'est-ce que les gens ont tous à me demander si je vais bien aujourd'hui ? J'ai pas l'air d'aller bien, c'est ça ? Pourtant j'ai bien dormi cette nuit, je suis bien nourri, j'ai toutes mes dents, il y avait de l'eau chaude ce matin donc je suis propre, rasé de près.
J'ai pas mis de cravate, ça doit être ça. A moins que...
Une idée débile — donc qui a tout à fait sa place ici — qui a germé pendant la nuit. Si on compare le passage noir et blanc --> couleur au passage 1D --> 2D, alors il doit bien exister une troisième dimension de la couleur. Maintenant, du concept à la représentation pratique, mes neurones nocturnes n'ont pas supporté l'effort. Donc au risque d'abandonner une idée révolutionnaire, j'ai cédé aux avances de Morphée.
Je m'absente pour un court moment. Le temps d'avoir un acces internet dans mon nouvel appart... donc 1 mois min, 2 mois max. Voilà ++
Plus qu'une semaine de cours !!! Pour toute la vie ! Enfin ! Je commençais à craquer !
J'emmenage à Paris dans une semaine. Vivement dans une semaine. Et puis stage de 6 mois, et puis après la vie active. Pas de quoi se stresser quoi.
Il n'est pas nouveau que l'odeur que la terre dégage quand il commence à pleuvoir m'est des plus agréables. C'est toute une ambiance d'assister à un début de pluie. Dans le même genre, il y a le parfum de l'herbe tout juste tondue... Eh bien tout à l'heure, pour la première fois de mon existence, il s'est mis à pleuvoir alors que je passais à côté d'une tondeuse en marche, qui d'ailleurs avait l'air pressée d'en finir avec sa pelouse. Nature à peine mouillée, herbe à peine coupée, c'est tellement peu de chose, mais ça m'en évoque tellement.
Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mto n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.
Mardi soir, apres deux jours de répétitions à l'arrache, Caro et moi-même interprétions les Contes de Ma Mère l'Oye de Maurice Ravel, 5 pièces enfantines pour piano 4 mains, mais des pièces de concert néanmoins.
I - Pavane de la Belle au bois dormant
II - Petit Poucet
Il croyait trouver aisément son chemin par le moyen de son pain qu´il avait semé partout où il avait passé ; mais il fut bien surpris lorsqu´il n´en put retrouver une seule miette : les oiseaux étaient venus qui avaient tout mangé.
III - Laideronnette, Impératrice des Pagodes
Elle se déshabilla et se mit dans le bain. Aussitôt pagodes et pagodines se mirent à chanter et à jouer des instrument: tels avaient des théorbes faits d´une coquille de noix; tels avaient des violes faites d´une coquille d´amande; car il fallait bien proportionner les instruments à leur taille.
IV - Les entretiens de la Belle et de la Bête
- "Quand je pense à votre bon coeur, vous ne me paraissez pas si laid." - "Oh! Dame oui! J´ai le coeur bon, mais je suis un monstre." - "Il y a bien des hommes qui sont plus monstres que vous." - "Si j´avais de l´esprit, je vous ferais un grand compliment pour vous remercier, mais je ne suis qu´une bête...
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...La Belle, voulez-vous être ma femme?" - "Non, la Bête!..."
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- "Je meurs content puisque j´ai le plaisir de vous revoir encore une fois." - "Non, ma chère Bête, vous ne mourrez pas: vous vivrez pour devenir mon époux!" La Bête avait disparu et elle ne vit plus à ses pieds qu´un prince plus beau que l´Amour qui la remerciait d´avoir fini son enchantement.
V - Le jardin féerique
NewLook pour le site, newlook pour caiLus. J'ignore si on vous a retiré des dents de sagesse mais vous avez au moins une personne de votre connaissance qui est passée par là ; rappelez-vous son air de hamster fatal à la sortie de l'opération. Ben moi en ce moment c'est la même chose, mais d'une seule joue. L'asymétrie, c'est charmant.
Enfin voilà, je me portais très bien avant d'aller prendre des nouvelles de mon dentiste, mise à part une carie de rien du tout. J'étais son premier patient de l'après-midi et le docteur sus cité avait visiblement besoin de tester ses nouveaux instruments ou envie de se défouler. A peine avais-je ouvert la bouche qu'une seringue vient se planter dans ma gencive. Certes me voilà anesthésié mais tant de précautions ma laissent envisager le pire. Commence alors l'inventaire de toutes les fraises. Pour une fois que je ne ressens rien, je savoure le spectacle : le bruit plus ou moins aigu des instruments de torture, l'odeur de dent brûlée, rien ne m'échappe. Un vrai bonheur.
Sauf que j'ai pas dormi de la nuit parce qu'une fois les effets de l'anesthésie dissipés... Enfin je ne désespère pas que ma joue dégonfle un jour et que la douleur stoppe.
J'ai battu mon record de non-activité bloguienne. Désolé si j'ai manqué à quelqu'un — j'avoue ne pas me faire trop de soucis de ce côté-là — mais j'ai des circonstances atténuantes. Profitant de quelques jours de vacances j'ai changé quelque peu l'allure de mon site. Pourquoi ? Pour changer, tout simplement. Le resultat est presque aussi rajeuni que si j'avais utilisé une truelle et la dernière crème anti-ride lifting total aux Q-enzymes B156 d'ADN végétal. Saisissant non ? hum...
J'accepte avec plaisir toute remarque, constructive ou non.
Ce soir, pour une fois j'ai envie d'écrire. Ça ne m'arrive pas très souvent en ce moment. J'ai envie de raconter ma vie, comme je le faisais quand j'ai commencé à bloguer. J'ai envie de commencer mes phrases par "je". Je voudrais ne plus cacher les faits, signifiants ou non d'ailleurs, qui jalonnent mon existence derrière des tentatives d'humour médiocre qui ne font rire que moi. Je voudrais comme au commencement écrire ce qui me passe par la tête, ce que j'ai fait de mes journées pour pouvoir m'en souvenir quand je me relirais un jour. J'aimerais me souvenir qu'aujourd'hui j'ai répété les 5 morceaux des "Contes de ma Mère l'Oye" de Ravel avec Caroline pour le prochain concert des élèves ; me souvenir que pour une fois je n'avais pas l'air complètement ridicule parce que j'avais bien travaillé ; me souvenir de ces fous rires à chaque fausse note. J'aimerais ressentir la sensation de bonheur ineffable que m'a procuré le soleil en inondant ma figure quand je suis rentré de mon oral d'espagnol. Je voudrais goûter à nouveau les saveurs du riz au citron et aux graines de moutarde qui m'a fait office de dîner.
Je voudrais me rappeler que ce soir j'ai eu envie d'écrire.
Au restaurant :
— Tu prends un kir royal ou un normal ?
— Bah un normal, c'est le carême quand même...
Gémeaux : si vous broyez du noir, ne restez pas dans votre coin. Ouvrez grands les yeux sur le monde.
Je suis sorti, j'ai ouvert grands les yeux, et splash la chiure de pigeon dans l'oeil.
Voilà un titre bien nul... comme quoi... enfin bon...
Je sors d'un oral d'anglais. Je déteste les oraux de langues (nan nan, pas de jeu de mots ici) mais je déteste ça à un point même pas imaginable. C'est physique. C'est même pas parce que je suis pas doué, puisqu'à l'instant j'ai bien réussi à m'exprimer pendant 20 minutes non-stop sur des sujets aussi interessants que :
- moi (okay ça c'est interessant :p)
- l'éducation de mes futurs enfants
- le 11 septembre... (c'est lourd à la fin)
Mon seul salut pour exorciser cette phobie linguistico-oralique c'est de me dire une heure avant — quand je commence à stresser ma race — que de toute façon dans une heure ça sera fini. C'est dingue de se dire que le temps passe toujours à la même vitesse, même pour les trucs qu'on aime pas. Un rien m'émerveille.
J'arrive jamais à trouver des titres à mes blogs. J'ai fait un peu trop de zèle en faisant la structure du site, j'aurais pas du mettre de titres, tout simplement.
Mauvaise ambiance à la maison, je décide de partir, j'en ai marre. Je roule en voiture sur des routes inconnues. J'arrive dans un petit village, charmant avec des belles maisons en pierres. Toujours en voiture, seul, j'aperçois des flics au bout de la rue, à côté de l'église. Il faut que je les évite. Je tourne à droite dans une impasse, toute petite. Je me gare. Il y a une porte au fond sur ma gauche. J'entre. Je me retrouve dans le parc d'une grande propriété, et je vois toute ma famille (argh, je suis piégé) en train de déjeuner. Le genre de truc mondain que j'aime bof, quoi. Y a même les cousins. Bien sûr, ils m'ont vu. "Allez Arthur, viens". J'ai pas envie, je fais demi tour et je me dirige vers la forêt. Les enfants (mais quels enfants au fait ? bah, who cares ?..) jouent sur la pelouse. Les couleurs sont magnifiques,l'automne dans toute sa splendeur. Pierre est en voiture, oui oui toujours sur la pelouse qui borde le bois en plein centre ville, il s'en va avec d'autres cousins. Je reste là. J'avance encore un peu et je me retourne pour faire face au chateau. Il est très grand et beau, avec de la vigne vierge bien verte. Il y a une belle statue blanche à côté de moi. Dans son prolongement, une grande allée bordée d'arbre qui perdent leur feuilles dorées. Je prends quelques photos parce que c'est vraiment tres beau. (une chance que j'emmène mon APN partout) Je souris... je me réveille.
Toujours dans un train ; il court, il court. Moi : assis sur un strapontin, quasi assoupi. Au fond du wagon, un sans-abris distrait mon conduit auditif d'un air doux. Qui sait, il pourrait finir par avoir raison du mal qui surgit dans mon surmoi... ou pas. A quoi bon ? — Plus qu'un court instant — RDV à Passy — ça ira...
J'ai aussi acheté du déo axe — oui je sais, vous n'en avez rien à battre, mais je vous force pas à lire de toute façon alors un peu de retenue !! — le déo qui « stimule l'attractivité d'un homme ». Franchement je vois pas la différence, moi qui m'attendais à ce que ça soit comme dans la pub... rien. Serais-je naïf ?
J'ai bien peur que ceci soit mon dernier post qui parle de RER. Cette source d'inspiration qui jadis m'insufflait majoritairement mon exaltation bloguienne pourrait bien se tarir depuis que j'ai daigné délié ma bourse. Car oui je l'avoue, j'ai craqué. Incapable de faire face à une pulsion dépensière, j'ai acheté un iPod ; du coup, la musique emplit totalement mon esprit lors de mes trajets RERiques ne laissant que peu de place pour de basses considérations sur la richesse et la diversité du monde qui m'entoure.
A un ami qui gigotte sur place :
— t'as envie d'aller pisser ?
— nan, d'aller au Louvre
[...] o_0 !
Le train est arrêté. Matthieu, gentil moniteur de colo, se fait urbainement apostropher par Jean-Mouloud, accompagné par ses camarades du Groupement des racailles actives de Nogent le Rotrou.
(Jean-Mouloud) — Hey Matthieu, j'peux pisser à l'arrêt ?
(Kevin, au plus épais) — Ouééé ! j'te pisse à la raaaaiiiie
Amis de la finesse, bonsoir. No comment...
10 jours, pas un mot. Pourtant j'ai tout le temps envie d'écrire. Enfin voilà, ces derniers temps j'ai toutes les peines du monde à prendre suffisament de recul sur moi, alors forcément, j'arrive pas à prendre le recul sur le monde qu'il me faudrait pour bloguer abondamment. C'est sûr que d'un autre côté, je pourrais écrire tout simplement ce qui me passe par la tête, mais j'ai pas envie que mon blog, qui fait déjà peine à voir, se transforme en mauvais journal intime. Déjà que je sens bien que je saoule tout le monde là... (enfin tout le monde, c'est beaucoup dire aussi) Bon ! C'est reparti. Dans la joie et la bonne humeur.
AAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaa AAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhhhh hhhHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! Bordel de ************ ******** ************ ****** !!!!!!!!!!!!!!
'tain j'le sentais que j'allais passer une sale nuit. Zavez vu l'heure ? Je maudis la sale bande de **** ainsi que toute sa descendance qui font un bordel monstre limite tapage nocturne à cette heure. ça fait + d'1 heure ke j'arrive pas à fermer un oeil. Il sont même en train de se faire de la bouffe ! J'ai craqué, pour me venger, je viens de faire sauter les plombs comme ça plus de lumière, plus de cuisine, et je suis tranquille. Je sais, c mal. S'ils récidivent je refais sauter les plombs et je les embarque dans ma chambre comme ça ils pourrons même pas les remettre. Bon je tente de me recoucher, c pas gagné.
Eglise de St Germain — concert du COGE — 4ème symphonie de Brahms — 3ème mouvement. On l'avait pas remarqué au début, envoutés par les saisissantes progressions du premier mouvement. Pourtant on ne pouvait pas le rater ; en plein milieu, en face du chef d'orchestre, légèrement en hauteur même. Il essaye tant bien que mal de se dissimuler derrière sa partition. D'ailleurs pourquoi donc a-t-il une si grosse partition ? Enfin bon voilà, c'est un joueur de triangle... On se dit qu'il doit avoir un autre instrument ce qui expliquerait la taille de sa partition, mais non, rien qu'un triangle. Il en joue très bien d'ailleurs, là n'est pas la question, mais quand on pense qu'il a du assister à toutes les répétitions... Remarque, son voisin aux percussions a l'air de se faire un peu ch**r aussi. Il faut dire que notre brave joueur de triangle a beaucoup plus de mal à suivre la partition des autres que la sienne. Brahms s'est bien fait plez à certains endroits en tout cas ce qui redonne au triangle les lettres de noblesse qu'il n'a jamais eu.
Enfin voilà. Cela a beau être fort discret comme instrument, une fois qu'on l'a repéré, on n'entend plus que lui !
Samedi.
Du neuf. Du cinéma, Zatoichi, le samourai aveugle de Takeshi Kitano. On en ressort partagé entre l'envie d'apprendre le maniement du sabre et le désir de se mettre aux claquettes. J'adore. De la musique, la voix douce de Keren Ann, les textes de Benjamin Biolay... Des envies d'album photos. Des promenades rue Mouffetard à la recherche des dessins de Nemo...
Du moins neuf. « La dernière fois, c'était il y a sept ans ! » He beh, qui l'eut cru. Des souvenirs, encore des souvenirs, chacun bluffant l'autre avec des détails qu'on avait nous-même oubliés.
Merci Shakes :) (et un clin d'oeil pour Jean-Jacques dans son miroir)
Dans la rubrique Phrase sortie de son contexte, je propose ce soir :
« Je marchais sur le trottoir, une voiture s'arrête à côté de moi et hop ! j'me fais prendre ! »
Il s'agit bien sûr d'auto-stop — mais pourquoi précisé-je ?
Jeff, il fantasme grave sur les lesbiennes... | |
Pfff ! De toute façon, j'en connais même pas | |
Qui sait ?.. | |
Han ! Tu nous avais caché ça Victor ! | |
Bah oui, voilà, je suis lesbienne, vous savez tout... :p |
(Cailus) pffff, j'arrive pas à postionner mes calques :(
(Pattedechat) prend des trombones
(Cailus) !! j'y avait pas pensé !! c'était pourtant évident...
(Cailus) merci Papatte
Ils ont fait fort nos amis rédacteurs du 20 minutes hier. En attendant sur le quai le prochain RER pour Paris (eh oui, encore ce RER...) j'ouvre donc ce "jounal" à la page que je trouve la plus digne d'intérêt : celle des mots fléchés ! Tout se serait bien passé si un ami ne m'avait pas signalé « Hey, t'as vu Arthur, il sont vraiment trop cons, ils ont mis la réponse d'aujourd'hui au lieu de mettre celle d'hier ! ». Et il avait raison, vérifiez vous-même. Sachant ça, je les ai carrement torchés ces mots fléchés... et que celui qui se dit capable les finir sans détourner une seule fois son regard vers la soluce, à quelques centimètres en bas à droite me jette la première pierre.
Bon, j'essaye de situer un peu la scène. Je suis au ciné et, une fois de plus, je me laisse totalement manipuler par le film si bien que je ressens d'une manière trop réaliste toutes les émotions des personnages. Je sais pourtant que ce ne sont que des acteurs mais rien n'y fait ; ils jouent vraiment trop bien, je suis trop sensible aussi peut-être. Le film se termine sur une scène où une pauvre femme se rend compte que sa vie est un échec, que ses amis, son mari, ses enfants l'ont abandonnée... Là dessus je prends mon RER B direction Le campus et j'ai tant catharsisé que j'ai pleuré pendant tout le trajet du retour — Jeff m'a conseillé de trouver autre chose comme mise en situation parce que bon quand même, mais voilà. Où veux-je en venir ??? Eh bien en y repensant, déjà je me trouve con de pleurer comme ça devant n'importe qui, mais je me demande ce que je ferais si je voyais disons une jolie jeune fille dans cet état devant moi. Voilà donc la question existentielle sus-anoncée :
« Quel est le degré de compassion des usagers du RER ? »
A ce niveau, on peut presque parler d'étude sociologique...
Je suis de super bonne humeur, alors je l'écris pour me le rappeler plus tard. Comprenne qui pourra. Désolé pour le pourrissage.
Après une semaine de torture morale, je peux enfin le dire : j'ai résolu ce %#&@ de problème de programmation linéaire de stocks. Pour que j'en parle là, c'est que ça me tarabustait vraiment, mais après ce flash de génie sous la douche ce matin, mon esprit est aussi libre que mon bureau est en bordel. Well well well...
D'abord ne riez pas, le mot existe... et il s'associe bien sûr aux collectionneurs de Boules à neige, qui n'hésitent pas à qualifier leur passion d'art majeur du 20ième siècle (hem...)
Bon, c'est déjà grave, mais je ferme les yeux — que d'intolérance, mon Dieu. Mais là où je craque, c'est quand je vois à la télé une pub pour un tout nouveau magazine "Boules à neige de collection" ! « le n°1 avec son fascicule, la boule de Ploudalmézeau et un chiffon en poils de loutre véritables pour l'astiquer... pour 1 euro seulement !». He beh, où va le monde ? A quand le magazine "Balais à chiotte de collection" ? Où sont mes lunettes ? Autant de questions existentielles sans réponse...
Je renvoie les passionnés qui n'auront pas eu leur compte vers cet excellent site entièrement consacré à la neigenboulophilie :p
C'est épuisant de faire des courses. Après avoir essayé une 50aine de pulls, après en avoir replié et reposé autant, je m'avoue enfin vaincu. Je traîne mon corps plongé dans un chaud effroi vers l'arrêt de bus. 40 minutes plus tard (DAMN!!!) je monte, je souffle, je regarde autour de moi...
Mes yeux mis-clos s'arretent net sur une chouette poussette, dont l'occupant me regarde avec autant d'amiration que si j'étais la réincarnation de Casimir. Flatté par tant d'interêt, je lui souris. Et là, ce bébé qui n'a pas deux ans sourit à son tour (par politesse je présume) et d'un coup se met à rayonner de ce genre de bonheur qu'on ne peut pas refuser, comme s'il était contagieux de bonne humeur... J'exulte de joie, et ça se voit... Je suis presque gêné d'en profiter... Je ne devrais pas. Le petit bout de chou me montre du doigt en explosant de rire — pas de moquerie à cet âge, c'est merveilleux — j'explose de rire aussi. Sa mère essaye de le calmer. "Mais nan ! laissez-le, c'est trop bien", pensé-je. Se regarder sans se juger, en toute innocence, ça n'a pas de prix...
Et zut, je descends là, déjà ! Les meilleures choses ont une fin, et c'est bien dommage.
Gémaux :
Vous aurez droit à un compliment
ou à un petit cadeau que vous
n'attendiez pas...
En tout cas, s'il est vrai que je ne l'attendais pas au début, maintenant qu'on m'a prévenu je l'attends toujours... Ah c'est malin, hein !
hummm... nan, en fait c'est pas glorieux mais c'est un début... ou pas... par ici
« Mais vous savez moi je ne crois pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. Moi si je devais résumer ma vie, aujourd'hui, avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres. Des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment ou je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose. Quand on a le goût de la chose bien faite. Le beau geste. Parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque que moi au contraire, j'ai pu. Et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour. Et finalement quand beaucoup de gens aujourd'hui me dise mais comment fais tu pour avoir cette humanité ? Et ben, je leur réponds très simplement, je leur dis, c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé, aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à atteindre, le don, le don, de, de soi... »