J'aime mes rêves. Même quand le simple fait d'y penser me fait pleurer. Certains sont plus proches du souvenir que du rêve. Ceux-là même qui auraient pu être réalité, mais qui se sont éloignés de ma destiné. Rêves, souvenirs, regrets, appelez ça comme vous voulez. Quoiqu'il en soit, ils ressurgissent avec une passion toute spéciale lors de leurs dates anniversaires. Je crois à mes rêves. J'y crois. Je l'ai pourtant souvent répété, certains ne m'ont pas cru. Quel drame... Laissez-moi y croire, au moins... les vivre et les aimer.
Tout le monde est installé dans la salle de physique, prêt pour l'interrogation écrite. Une ambiance calme et sereine plane dans les locaux de Ginette. Les élèves attendent, impassibles. Un quart d'heure après le début théorique du contrôle, je me lève, sors de la classe, avance dans le couloir jusqu'à Monsieur Jouvin — mon professeur de 1ère S — planté au milieu. « Vous ne croyez pas qu'il faudrait nous donner les sujets ? » « Ah ! oui, j'oubliais ! » répond-il en souriant.
[...]
Les sujets sont donc fraichement distribués quand je demande au professeur si je peux aller chercher mes polys de physique quantique dans ma chambre « parce que bon ça fait deux ans que je n'en ai pas fait alors faut pas exagérer quand même ». Etant le chouchou, je ne suis pas surpris qu'il accepte en souriant. Je traverse la cour qui mène à l'autre bâtiment en courant. De retour cinq minutes plus tard, une envie pressante d'aller aux toilettes me saisit. Permission accordée, je me retrouve dans des chiottes en bois miteuses, assis sur le trône. Je dois tenir la porte branlante à la main pour ne pas qu'elle s'ouvre, voire qu'elle tombe. Je réalise que le sujet de physique est écrit sur la porte : c'est de l'optique géométrique toute bête. Des élèves s'acharnent sur la porte qui essayent de passer en force.
[...]
A nouveau dans la salle de cours, je fais du rangement sur ma table encombrée de mille choses et sors enfin une feuille pour commencer le contrôle.Je lis pour la première fois le sujet distribué par le professeur. Ce n'est pas le même que celui que j'ai lu sur la porte des toilettes. Il est beaucoup plus dur, je n'y comprends rien. Ma voisine de derrière me demande où j'en suis. C'est une de mes amies de lycée. Amie et ennemie à la fois : elle était touours deuxième de la classe. Ces bonnes vieilles rivalités qui poussent à l'excellence. Je lui réponds en l'engueulant comme du poisson à moitié pourri que je viens à peine de lire le sujet. Le professeur voyant ma détresse m'annonce qu'il faut traiter le sujet des toilettes et pas celui qu'il a distribué. Me voilà rassuré.
[...]
END
Toute trace de cohérence est totalement fortuite.
« Eh bien ! Non, je n’entends pas mourir sans péril ni sans gloire, ni sans quelques hauts faits, dont le récit parvienne aux hommes à venir. »
... et dans la mesure ou mon nom n'est pas encore passé à la postérité, je dois en conclure que mon heure n'est pas venue. Rien de bien scoopesque en somme. Je présente mes excuses à mes trois lecteurs qui ont interprété mon silence littéraire par une mort prématurée, avec un hommage particulier à Plouf1er qui tente une manif tout seul.
Réponse publique à ses interrogations/exigences :
- Non, je ne m'écris pas de blogs cachés égoïstement. En fait, je souhaite ajouter à mon site une nouvelle page qui sera dédiée à la prestidigitation. Je consacre donc quelques heures de mon temps libre chaque jour pour écrire et illustrer des explications de tours de magie. En ce moment, je planche sur la carte déchirée et reconstituée d'Hollingworth, ce qui est déjà assez délicat.
- Si d'autres personnes sont interessées par une newsletter par mail, exprimez-vous.
- Quant au syndicat, je vous laisse vous organiser vous-mêmes.
Bon je ne vais pas pleurer pendant un mois pour quelques blogs perdus. Je m'y remets. Et je commence ce mois de décembre par le récit des souvenirs qu'il me reste d'un rêve de la nuit dernière. Comme d'habitude, je l'écris sans analyse... J'ai griffonné quelques notes ce matin avant de boire mon café parce que je le trouvait amusant. Sinon j'aurais déjà tout oublié.
Je suis dans un institut de beauté, avec ma mère. Elle se promene et regarde différentes crèmes tandis que je fais de même. Bien que la boutique ne soit pas très grande, j'ai l'impression d'étouffer sous les produits de beauté tellement il y en a. Je me vois en train de demander des renseignements sur je ne sais plus quoi ; une femme me fait essayer une crème. Il faut croire que je suis satisfait du résultat car j'en prends un tube. Maintenant je suis en train de demander à une esthéticienne, une autre, des renseignements sur les autobronzants et fonds de teint pour homme, enfin c'est ce que je devais avoir en tête, je me rappelle exactement la formule que j'ai employée dans ma question : c'était « qu'est-ce que vous avez pour avoir bonne mine ? ». Elle me demande si je connais le produit qu'elle me montre, je dis que non, alors elle veut me le faire essayer. Pas le temps de dire ouf, à la respiration suivante, je suis allongé, nu avec une serviette enroulée autour de ma taille, sur une sorte d'autel, en plein milieu de la boutique. La femme me met un peu de gel translucide sur le visage, autour du nez puis elle prend 2 morceaux de métal, de l'argent pur je crois, en forme de briquette. Elle me les appuie sur le visage autour du nez, elle appuie fort en décrivant des petits cercles, ca fait presque mal. Oui, en fait ça fait vraiment mal. J'imagine que ça doit être une sorte de réaction d'oxydoréduction qui purifie la peau, enfin comme il faut souffrir pour être beau, il paraît, je ne bronche pas. Ca dure un temps puis elle m'abandonne pour aller faire autre chose. Je descends de mon autel en espérant qu'elle ne va quand même pas me faire payer pour ce soin qu'elle m'a fait essayer. C'est vrai quoi, j'ai rien demandé. Mais ça serait bizarre qu'elle n'en fasse rien, vu le temps qu'elle a prit.
De toute façon, tout ce rêve est bizarre. J'ai oublié la suite. J'essaierai de faire mieux demain. ^^
J'ai perdu 17 de mes blogs suite à une mauvaise manipulation. Ceux de la fin du mois d'octobre. Y a-t-il quelqu'un qui saurait m'aider à les récupérer ? Un lecteur fanatique qui sauvegarderait systématiquement tous mes articles ? Un informaticien qui retrouverait leur trace sur le web ? Quelqu'un qui serait abonné à mon flux RSS et qui aurait encore ces articles ? Ou dans le cache de son navigateur ? Récompense promise.
Vous en redemandez ? Allez donc voir la galerie complète.
Et vivent les civets !
Merci à tous ceux qui m'ont souhaité une bonne fête. Hier.
- jouer aux echecs au jardin du Luxembourg avec un ami, gagner, puis accepter de jouer avec un inconnu qui aurait regardé la partie de loin
- retenter d'écouter le récital d'orgue à Notre-Dame
- boire un mojito dans un bar, puis y faire des tours de magie
- faire du roller et puis arrêter au bout de deux minutes parce que de toute façon il fait trop froid
- que des amis s'invitent à boire des cocktails chez moi
- cuire un gâteau au chocolat
- ou une quiche aux poireaux
- qu'on me surprenne
Aujourd'hui... ou demain. Ca ira aussi...
Calme. Doux et calme. Calmant, apaisant. Rassurant. Et doux.
Je berce mes moments de solitude avec le dernier album de Mathieu Boogaerts. Sa simplicité me touche. Les paroles de plusieurs chansons me boulversent. Me rongent ? Peut-être. Et pourtant si doux. Si dur.
J'en m'en vais réécouter Une bonne nouvelle en boucle, celle-là est gaie au moins.
Dans les passages souterrains du métro de Bastille, un groupe de musiciens s'époumone sur des mélodies russes. Des touristes les prennent en photo en pensant que la France est décidément bien belle. Ils ont peut-être raison finalement.
Au dessus, un policier manque de chuter tellement il s'agite. Sur son vélo, il poursuit une voiture en sifflant et en faisant de grands gestes qui ressemblent à des bras d'honneur.
Mes yeux s'humidifient sur une musique de Demis Roussos. How pathetic.
Essoufflé, en nage, je me jette sur un des rares sièges encore libre de la nef de Notre-Dame. Le récital a déjà commencé. Je m'en doutais. Au bout de 30 secondes résonne un accord tellement plein de basses qu'il ne peut être que mauvais signe pour moi. Les applaudissements qui s'élèvent enfin viennent confirmer mes doutes. Ce fut bref donc...
Je boutonne ma veste tandis que je m'engouffre sous le ciel presque noir de la rue presque déserte. Je viens de quitter des amis qui finissent de regarder la Star Ac'. Moi je n'en peux plus ce soir. J'apprendrai qui a été éliminé un autre jour, ou pas. Je descens vers le Palais Chaillot. Je m'arrête avant de traverser les deux derniers passages piétons. Il y a quand même quelques voitures, et vu ce que j'ai bu au boulot, mieux vaut être prudent. L'homme devant moi s'avance dangeureusement vers la chaussée. Il ne voit pas les voitures, qui roulent d'une allure feutrée. Il agite sa canne blanche devant lui et s'engage. Je le rattrape, et me ravise avant de le dépasser. « Vous prenez le métro ? » lui demandé-je. « Oui. » « Je vais vous accompagner.» Je lui attrape le bras, et le guide vers les escaliers. Le couloir souterrain est long. Il doit avoir environ 25 ans. Il fait assez frais. Il est bien habillé, bien rasé. Encore des escaliers. Je ralentis pour le prévenir. Mais comment fait-il ? Nous passons les tourniquets. Il me tiens la porte. Je reprends son bras jusqu'en haut des marches qui mènent au quais de la ligne 6. Il me remercie d'une voix sincère et belle. Je suis encore là, et pourtant absent de son champs de vision. Je ne veux pas l'ennuyer en lui disant mon admiration. Un autre jour si on se recroise.
— Bon qu'est-ce qu'il fout ?
— Il est peut-être coincé dans l'ascenseur.
— Pourquoi, il ne fonctionne pas bien ?
— Non, Jean-Marie et Julien ont déclenché l'alarme tout à l'heure.
— Ah bon ! Moi je suis bien monté.
— ...
— Enfin, c'est pas ce que je voulais dire... Même si... Enfin peu importe.
Je lisais un article lundi qui traitait de l'observation. Un cours pour dessinateur. En substance, ca disait que nous voyons mais ne regardons pas assez, voire pas du tout, et que ça demande de l'entrainement. Rien de vraiment étonnant. A force d'écrire ce blog, je pensais avoir développé un sens aigu de l'observationn je me voyais dans cette deuxième catégorie des gens entrainés... ce qui est vrai seulement en partie ; je veux dire par là qu'avec un minimum de concentration, j'arrive à saisir une foultitude de détails insignifiants ou non, mais qu'il me faut ce minimum de concentration, ou au moins il faut que je sois dans une certaine disposition d'esprit. Ca n'est pas acquis, systématique.
Je réalisai ceci alors que j'essayais de me rappeler la dernière fois que je suis rentré du boulot. C'était vendredi et... euh... j'ai marché jusqu'au métro... et... bah je suis arrivé chez moi. Un récit à la fois consternant de platitude et étonnant de vérité. C'est donc vrai, je ne regarde pas. Bien sûr je connais le chemin, la place des magasins, des passages piétons... mais je ne voyais rien de tout ça retrospectivement à travers mes yeux de jeune cadre dynamique pourtant heureux d'être en weekend. Je décidai de tenter l'expérience le soir même. L'expérience, oui. Au moment de rentrer, j'orbitais — "chaussais" est mal approprié — mes yeux d'observateur aguerri, et embarquais une barrette mémoire conséquente. C'est un bloc-note et une pendule capable d'arrêter le temps qu'il m'aurait fallu, c'est sûr. [Un symbole de virilité s'est malicieusement erigé dans la phrase pécédente.] Avoir conscience de la direction du vent, de l'air pressé des passants, des prix dans les devantures des magasins, des mégots et autres paquets de cigarettes écrasés par terre, des variations d'intensité des néons qui scintillent de partout, du contenu des poubelles publiques, de leurs fils rouges qui pendouillent en dessous, des dessins que forment les pavés sur la route est une chose merveilleuse. Cette petite expérience fut d'autant plus intéressante que tous ces détails occupent encore ma mémoire avec une fidélité déconcertante. L'observation s'apprend, donc.
Mais j'ai comme l'impression qu'elle ne peut être naturelle. Le lendemain matin, je tentai de poursuivre mon entrainement. Un détail a du me faire penser à autre chose, qui a completement effacé de mon esprit la suite de mon trajet. Chaque fois que je pense, quand c'est à autre chose que ce que j'observe, je décroche...
Mais — encore un "mais", décidément — je décroche de l'observation physique, contemplative, pour plonger dans l'observation analytique, considérative. De ma conscience du monde, je digresse vers ma conscience réfléchie de cette conscience, vers les joies qu'elle m'apporte, vers les causes du bonheur. Ses raisons. Pourquoi être heureux, en fait ? Je finis par me noyer dans un torrent de questions qui me glacent les sangs. De ce plongeon ne reste souvent que la misère de ma condition qui résonne en un frisson avec le désespoir qui en est la base.
Si je ne tue pas l'observation avant de sombrer dans ses délires, c'est elle qui me tue. Résultat, je préfère ne pas prendre de risque. Alors, je m'occupe la tête. Je lis. Ou j'écris. Ou même j'écoute de la musique pour accompagner mes pas. Heureusement, il reste la musique.
Version #1 / Pharmacien.
— Bonsoir, vous désirez ?
— Bonjour, je voudrais du gel lubrifiant.
— Hein ? Pardon ? Du quoi ?
— Du gel lubrifiant.
— Ah ! Du gel lubrifiant !
Version #2 cinq minutes après, ailleurs / Pharmacienne.
— Bonsoir, vous désirez ?
— Bonsoir, je voudrais du gel lubrifiant.
— Oui bien sûr. Vous avez une préférence pour la marque ?
C'est autre chose quand même.
Je serais curieux de voir ce que deviendrait mon blog si n'importe qui avait acces à la partie d'aministration sans restriction de droits. Ne pouvant retenir plus longtemps cette curiosité maladive, je commence dès à présent une semaine "portes ouvertes".
Informations pratiques ? Ah oui, tout de suite. Partie administration sur www.cailus.net/admin, user : youpi, password : tralala.Il est evident que pour des raisons de "fair play" ce message n'est pas modifiable. Héhé, quand même. Pendant une semaine, les articles suivants ne seront pas de moi... Laissez cours à vos pulsions, si vous en avez, j'ai bien sûr fait une sauvegarde de ma base de données.
Weekend à la maison. Chasse au champignon. Au singulier parce qu'on en a trouvé qu'un. Comme dit maman, si les champignons n'y mettent pas un peu du leur, on n'y retournera pas l'année prochaine. C'est d'ailleurs ce qu'ils veulent, les ptits malins. En compensation à cette relative bredouillerie, les couleurs des sous bois étaient absolument merveilleuses. J'aurais tant aimer vous les faire partager, mais la batterie de mon appareil photo en avait décidé autrement.
Week-end dessin. Quelques esquisses au fusain réalisées avec ma petite sœur. Chacun croquant l'autre à tour de rôle. Des pauses de 10 minutes. Ce fut l'occasion de dépoussiérer mon chevalet qui commençait à en avoir marre de se reposer sous l'armoire de ma chambre. Les résultats de l'expérience sont... euh... intéressants.
Weekend piano. Découverte de la partition de Cordoba d'Albeniz au fond d'une pile vieux recueils et feuillets de musique. Renœud — du verbe renouer — avec les joies du déchiffrage. Tic tac tic tac m'encourage le métronome.
Moi qui me meus anonymement sur un triste trottoir ou autre quai de métro déprimé, qui entends le gémissement du mendiant qui m'implore de l'aider à survivre, ou l'apostrophe du bénévole qui quête pour une association caritative, moi qui m'enfuis en une pirouette plus ou moins adroite, moi qui ne suis vraiment pas fier, je me demande : ai-je plus de raisons de culpabiliser que la personne qui me suis et qui par chance ne s'est pas fait interpellée ?
Je fermai mon livre et me hissai hors du canapé. Dans la lanterne la flamme somnolait toujours, se partageant l'atmosphère avec les notes feutrées d'une sonate de Haydn. Cependant, quelque chose me paraissait inhabitulel bien qu'il me soit impossible de dire quoi. Dans la cuisine, j'allumai une plaque de cuisson sous une casserole pleine d'eau, puis après avoir sorti une boule de mozzarella du réfrigérateur je retournai m'assoir sur le velour vert des coussins du canapé, une Pelforth à la main. Je lisais mes messages sur mon ordinateur quand je réalisai soudain que mes yeux n'étaient qu'à dix-huit centimètres de l'écran. Je me reculai. Voilà donc ce qui troublait mon esprit, je voyais flou de l'oeil gauche et je m'en étais pas aperçu spontanement. Je retirai précipitament mes lunettes de mon nez, imaginant le carreau gauche aussi propre que si je l'avais nettoyé avec une tranche de jambon. Aucune trace susceptible de gêner ma vision n'y était visible. Accusant ma paire de lunettes, j'en mis une autre sans aucun succès. Ainsi finis-je par accepter que c'est de moi que venait le problème. L'étonnement fit vite place à la peur de perdre complètement l'usage de mon oeil, peur légitime car je trainais encore une conjonctivite allergique suspecte. Mes craintes s'effacèrent alors que je goûtais mentalement à ma nouvelle vie de borgne, estimant finalement qu'un oeil plus clair que l'autre pouvait être très sexy. Je rallumai une bougie et la plaçai dans la lanterne qui s'était endormie.
Le texte de ce blog viendra dès que Fabien se sera décidé à l'écrire. Pour le moment ça laisse un blanc, je voudrais pas te mettre la pression Fabien.
J'entre dans la boulangerie pâtisserie. La boutique est bondée. Curieusement, malgré la file d'attente de six personnes devant moi, je suis tout de suite nez à nez avec une des trois boulangères qui régulent la masse des clients derrière leur comptoir. Je lui demande quels sont les pains qui se conservent le plus longtemps et je finis par lui prendre un pain de seigle, tout en me félicitant intérieurement : « j'en étais sûr que c'était les pains de seigle qui se gardaient le mieux ». Pris d'une soudaine envie de dépenser de l'argent, je commande aussi un gâteau — je ne sais plus ce que c'était comme gâteau mais il était assez gros — et je lui dis que j'aimerais bien prendre quelques petits fours, en les apercevant dans un présentoir au fond. « Je vais choisir et je vous dis ». J'ai maintenant un plateau dans la main dans lequel j'ai mis un exemplaire de chaque petit four pour mieux choisir. J'ai repéré les cinq ou six que je voulais et je me tourne vers ma boulangère pour lui faire part de mon choix, mais rien n'y fait, je n'y arrive pas. Je finis par lui dire que ça sera plus simple si je les montre directement dans le présentoir, où il y a au moins des étiquettes avec le nom des gâteaux. Elle prend le plateau et le fait tomber sans faire expres à ses pieds. Les petits fours roulent sous le présentoir. Elle, toujours souriante. Je lui plais. Je parviens à lui indiquer laborieusement ce que je veux. Des pâtisseries que je n'ai jamais vu ailleurs, proches des macarons. Toutes au chocolat. C'est au moment où je me réjouissais d'avance de ces douceurs sucrées que mon réveil s'est déclenché.
Le temps d'un voyage en métro, je m'étais lancé dans une grande carrière de profiler. Vraissemblablement parce que j'avais vu Mind Hunters la veille. Et aussi parce que certains scénarii sur des personnes de mon entourrage commençaient à s'effriter. C'est donc muni de ma truelle — objet que j'affectionne s'il en est — et d'un sac de ciment que je m'apprétais à réparer tout ça ; écrire publiquement des portraits psychologiques de mes connaissances, ceci dans le but de cerner les aspects mystérieux de leur personnalité. En imaginant cela je pensais particulièrement à mes collègues de bureau, qui se prêtent bien à l'exercice... sorti du contexte professionnel, j'ignore beaucoup de choses de leur vie, et c'est tant mieux (nan, j'déconne). Enfin voilà, comme vous le remarquez, je n'ai pas publié de tels profils psychologiques. Adieu plâtre, truelles et collègues de bureau... "Pourquoi ?" me demanderez-vous. (Ne lisez pas la suite tant que vous n'avez pas dit "pourquoi ?") Eh bien — merci de me poser la question — je vois deux raisons à ce refoulement. La première, c'est que je craignais d'être trop proche de la réalité et de compromettre mes victimes par la même occasion. Compromettre ?... oui. La deuxième raison c'est que faire le profil de quelqu'un en dit autant sur cette personne que sur son auteur... et je suis trop timide, c'est bien connu.
En ce moment je me remets au japonais. Tout seul. Mais j'aime ça.
Il y a quelques semaines je m'étonnais de voir la vie urbaine se métamorphoser. Des gens nouveaux, partout. Des jeunes surtout. J'avais oublié à quel point les conversations de deux collégiennes peuvent être insupportables le matin dans le métro quand je ne suis pas encore sorti de mon état somnambulatoire. Partout des jeunes. Avec leurs vêtements qui sentent encore le neuf, leur peau bronzée, leurs yeux sans cerne, leurs souvenirs de vacances... Le jeune n'était donc pas en hibernation durant les trois derniers mois. Il profitait de la vie, et il est revenu pour le dire. L'insolent. Et moi... moi je suis devenu vieux. Et l'automne est là.
[-5ans] Quand je pense qu'avant je ne pouvais pas choisir la température de ma douche et que j'étais contraint de faire la queue quinze minutes en caleçon dans les couloirs froids pour finalement me laver sous un filet d'eau tout aussi froid... quand j'y pense, je savoure encore plus mes affusions douchières aujourd'hui.
« Dommage qu'il ne pleuve pas, j'ai pris mon parapluie pour rien ». Cette phrase n'est pas très choquante à vrai dire. Je crois même l'avoir prononcée hier, sans me rendre compte que je disais une bêtise. Est-ce qu'on entend « dommage que l'avion ne s'écrase pas, j'ai pensé à apporter un parachute pour rien » ? Ou encore « dommage que l'immeuble ne prenne pas feu, je ne peux même pas tester cette porte coupe-feu qui m'a coûté la peau des f. » ? J'exagère en prennant des catastrophes un rien plus graves qu'une pluie d'été. Ce qui est vraiment choquant, c'est le côté égoïste de la phrase. Souhaiter quelque chose de désagréable sans se soucier des autres sous prétexte que moi, je suis protégé. Heureusement qu'on ne pense pas à tout ça quand finalement on veut juste parler météo.
Ca faisait si longtemps que je n'étais pas rentré avec le PC3. J'en avais oublié la joie de voir ce qu'il se passe dehors en transport en commun. Si j'étais rentré chez moi directement, je n'aurais pas vu ces nuages orageux qui menacent de lacher leurs munitions. Ca sent l'orage. Ca sent bon l'orage. Et ça sent bon une odeur qui me rappelle tant de souvenirs, le parfum du jeune homme assis trois sièges derrière moi. Le mâle de JPG. Je ferme les yeux, j'inspire profondément narines grandes ouvertes, je laisse mes sens s'affoler, et je rouvre les yeux sur les nuages gris qui grondent.
Ma nouvelle CB est arrivée à ma banque, mais comme c'est à La Flèche je ne peux pas la récupérer | |
Tu peux te la faire envoyer. Moi je reçois directement un recommandé et je passe le prendre à la poste. | |
Ah ? Ils n'envoyent pas d'abord un courrier pour dire qu'elle est disponible à ta banque ? | |
Non non, recommandé direct. | |
Mais c'est quoi ta banque ??? | |
(...) Heu... La Poste ! |
Mon blog affiche maintenant la météo 'en live' ainsi que la température de mon appart (enfin de Paris, quoi). C'est juste pour essayer, si vous trouvez ça moche/nul/inutile/ringard/autres — rayez les mentions inutiles — je le retirerai. Et pour les malheureux internautes qui utilisent MicrosoftInternetExplorer sachez que c'est normal si vous ne voyez rien : comme j'utilise des images .png transparentes et que votre navigateur ne les gère pas, j'ai désactivé le module.
Je viens de sortir un bout de papier et un crayon de ma poche. En ce moment même, je cherche un sujet passionnant qui pourrait entamer le capital "temps à perdre" du lecteur fidèle que tu es. Ne pas avoir encore trouvé de sujet digne de ce nom ne m'empêche pas cependant de commencer à en parler, car si l'appétit vient en mangeant, j'imagine que l'inspiration vient aussi quand on compose. Aussi plate cette préface puisse-t-elle paraître, je te signale que j'ai quand même abordé dans ma deuxième phrase les thèmes fondamentaux que sont les passions, le capitalisme, la temporalité, la fidélité... Mais je ne vais pas fouiller dans cette direction. Pas maintenant. Et puis je ne sais pas parler de choses sérieuses autrement que superficiellement. Le thème de ce matin sera donc « faut-il vraiment trouver un thème coûte que coûte quand on est pas inspiré ? ». Et je laisse la question ouverte (héhé, pas con !).
A la demande générale (d'au moins deux personnes) j'ai modifié mes pages photos pour que vous puissiez naviguer d'une photo à l'autre sans revenir systématiquement à la planche de vignettes.
A mesure que le temps s'écoulait, il situait mieux les directions dans lesquelles il ne voulait pas aventurer le faisceau de sa lampe. A quoi bon lever le voile puisqu'il savait déjà ce qui grouillait dessous ? Fermer les yeux.
Ce matin je me suis réveillé à 7h30. Dès la première sonnerie du réveil exceptionnellement. Je me suis fait une théière de Lapsang Souchong, j'ai repassé une chemise, pris une douche, me suis rasé, parfumé, ai lavé quelques mugs et cuillères. J'ai écouté les infos, rangé la planche à repasser, glandé sur internet et puis finallement, je suis parti de chez moi à 9h00. Vraiment il n'y a que quand je me lève très en retard que j'arrive à me préparer en quinze minutes.
Je suis dans mon lit. Il fait trop chaud, il est encore trop tôt, trop de bruit dehors, tant de gens qui doivent être en train de profiter de ce début de nuit. Et moi je suis seul, avec ma conscience que je n'arrive pas ou que je n'ai pas envie de dormir. Un instant je me dis que je pourrais décrire cet état récurrent dans un court texte, me plongeant immédiatement dans une mise en abyme qui ne satisfait que moi. Mon corps entier est moite. Je me mets à guider mes pensées, des débuts de rêves. En compagnie de gens que je ne rencontre guère plus que là. Je me perds. Je suis perdu.
... se rendre compte qu'on est le seul à ne pas savoir.
A mesure que le temps s'écoulait, l'équilibre semblait s'être établi. L'espace cessait de s'agrandir et les formes de s'éclairer. Il comprennait intelligiblement voix et idées et songeait l'âme nostalgique au monde d'en haut.
Je suis de retour. Je vois que je vous ai beaucoup manqué, donc pour vous faire patienter avant de nouveaux articles et récits passionnants, je vous ai mis une nouvelle page de photos. Mais pour l'heure, j'ai RDV à La Tête Dans Les Nuages pour faire une partie de DDR. ^^
J'ai ajouté sept huit beaucoup de dessins à ma page consacrée à cet effet. D'autres arriveront très vite. J'essaie de m'affranchir un peu du style manga qui ressurgit souvent ^^ J'y suis presque.
Ah sinon, juste un détail. Comme j'entends encore régulièrement des phrases du style « mais pourquoi tu dessines que des yeux ? », je me permets d'informer les amateurs d'art-amateur que ces yeux sont cliquables et que si vous vous donnez cette peine vous verrez le dessin entier. Voilà.
Imaginons... Vous êtes en face d'une personne, disons Aristarque (dont c'est la fête aujourd'hui), à laquelle vous n'avez rien à envier. Au contraire même. D'aucuns qualifieraient cet individu hypothétique de laid, con, cormoran, ou tout autre nom d'oiseau. Bien entendu, tout ceci n'a rien de méchant, je ne vise personne en particulier ni en général.
Imaginons... Le moche et néanmoins brave Aristarque se met à bavarder avec vous, et vous entretient de quelques considérations pseudo-psychologiques dont il a le secret. Le voilà qui affirme qu'il est le meilleur, qu'il en a conscience, il se trouve plein de qualités, tant esthétiques que spirituelles. Et lui d'ajouter qu'il ne rate pas une occasion de le rappeler aux autres, ou de s'arranger pour que les autres le lui rappellent eux-mêmes. Ce n'est pas vraiment du narcissisme, car en son for intérieur il sait bien qu'il n'est pas ce qu'il aime affirmer, mais cela lui donne une certaine force d'y croire. Finalement il en serait presque touchant notre Aristarque.
Imaginez... Quelle serait votre réaction, que penseriez-vous de lui après un tel discours ? Sans doute vous diriez-vous que son comportement, sa manière de voir les choses sont positifs pour autant qu'il se sente réellement mieux ainsi. Aristarque a bien du courage tant mieux pour lui.
Imaginons... un instant qu'Aristarque s'appelle plutôt Luan (dont c'est aussi la fête aujourd'hui), qu'il soit séduisant, drôle, intelligent et qu'il vous ait tenu le même laïus. Vous en pensez quoi ? comme tout le monde : ça va les chevilles !
Si vous êtes d'accord avec moi, vous devez sentir qu'il existe une limite qui fait qu'on taxe quelqu'un de prétention ou pas. Mais où ? Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, votre avis m'intéresse aussi.
Enfin n'oublions pas de remercier Aristarque et Luan qui se sont bien prêtés au jeu.
T'es amoureuse de lui et lui de toi tu en es sûre,
trop de choses te le prouvent, et tu sens bien qu'il est mordu.
Il téléphone tout le temps, il adore ça, ça le rassure.
Tu le maternes et tu l'appelles mon bébé mon tordu.
Le hic, le détail qui pose une ombre sur votre idylle,
la broutille ennuyeuse qui pourrait te mettre en colère,
le souci qui parfois peut te faire couler l'eau des cils,
c'est qu'il va divorcer.
Mais qu'il arrive pas à s'y faire.
Souvent en rigolant il te dit l'amour clandestin,
c'est ça qu'est excitant, et tu le retrouves au Novotel.
Il te parle du hasard, de vos karmas et du destin
en te jurant tout bas que bien sur c'est toi la plus belle.
Vos nuits, assez brèves, sont passablement érotiques.
Il t'aime il t'aime il t'aime comme jamais il n'a aimé.
T'es son île, sa papaye ou tout autre objet exotique,
il t'aime il t'aime il t'aime, mais là il ne peut pas rester.
Et tu l'attends.
Tu as confiance car un jour il sera ton régulier.
Tu finis ta nuit seule devant des clips ou un Très Chasse consacré,
t'as pas de bol, à l'enfumage des terriers.
Tout d'abord tu t'offusques, et puis tu cries c'est dégueulasse.
Tu éteins en pleurant, t'as eu l'impression d'étouffer.
Le lendemain on frappe à ta chambre d'hôtel,
t'es plus ou moins maussade mais tu ouvres et tu souries.
Les roses de l'amour pour amadouer le coeur de celle que j'aime à la folie.
Voilà, tu fonds et c'est reparti.
Un week-end sur quatre/cinq tu peux le voir deux jours entiers,
t'as treize heures de trajet mais tu t'en fous puisque tu l'aimes.
Tu voyages toute la nuit et au matin t'es arrivée dans un bled en Alsace,
mais tu t'en fous puisque tu l'aimes.
Là vous vous retrouvez un peu comme un couple normal,
tu cuisines, il regarde, vous lisez la presse dans un bain.
Vous parlez un peu d'elle, il te dit que ça lui fait mal
de briser leur image de parents face à ses gamins.
Et tu l'attends.
Tu as confiance car un jour il sera ton régulier.
Tu comprends ses doutes, tu comprends qu'il tarde un peu a être à toi,
rien qu'à toi comme il te le jure.
Il va franchir le cap, il va lui dire pour vous deux.
Pas dès demain, non, mais bientôt, il en est sur.
Il te supplie d'attendre alors que tu ne fais que ça depuis bien trop longtemps.
Attention tu vas le quitter.
Oh, c'est trop dur pour lui, et toi qui ne le comprends pas,
tu ne veux plus l'entendre...
Oh tiens ça y est tu l'as quitté.
— Jeanne CHERHAL
Bonjour à vous qui nous rejoignez tout juste. Bienvenue dans notre émission Girolles et Bigoudis qui accompagne votre réveil tous les matins sur Truelle FM. Hein ! mais qu'est ce que je raconte moi !? J'ai mal dormi cette nuit, faut pas m'en vouloir. Bon, tout ça pour quoi ? Eh bien pour parler d'un album de musique que je me suis mis à écouter ce weekend. Il s'agit de "Le Fil" de Camille. Tout à l'heure entre la sortie du métro et mon bureau, écouteurs aux oreilles, j'appuie sur le bouton pour passer à la chanson suivante. Une fois. Deux fois. Tiens je l'ai en double celle ci. Trois fois. Bah ! Il déconne ou quoi mon iPod ? C'est toujours la même chanson ! A moins que... non... quand même pas... Eh si ! Après vérification, tous les morceaux commencent pareil. Exactement pareil, la même note, le même instrument. Et en fait c'est pas seulement au début de chaque morceaux, c'est d'un bout à l'autre de l'album que la même note est tenue, sans discontinuité. Vous le saviez peut être déjà, moi non ; et à cet instant j'étais comme transporté par la sensation d'avoir fait une découverte qui allait changer le cours de mon histoire, d'avoir résolu une énigme, d'être génial tout simplement. Le Fil !
C'est lui, Gérald Genty, qui a réussi l'exploit de me faire sourire en ce lundi matin avec cette chanson aux paroles si... particulières. Un pincement de lèvres, un sourire, une seconde de répis.
Y'a pas d'autruches en Autriche, si y'en a une c'est qu'elle triche
Y'a des abeilles en Autriche, mais elles habitent une aut' ruche
Ce qui n'veut pas dire qu'y'a des autruches en Autriche
J'ai un copain qu'est pauvre, mais j'en ai un aut' riche
Dans l'élevage d'autruches, mais pas en Autriche
Car je l'ai déjà dit, y'a pas d'autruches en Autriche
Mon copain qu'est pauvre fait partie d'une secte
Quand l'gourou lui dit les australopithèques
Sont encore parmi nous
L'aut' s'rallie au gourou
Si vous n'avez pas tout compris à ce que je dis ici
Retenez juste un truc en géographie :
Y'a pas d'Autriche en autruche, si y'en a une c'est qu'elle truche…
Euh triche, l'autruche… mince… je…
Au Liban y'a des bancs qui font lit
En Aveyron on peut faire de l'aviron
Dans le Finistère, ils recommencent à parler, ils avaient fini par se taire
Dans la Somme ça fait cher l'addition
Les gens de la Drôme adhèrent en associations
Dans la Nièvre on élève des napins et c'est bien
Car tout est à sa place…
Y'a pas d'autruche en Alsace !
[…]
Unborn
Wrapped in yourself
No sense in waiting for anyone else
Go then roll down the road
No one will follow I’m sure
Winters gone and shown me a sign
Killing me softly encased still in time
Watching and waiting
Someday I’ll come back I’m sure
Don’t waste your time with me
I’m half crazy can’t you see
I’m frozen in my fantasies of this death and birth of mine
Sorrows what’s left of her mind
Pull up your boots for the very last time
Seaward crossing the shore
Opening blues from its door
Now you’re all by your self
No sense in waiting for anyone else
Go then walk down that road
Cause No one will follow I’m sure
Don’t waste your time with me
I’m half crazy can’t you see
I’m frozen in my fantasies of this death and birth of mine
— Niko
- Acheter du fromage de brebis sur le marché
- Découvrir en pleurant de nouvelles chansons de Lynda Lemay
- Boire une pleine théière
- Aller chercher des patisseries en roller pour le gouter
- Entendre ma mère s'inquiéter pour moi au téléphone
- Me faire un chocolat chaud bien épais avec du chocolat patissier et plein de sucre
- Finir le dernier chapitre de mon livre de chevet
- Faire le point sur ma vie enfin, le soir dans mon lit
J'ai installé enfin mon rideau de douche au dessus de ma baignoire. Vous remarquez au passage que je vous trouve des sujets toujours plus passionnants les uns que les autres. Un rideau sans prétention ni fantaisie, en plastique blanc. Tout ce qu'il y a de plus commun et moche. Néanmoins, il avait le premier matin une odeur de neuf qui a submergé mes sens. Les yeux fermés sous le flot continu des gouttelettes chaudes, je respirais à pleins poumons cette odeur de plastique qui me rappelait les bouées de plage. Et de fil en aiguille me voilà d'abord dans une piscine, allongé sur un matelas pneumatique, rêvassant tout simplement, puis peu après baignant dans la mer, ebloui par le soleil trop généreux pour mes yeux à peine réveillés. Je me vois maintenant sur une île du pacifique, dans une baie protégeant jalousement son eau turquoise. J'ai de l'eau jusqu'à la taille et je regarde couler une cascade géante au loin, sans me rendre compte que tout ceci ressemble à un casting pour Tahiti Douche. Je sors la tête de la cascade, je coupe l'eau, j'attrappe une serviette. Retour à la réalité. Ah ! attendez... on me signale dans mon oreillette-conscience-pro qu'il y a des promos sur les colonnes de douche hydro-massantes chez Lapeyre jusqu'au 15 août.
il faut les aimer aussi...
... mais elles y mettent de la mauvaise volonté, c'est indéniable. Ne vous méprenez pas, je n'ai rien contre elles et elles n'ont pas besoin de moi pour assurer leur réputation de toute façon.
Hier soir au macdo — oui je sais c'est mal — nous adressons notre commande à une jeune femme à la chevelure claire, appelons-là Cindy pour simplifier. Alors qu'elle déposait sur le plateau une portion de frites, qui ferait se pâmer n'importe quelle diététicienne, nous ne manquons pas de lui faire remarquer poliment que nous avions demandé des potatoes, nourriture autrement plus saine... Cindy accuse le coup, visiblement choquée de notre cruauté, et s'en va vers le coin friteuse. Elle en profite pour parler avec Kate de son dernier vernis à ongle, puis revient quelques trois minutes après avec une nouvelle portion de frites. Elle se reprend juste avant de la poser sur le plateau. Mais trop tard ! Nous l'avons prise en flagrant délit. Notre Cindy refoule une envie de frapper sa paume sur son front en gloussant 'Oops ! Qu'est ce que je suis gourde ! Hi hi hi !' et nous finissons enfin par avoir nos pommes de terres grillées. Tout ça pour ça, oui.
Je sais bien que ce n'est pas grand chose, mais j'avais décidé de me la faire, c'est fait.
Bien involontairement, je me suis trouvé hier dans une situation assez... amusante. Enfin surtout pour les autres. Voyant l'heure de la séance ciné approcher à grands pas, je chausse mes rollers en vitesse, je jette une paire de chaussures qui traine sous mon lit dans mon sac à dos et je file vers le mk2 Beaubourg.
Une fois arrivé, force m'est de constater que je suis vraiment rapide — hihi, j'adore dire des trucs comme ça — j'ai donc dix minutes à tuer avant l'arriver des autres. J'en profite pour retirer mes rollers et mettre mes chaussures... Oh ! Suprise, je découvre une paire dépareillée dans mon sac à dos. Well, je n'ai pas vraiment le choix. Encore heureux que je n'ai pas deux chaussures gauches ! C'est vraiment du plus bel effet. Vais-je lancer une mode ?.. En tout cas, Fabien et Eric n'ont même pas remarqué avant que je ne leur dise.
[MàJ] Depuis ce film, j'éclate en sanglots chaque fois que j'écoute Blonde on blonde de Nadasurf.
La question a de quoi surprendre, et peut-être même piquer la curiosité du lecteur fervent. Vous qui n'avez jamais eu besoin d'acheter la moindre vache — et toi, là, qui n'en a même jamais vu une vivante — vous contrefichez éperdument bien sûr de ce genre de pseudo-torture énigmatique méta-existentielle. (En aparté, vous faites bien de le remarquer, ceci est un blog où j'ai décidé d'accumuler inutilement des mots et adjectifs totalement superfétatoires ; ça faisait longtemps que je ne m'étais employé à cette gymnastique littéraire.)
Comment donc allons-nous en arriver là ? Eh bien c'est très simple. Tout vient du fait que les vaches parlent assez mal français. Surtout quand on se rapproche de la péninsule ibérique. A celà se rajoute une réalité troublante : avant que les années et les déformations de la langue viennent s'en mêler, nos pauvres vaches espagnoles illettrées étaient de braves et bourrus Basques espagnols, ce qui octroie soudainement plus de signification à la fameuse expression à ceux qui en avaient oublié l'origine. Ceci étant acquis, je présume que vous voyez sans problème la suite du raisonnement... Je me permets néanmoins d'ajouter l'expression « lache-moi les basques ! ». Ainsi la qualité de mon syllogisme aura vite fait de prouver aux plus sceptiques d'entre vous le 'pourquoi' de la question initiale. (Même qu'on les achetera par paire !) Et peut-être bien que demain, qui sait, les baskets parleront espagnol. Hey dis, c'est pas dingue ça ?
[22:40:57] c'est malin tu vois
[22:41:13] j'ai décidé de renommer l'Eurostar en Ligne 15
[22:41:19] la RATP le rachète
[22:41:31] Waterloo en Zone 5
[22:41:38] et hop, c'est Paris qui a les jeux
[22:42:08] ça tient la route
On distribue une carte de plus à chaque tour... Ah ! C'est pour ça que ça s'appelle l'ascenseur ! | |
Voiiiilàààà ! | |
Et pourquoi on a pas appelé ça l'escalier ? | |
Bah parce qu'à la fin on redescend. | |
(...) |
Après avoir remercié mon gardien d'avoir réceptionné les deux colis que j'ai reçus cette semaine, alors que je me dirigeais vers le métro, celui-ci m'adresse aimablement depuis le hall de l'immeuble :
— Bonne journée.
— Vous aussi, réponds-je poliment.
— Merci, vous de même.
Il est vraiment trop fort. ^^
Je voulais vous parler d'un de ces évenements anodins auxquels j'assiste tous les jours et puis je me suis dit que ce n'était peut-être pas une bonne idée ; Je ne parviendrais sans doute pas à vous faire partager l'ambiance qui régnait au terminus de la ligne 3bis, les commentaires des parisiens pestant alors que le conducteur du métro annonçait pour la deuxième fois qu'ils devaient descendre de la rame et monter dans le train du quai d'en face. Vous auriez certainement pu imaginer ce moment où, entassés et dégoulinants, attendant le départ, nous écoutions retentir le signal qui nous indiquait que le train que nous venions d'abandonner allait quitter la station, évidemment sans voyageur. Mais je n'aurais pas réussi à décrire d'une manière suffisament théâtrale l'arrivée de cette blonde — j'y peux rien moi si elle était effectivement blonde — qui descendit les marches quatre à quatre et se précipita en courant entre les portes qui se refermaient déjà, visiblement heureuse d'avoir accomplit cet exploit. Joie qui fit place à l'étonnement d'être seule dans le wagon, puis à la surprise de voir que le métro d'en face était plein à craquer, puis enfin au ridicule et à la peur, alors qu'elle comprenait ce qui lui arrivait et que le train se mettait en marche, sous les fous rires généreux de la foule qui se détendait enfin. Peut-être bien que je vous en parlerai finalement...
A deux jour à peine du jour le plus long de l'année, collé à mon siège par la transpiration collective des quinze participants d'une réunion qui dure depuis 9h dans une salle mal climatisée, j'assiste, stupéfait, au singulier spectacle d'un orage soudain qui ne fait ni plus ni moins que masquer le soleil, nous plongeant dans une obscurité qui n'est pas sans rappeler la nuit, chose d'autant plus surprenante qu'il n'est que 16h.
Celà me conduit à deux constatations :
- Si on continue à perdre six heures de soleil tous les deux jours, on va vite se sentir au pôle sud.
- Je viens d'écrire la phrase la plus longue de mon blog.
Profitant du climat de fête qui enrobait encore ce lendemain d'anniversaire je voulais m'offrir un t-shirt turquoise qui me plaisait bien sur le net...
Mais ma transaction bancaire n'a pas fonctionné. Après un coup de téléphone à ma banque qui m'assure que tout est en ordre, une pensée point — du verbre poindre — dans ma tête qui me suggère d'utiliser IExplorer plutôt que FireFox. Bien bien, allons-y, je clique sur l'icone du navigateur sus-nommé, j'attends cinq minutes que la fenêtre s'ouvre — comment ça j'exagère ? — et je m'empresse de retenter ma transaction.
Han ! y a plus ma taille !! Je suis déçu. Pour la peine je ne prendrai pas non plus le t-shirt couleur kiwi et le noir que j'avais aussi repérés.
Faut-il que je vois dans cet acte anondin un signe ? Pourquoi pas mais qui voudrait dire quoi ? Que je suis trop dépensier ? non. Que le turquoise c'est moche ? j'aime bien moi, je trouve ça frais et bienvenu pour l'été qui approche. Qu'en achetant un t-shirt fabriqué en Asie je contribue à la précarité d'enfants qui se sont usé les doigts et les yeux pour assembler ces quelques morceaux de tissus ? euhhh... Que les achats par internet ne sont pas si sûrs ? muhf. Que je ferais mieux d'arrêter de jouer les fashion-victims ? Ah ! Oui, sans doute...
Lu sur la porte du gardien :
« Mme X. me remplacera le samedi 11 juin inclus. »
(...)
... de sourires.
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... Kevin ! Aujourd'hui c'est la Saint Kevin donc. Etymologie celtique : "coemgen", le bien planté.
Je continue la publication de ces poèmes dont j'ai parlé plus tôt. Trois strophes, trois auteurs encore.
Sur une mélopée syncopée, belle, rythmée,
Je bouge et je m'oublie, je sombre dans la danse,
Ce langoureux vertige qui me mène à la transe.
Bientôt un nouveau monde apparaît, sublimé
Pour un court instant, transformé je me retrouve,
En électricité, vive et incontrolable.
Cette étrange euphorie sera-t-elle durable ?
Ou n'est-ce qu'un rêve, une folie que je couve ?
Qu'importe ! Et en m'abandonnant à la magie
J'oublie même' ce souci, la durée, que m'importe ?
Je joue, ris, je vis, la musique me transporte ;
Assez d'introspection, ne pense plus, agis !
© Jeff, caiLus, Yann
[MàJ] Voilà, ils ont pris leur temps, mais elle est arrivée.
— Mais c'est contre-nature !
Qui sommes-nous, qui sont-ils ces gens qui savent ce qui est naturel et ce qui ne l'est pas ? Qu'on m'apporte le recueil des choses qui se font et de celles qui ne devraient même pas exister. J'ai parfois du mal à accepter l'intolérance et l'étroitesse d'esprit, bien que cela sonne contradictoire. Loin de moi cependant l'idée d'écrire des propos négativement critiques.
J'ai envie de parler d'épilation (Ah ! enfin un rapport avec le titre). D'épilation masculine. Rien de bien technique, je ne m'y connais pas suffisamment. J'y pense, donc j'en parle, en toute simplicité. "Mais qu'est ce que tu as besoin de toucher à tes poils ? Un homme ça a des poils !" Oui certes, enfin une femme aussi, et personne ne lui dit rien si elle veut les épiler, ou les raser, peut importe. "Mais c'est pas pareil, une femme a besoin d'être feminine [argument qui tue], pourquoi tu voudrais t'épiler toi ? C'est contre nature." Mais se couper les ongles ou les cheveux, c'est contre-nature aussi dans ce cas ! Et puis pourquoi une femme se raserait les poils et se laisserait pousser les cheveux, et un homme ferait le contraire ? C'est du n'importe quoi ! Oui en effet. On se coupe les cheveux néanmoins... Parce que c'est plus beau, d'une part, et que même les hommes aiment être beaux. Parce que c'est pratique ! Parce que c'est hygiénique ! Parce que c'est agréable ! Les raisons ne manquent pas, et pas une d'entre elles n'est pas transposable à l'épilation masculine. Après pour ce qui est de la coupe, c'est une question de goût... Voilà ce que j'avais envie de dire.
Je termine mon texte par Grenouille. Je me suis rendu compte en effet que je n'avais encore posté aucun article mentionnant ce mot et je trouvais ça fort dommage.
Je voudrais partager avec vous un souvenir que j'ai retrouvé en faisant un peu de rangement. Il s'agit du fruit de longues heures de TD, où avec trois amis nous co-écrivions de temps en temps des poèmes.
Celui que je publie ici est composé de quatre strophes d'auteurs différents. Ca donne un résultat sympathique. Je vous laisse apprécier vous-même.
Une fois encore, amis, régalons-nous du Verbe,
Enivrons-nous ! De "poésie", rimons en herbe,
Puisque s'il faut forger pour être forgeron,
C'est en mirlitonnant qu'on devient mirliton.
Mais il me fait vraiment braire son verbe à la con,
Casons le très beau Tartarin de Tarascon.
Je veux explorer le rêve, voyage interlope
Dans des lieux interdits, étranges, hétérotropes.
Ô verbe, terre d'évasion, beauté insolente,
Que n'ai-je vécu que pour la vanité lente
Que procure ton éphémèr' désuetude.
Pourquoi m'étendre dans ces vaines platitudes ?..
Trois voix, trois pensées, trois idées, trois sensations
N'ont pas su pour cette fois chanter à l'unisson.
C'est regrettable, amis ; que cet alexandrin
— le dernier — nous inspire : nous ferons mieux demain !
© Yann, Jeff & caiLus
J'arrive en avance. Je prends mon billet dans le distributeur automatique, je le composte. Un coup d'oeil sur le panneau d'affichage... rien... Je vais chercher un quick®... Je tombe sur la stagiaire de service, damned ! [10 minutes plus tard] Je marche en direction du TGV. Coup d'oeil sur le tableau d'affichage... yes, voie 4. Coup d'oeil à mon billet... voiture 5. Je marche le long du quai jusqu'à la voiture en question. Je rentre. Comme je suis le premier, y a encore personne (puissant hein !). Je pose mon bagage dans le compartiment prévu à cet effet. Je m'installe et je commence à manger (oui, je sais; c'est un peux loozesque de déjeuner dans le TGV). Des personnes arrivent à leur tour, puis un agent de sécu passe dans le wagon et annonce quelque chose. J'ai mon iPod sur les oreilles alors je n'entends rien. Deuxième annonce. Je n'entends toujours pas que l'agent demande si quelqu'un à laisser son bagage entre les wagons... mais je finis par enlever mes écouteurs. Des filles discutent : "ils vont sortir le sac sur le quai" "Hein ! quoi ? elles parlent du mien ?" Je me lève pour aller récupérer mon sac dans le compartiment. Au même moment, l'agent de sécurité annonce "je vais vous demander d'évacuer le wagon". "On prend nos sacs ?", demande une fille. "Oui, ça vaut mieux. Sortez de l'autre côté", ajoute-t-il en barrant l'entrée."Ben il faut que je récupère mon sac, dis-je. "C'EST LE VÔTRE ?", disent les gens du wagon tous en coeur. "Ben oui" (oups la boulette)...
Pour ne pas trop blesser ma fierté je ne vous raconte pas la suite de cet incident en détail. Mais la prochaine fois, je mettrai une étiquette sur mon sac, ce qui m'évitera de me faire autant d'ennemi d'un coup, et de déranger tant d'agent de sécurité, de recevoir une amende. Rhalala, quinze minutes de retard à cause de moi
Il semblerait qu'on ne peut pas poster de commentaires sous InternetExplorer pour le moment... je vais essayer de réparer ça... Désolé
Mon frigo et mon lave-linge viennent d'arriver, suivant de très peu mon lit. Il ne manque plus qu'une table et quelques chaises pour que mon nouvel appart soit complètement fonctionnel ! Remarque, pour la table, une collègue de bureau vient de me donner une astuce : je dégonde une porte et je la pose sur deux treteaux après avoir retirer la poignée. Classe ! En tout cas n'hésitez pas à vous inviter.
Soit P(x) la probabilité pour un individu âgé de x année de mourir le lendemain.
Visualisons mentalement si vous le voulez bien la courbe représentative de P(x) en fonction de x ≥ 0. Cette courbe est décroissante au voisinage de 0 et convexe. Elle admet un minimum local situé avant 10 ans. Elle croit avec les risques auquels est confronté notre individu, atteint un maximum local, puis décroit avec la sagesse... Bien entendu elle finit par recroitre et s'approche furieusement de 1 quand x dépasse les 100 ans.
Il paraîtrait, de source sûre, que le maximum local correspond à 23 ans !! C'est donc dans la nuit du 15 au 16 juin 2005 que ma probabilité de mourir le lendemain est maximale. Oh que j'ai peur.
Mon dossier de location a été retenu. Je suis donc officiellement l'heureux futur locataire d'un studio de 40m² dans le 11ème arrondissement. Rue du Chemin Vert. Je prends possession des lieux le 23 mai. Voilà, c'est tout, mais c'est pas rien.
Je m'souviens on avait des projets pour la terre
pour les hommes comme la nature
faire tomber les barrières, les murs,
les vieux parapets d'Arthur.
Je suis dans le bus. J'écoute les impromptus de Schubert (opus 142 n°1 en ce moment) tout en jetant un regard alerte par la fenêtre, enfin juste à moitié, car il faut bien que j'écrive en même temps. Tiens, le bus est presque vide. C'est rare à cette heure-là. Le ciel s'est couvert un peu, mais pas suffisamment pour ne pas sentir l'été qui approche. C'est la première fois de la semaine que je rentre du boulot sans avoir le soleil dans les yeux. Une asiat de trente ans est assise à ma gauche, un petit blondinnet boutonneux en face, beurk. Ah ! on passe devant la boulangerie 'la gerbe d'or'. Y a un type avec un Tshirt RG 512® qui vient de rentrer. C'est pas des fringues de tapette ça ? Il a pas l'air pourtant... Ah si, finalement, plus de doute (opus 92 n°3). Le vent se lève, les acacias sont tout branlants, comme terrifiés par le visage (d'ailleurs caché) de Darth Vador qui fleurit (si je puis employer ce verbe) sur toutes les affiches publicitaires. Wahou, le bus est presque plein maintenant... Mais que le temps passe vite en ma compagnie, je descends au prochain arrêt. Je range mon carnet. Merci de m'avoir accompagné, bye.
Je fais ce que je veux, c'est mon blog ! J'ai même le droit d'écrire des trucs nuls !
Je viens de me relire, et je préfère vous dire tout de suite que l'intérêt de ce post est assez limité.
Se poser des questions, c'est bien. Je suis convaincu que c'est indispensable pour son équilibre même. Enfin, ne nous étendons pas trop dans l'énonciation de truismes... allez, si, pourquoi pas. Lire les questions des autres, c'est pas mal aussi. Ca permet de savoir ce qu'ils pensent d'une certaine façon, ça permet aussi de se les approprier en se les posant soi-même. Lire les réponses apportées par autrui, ça me semble insuffisant. La réponse doit venir de soi, la réponse est en toi. Il va de soit que je parle plutôt de questions existentielles que de vérités scientifiques. Je sens que je suis encore bien parti pour écrire un blog chiant... Well, il n'y a pas longtemps, je cherchais un petit texte que je me rappelais avoir écrit — le texte que je viens de publier pour être précis — je le cherchais dans ma poche intérieure gauche de blouson. Je l'ai vidée plusieurs fois, tellement j'étais sûr qu'il devait s'y trouver... mais non, rien. (Le lecteur perspicace se dira que l'ayant déjà publié, je l'ai sans doute retrouvé, brave lecteur, va) Et puis le lendemain, alors que j'y repensais, comme hanté par une idée fixe, j'ai simplement quitté le referentiel de ma poche de blouson, et j'ai glissé ma main dans ma poche de droite. Et bien ce que je cherchais y était. Je vous laisse réflechir à cette formidable histoire, sûr que vous aussi vous y trouverez votre compte.
J'ai retrouvé un texte que j'ai écrit il y a quelques semaines. Je n'ai pas envie de le jeter, je ne sais pas trop où le ranger, alors je le mets ici finalement.
Je suis les yeux du Monde, qui pleurent la douleur de tous pour le bien de chacun. Je ne fais qu'un avec le Monde, je suis le Monde. Un de ses membres souffre et aussitôt j'offre mes larmes pour un soulagement global. Je pleure. Je pleure. Je pleure... comme une évidence, une nécessité. Je n'en tire aucun réconfort, aucun apaisement personnel. Je suis les yeux du Monde.
Un petit test littéraire en neuf questions pour mettre à l'épreuve votre connaissance de la langue française. Beaucoup de thèmes déjà connus, mais ça ne fait pas de mal de réviser un peu.
Avec mon score de 7/9 je ne suis pas peu fier...
NB : Pour la septième question, lire "Parmi ces expressions, laquelle est correcte"
« Il n'y a rien de pire que les amours non consommées... »
Bah tu mattes pas ? | |
Si si mais y a qu'des femmes ! | |
Et un barbu !!! |
Me voilà devant la fontaine Saint Michel, lieu de rendez-vous original s'il en est, avec un quart d'heure d'avance. Sous un ciel dégagé aux airs de début d'été, je balaye consciencieusement la place d'un ample regard circulaire : on ne sait jamais Victor sera peut-être en avance. Les gens devant la fontaine sont tous en train d'attendre, le plus souvent avec un téléphone cellulaire à la main qu'ils regardent machinalement plusieurs fois par minute. Quand ils ne regardent pas leur portable ils scrutent la foule à la recherche de celui ou celle qui est responsable de leur attente. Vu de loin ça donne un troupeau de gens assez stressés qui regardent dans tous les sens sans vraiment rien regarder, c'est exquis.
J'initiative d'occuper mon temps en descendant à l'étage papeterie de Gibert Jeune. J'ai besoin d'acheter un agenda pour ne pas me mélanger dans mes nombreux rendez-vous et autres réunions, mais je suis vite remis à ma place précaire de non-étudiant plus si jeune que ça : que ferai-je d'un agenda qui commence en septembre 2005 ? De toute façon le haut-parleur annonce la fermeture du magasin.
Je retraverse la place, interceptant les regards pleins d'espoir des attendeurs, aussitôt déçus que je ne sois pas leur messie — mais néanmoins transfigurés par mon charme — et j'arrive devant le distributeur de billets BNP. Je dégaine ma carte bancaire, tente en vain de l'inserer dans la fente prévue à cet effet. Diantre, que se passe-t-il ? me dis-je en moi-même. L'écran de la machine affiche alors N'oubliez pas de récupérer votre carte et régurgite soudainement une CB. OOOh ! Je me retourne, la personne qui me précédait a déjà filé. La banque est déjà fermée... Cette situation réjouirait les plus malhonnêtes d'entre vous (non non pas toi bien sûr, les autres) mais est quelque peu embarrassante pour une âme pure et chaste (le chaste est ici superflu, mais ça va de paire)comme la mienne. Je regarde ma montre, mon quart d'heure d'avance vient de toucher à sa fin ; c'est fou tout ce qu'il peut se passer en un quart d'heure parfois.
Le lendemain (aujourd'hui en fait) je cherche dans les pages blanches le numero de la pauvre blonde qui a oublié sa carte. Je trouve.
— Bonjour Madame, je vous appelle pour vous prévenir que j'ai trouvé votre carte bancaire hier au distributeur de la fontaine Saint Michel.
— Non, je ne comprends pas.
— Ah ? Vous n'avez pas pris de l'argent hier soir au distributeur ?
J'entends des bruits de fouillage de sac à main qui se concluent par une suite de gloussements, puis de remerciements confus. Bref — bravo si vous avez tenu jusqu'ici — je lui remets sa carte en main propre ce soir.
Well, pas grand chose à dire... Mais si y avait que ça, je ne me permettrais pas de l'écrire. Donc la nouveauté, c'est que j'ai refait mon module de schtroumpf-smileys pour les commentaires ; je me suis 'amusé' à faire une jolie infobulle pour les smileys dispo. Voilà c'est tout, rien de bien décoiffant.
... à tous ceux (et celles) qui comme moi fêtent un de leurs Saints Patrons aujourd'hui.
J'ai décidé au cas où il m'arriverait quelque chose de publier les articles cachés qui sont sur ce blog. Comme une sorte de testament. Donc si je n'écris rien pendant 40 jours consécutifs, ils seront automatiquement rendus publics.
Chacun est différent, chacun recherche son propre plaisir, personne ne s'intéresse véritablement aux autres. Par conséquent, il n'y a que souffrance, insatisfaction ; l'hostilité se répend partout, personne ne comprend personne.
[...]
Vous vous sentez seul, seulement en fonction des autres. Vous restez encore attaché à tous les autres... Et pourquoi restez-vous encore attaché ? Parce que vous attendez encore. Vous gardez encore l'espoir. Voilà ce que celà signifie.
[...]
Tous les êtres sont "autres" en réalité, il est donc vain de s'attendre à ce que quelqu'un d'autre se conduise comme "je" le désire. S'attendre à ce qu'une autre personne agisse suivant votre désir est une absurdité ; c'est contre nature. Et pourtant c'est ce que les hommes font. Et parce que cette attente est déçue, ils se sentent frustrés et insatisfaits.
DE L'AUTRE COTE DU DESESPOIR, introduction à la pensée de Svâmi Prajnânpad — André Comte-Sponville
Quasiment 9h00 et tout le monde dort !!! Ah les feignasses...
Peut-on encore affirmer que l'on veut passer sa vie avec quelqu'un quand on l'a déjà dit à un autre, avant ?
Ne sachant pas s'il
M'entend, j'attends.
Ignore-t-il que le temps n'efface
Plus aujourd'hui ce qu'il créa jadis ?
Si j'en crois mon instinct,
Il ne l'a pas oublié.
Te faut-il que je disparaisse ?
Plait-il à Dieu que sans avoir jamais été unis nous nous séparions ?
Ca fait longtemps que je n'avais pas mis à jour ma page de dessins. J'ai le plaisir de rajouter un portrait de mon ami NereO. Un autre arrivera très bientôt dès que l'heureux garçon croqué m'auras transmis un scan de son image.
Ce matin, il me semblait marcher sur un vaste champ d'ombre
Où de l'eau fleurissait, comme éclose du temps
L'instant lors commençait
Finissait-il aussi ?
Je croyais...
Mais non, ce n'était point des larmes
C'était des yeux d'ailleurs presqu'encor endormis
Puis je me demandais : ces yeux, à qui sont-ils ?
Tout baignés de lumière
Est-ce le temps qui nous observe ?
Il a plu dans les yeux, et tout s'est évanouit, comme un songe.
— EAD
Si un jour tu lis ceci, sache que ça m'a fait plaisir de te revoir. Et bien sûr comme d'habitude je me réjouis à l'avance de notre prochaine rencontre. Je t'embrasse et je pense à toi.
Pas de blog ce soir, pas le temps, mais je signale que j'ai mis une planche de photos en ligne. En un temps record — pour une fois.
Voilà, j'ai trouvé un appart. Un peu au dessus de ce que j'avais budgété initialement, mais bon, faut se faire plaisir ! Il ne sera libre qu'à la fin du mois, mais je vais survivre d'ici là.
Et puis tant que j'y suis, je me suis aussi offert un reflex numérique Canon.
Il n'y a plus qu'à prendre des photos que je mettrai rapidemment en ligne.
Je sors de l'ascenseur, tourne à droite en sortant de l'immeuble. Trente mètres plus loin, le temps de démêler mes écouteurs d'iPod, de me les mettre sur les oreilles et de lancer ma liste de lecture matinale, je bifurque à droite à nouveau. Je remonte maintenant la rue Saint Fargeau ; c'est tout droit jusqu'à l'arrêt du bus PC2, pas d'erreur possible, même en étant encore endormi. Mais ce matin, je ne dors pas. Ce matin, je me sens d'humeur un peu différente, et je ressens autrement ce qui m'entoure. L'atmosphère me paraît légère, s'offrant toute entière aux sens de tous. Marchant sous les pruniers en fleurs, je cède aux émotions que me suggère la musique ; je perçois une sorte de flux d'énergie qui prend naissance au creux de ma nuque, qui contourne mon crâne sur les côtés, remplit mes sinus et se concentre en haut du nez au niveau des yeux. D'un revers de la main j'essuie négligemment une larme. Mes pas se sont déjà synchronisés d'eux-mêmes avec le rythme dynamisant que chantent mes écouteurs. La tête haute, le sourire aux lèvres, les yeux grands ouverts, je savoure le monde.
[...]
Juste avant d'arriver à la Porte de la Villette, mon attention est retenue par la Géode. Un ciel ennuagé s'y reflète, et le soleil qui semble vouloir traverser cette voute blanche en la transperçant de quelques rayons donne l'impression que la sphère de verre va exploser sous la pression. Une vision de toute beauté.
J'ai trouvé un appart sympa rue Saint Denis. Bien aménagé, charmant, poutres et cheminé, clair. Mais c'est rue Saint Denis, alors voilà quoi.
Je suis poète moi en ce moment
Poète pouet pouet !
Mouette mouet mouet !
Les amateurs de poésie se régalent.
Une paire de gants de pécari
Un chapeau de feutre
Et un parapluie...
Sa panoplie.
Désolé de mon absence. Il faut croire qu'elle est pour beaucoup d'entre vous lourde à supporter. Je reçois de très nombreux courriers qui me demandent pourquoi ma page reste immaculée. Ceux-ci s'ajoutant au flot journalier des lettres de fans, j'ai du mal à m'en sortir. A moins d'engager quelqu'un pour mes activités de secrétariat en tout genre, je crains de ne pas pouvoir m'en sortir. Aussi prends-je (ou prené-je ?) le temps d'informer les lecteurs inquiets de la réalité. C'est maintenant chose faite. Veuillez accepter toutes mes excuses. Bien à vous, caiLus.
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Quand on sait pas quoi faire on fait avec ce qu'on a et quand on a rien, bah euhhh... on invente. Alors moi je m'invente des jeux — ne vous inquiétez pas je me soigne. S'il y a des esprits en quête d'activité, je leur propose de trouver (à défaut, de chercher) :
- Des mots (français, communs, dans le dico, des mots honnêtes quoi) contenant " lc" comme alcool par exemple. Le maximum. Et si possible au moins un pour chaque voyelle précédent "lc" (i.e. alc elc ilc olc ulc).
- Des mots avec quatre consonnes/voyelles consécutives.
- Un poème avec les mots : truelle - langage - ange - passacaille - entreprise - silencieux(se) - rèche - chaleur.
- Des mots de plus de trois syllabes avec une seule consonne, pour chaque consonne si possible. Des mots de plus de quatre syllabes avec une seule voyelle, pour chaque voyelle.
Moins de larmes, quasiment plus du tout à vrai dire.
Sauf parfois quand il en éprouve l'envie.
C'est qu'il fut une période de sa vie
Où il pleurait sans retenue au minimum une demie-heure chaque jour.
Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il aime pleurer
Mais il en a besoin, ça lui fait du bien.
Les larmes emportent hors de son corps mille tracas qui pèsent inconsciemment au quotidien.
Libération.
Alors il met ses écouteurs sur ses oreilles et la voix de Lynda a vite fait de le faire sombrer.
Trop de souvenirs, de gens, trop de sentiments l'envahissent à la fois,
Qui font craquer ses yeux qui se vident.
Ce matin, j'ai parlé avec Margot alias Pollux sur le Mac d'Eric qui n'avait pas fermé sa session MSN. Elle connaissait mon prénom :D Ca me plairait de la rencontrer un jour.
Je porte une partie de toi.
Sur mon visage quand je souris
Dans ma tête quand tu l'occupes.
Malgré toi par moi tu vis.
Je t'ouvre une fenêtre sur mes meilleurs moments,
Les moins bons passent à la trappe.
Et puis voilà quoi...
Le désert dans lequel je parle a-t-il des oreilles ?
Je crois que oui...
Deux jours et demi de chutes de neige. Pas de soleil — pas de bronzage — mais de la poudreuse jusqu'au cou. J'exagère à peine, d'autant moins que de fautes de cares en pertes de contrôle j'avais souvent la tête dans la neige. Quatorze dans le chalet, deux groupes de sept sur les pistes... enfin, plus souvent hors piste. Je n'ai guère trouvé le temps d'immortaliser ces derniers jours de vacances étudiantes que pendant les parties de coinche — entre deux verres de vodka — ou pendant les copieux dîners tartiflettesques — entre deux verres de vin.
Pictures comming soon...
Ces gens qui nous séparent,
Le temps, l'espace, la morale,
Le mal et le bien, le moral,
Ne changent pas la place que tu t'es faite en mon âme.
La non réciprocité a beau m'occuper, m'inquiéter,
Souvent, en ce moment,
Je résiste à la peine envahissante.
L'amour ou l'amitié ne se garantissent pas par des contrats.
Unilatéralement ils existent
Tandis que défiant le présent, le désir subsiste.
Je pars prendre mon train dans 2 minutes. Pour quelques jours en Anjou, puis 3 jours sur les pistes enneigées en famille. Je vous souhaite de bonnes vacances (hein ? c'est pas les vacances ?? oups, la boulette). Retour le 14 février. D'avance, bonne fête Valentin ;-)
Nouvelle version des commentaires photographiques. Oui, déjà.
...ou pas.
J'ai mis à jour la partie photo de mon blog pour que vous puissiez commenter les photos. Il ne me reste plus qu'à ajouter des photos compromettantes.
Lady Of Dreams
Lyrics by Jon Anderson / Music by Kitaro
Save me a place
In the heart of your hearts
When you think of Love
Never forsake me
Wanting and Dreaming you
Each time I think of you
Lying naked beside me
...
Si tu ne le connais pas déjà, je te recommande Comme un camion, un blog avec des conseils dedans pour devenir beau comme un camion.
À tous les gens — ils se reconnaitront — qui ont décidé que j'étais méchant, menteur, traitre, sournois et possesseur d'une foule d'autres vices, je tiens à dire que je suis bien désolé. Je vais arrêter de tenter en vain de me justifier puisque leurs pensées sont visiblement déjà arrêtées.
J'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job ! j'ai un job !
Et je suis content !
Content de tout en ce moment d'ailleurs.
Hier soir en rentrant du théâtre, alors que je m'interrogeais encore sur le sens de l'humanité, une femme m'arrête pour que je lui indique où trouver une rue, dont je tairai le nom pour ne pas la compromettre. J'avais alors une barbe de 2-3 jours. Pourquoi précisé-je un tel détail ? Eh bien j'ai remarqué que les passants me demandent beaucoup plus souvent leur chemin lorsque je ne suis pas rasé de près. C'est loin d'être une simple impression, ça fait assez longtemps que j'ai pu éprouver et valider cette hypothèse. Il faut croire que je doit paraître plus accessible, malgré les difficultés que j'ai à croire que je suis intimidant sinon. Cette femme donc bredouille dans un français incertain le nom d'une rue. Je lui réponds avec enthousiasme, si si, de continuer dans cette direction, c'est à deux station de métro sur la gauche. En voyant les grands yeux interloqués qu'elle ouvre, je crois bon de rajouter : vous avez bien compris ? Et là, elle me répond non, pas du tout avec l'intonnation qu'on prendrait pour dire oui oui accompagnée d'un grand sourire plutôt niais, ce qui est assez spécial. Après lui avoir répété le trajet à grand renfort de gestes et de vocabulaire de CP, je la regarde s'éloigner rassurée, rassuré. Happy end pour une nouvelle histoire sans intérêt, hihi.
Vous vous sentez frustré à mesure que la fête de Noël semble plus lointaine ? Vous avez envie de recevoir des cadeaux ? Alors retrouvez vorte âme d'enfant, et croyez !!! Il existe ! Non loin de la cheminée — qu'il a taillée lui-même d'ailleurs — le Pierre Noël attend que vous le sollicitiez. Rendez-vous sur son site pour passer votre commande.
— Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre.
Ils partirent tous, en commençant par les plus âgés.
J'ai retrouvé un fond d'écran que j'avais fait il y a quelques temps. Finalement je l'aime bien alors je vous le fais partager.
Ou pas ?..
Je viens de penser à un truc. Juste une idée en l'air. Quand certains évenements sont d'une manière ou d'une autre douloureux, on dit souvent, ou on entend dire qu'il ne faut pas s'accrocher au passé, qu'il ne faut plus y penser, qu'il faut oublier, ou autres phrases dans le même genre. Pourtant le souvenir lui-même, sans se préoccuper de ce qu'il vaut, il appartient au présent. Il continue à vivre, à resurgir à tout moment sans avoir été invoqué, par une simple association d'idées ou une évocation visuelle. Comme s'il demandait de sa propre volonté à durer. Faut-il donc remplacer la formule qui dit de ne pas s'accrocher au passer par une autre qui dirait de ne pas se souvenir des souvenirs ? Ça sonne paradoxal. Un souvenir, la seule chose qu'on peut faire avec, c'est s'en souvenir. Et si je pense qu'on peut faire en sorte de ne pas l'entretenir, je ne crois pas qu'on puisse volontairement l'effacer. Je ne sais même pas s'il peut disparaître complètement un jour...
C'est pas grave, j'aime bien mes souvenirs :-D
Je me suis fait mardi et mercredi un aller-retour à Paris, en voiture, pour vider une fois pour toute les affaires que j'avais laissées dans mon ancien appart, celui du Père Lachaise. J'ai vécu énormement de belles choses pendant cette période et dans cet appart — oups, je m'égare, ça n'est pas le sujet de ce post. J'ai donc pris la route — quelle drôle d'expression quand on y pense — et pour faire passer le temps, vu que j'avais ma solitude comme seule compagnie, j'ai écouté la radio. En l'occurence c'était France Inter. À plusieurs reprises, j'ai eu envie d'attraper une feuille de papier et un crayon pour coucher les idées et les réflexions qui me venaient à l'esprit, ou encore des expressions originales qui me plaisaient. Mais comme chacun sait, il est déconseillé d'écrire au volant, donc — prudent et sage que je suis — je me suis abstenu en me mordant la joue pour évacuer ma frustration (hem).
Voilà maintenant le moment où, logiquement, je devrais reporter ces reflexions si nombreuses qui telles du popcorn ont jailli et richoché dans ma boîte crânienne. Logiquement... Sauf que je ne m'en souviens plus. Elles se sont évanouies pendant la nuit. Il ne reste que le souvenir de leur passage...
« ça fait longtemps que je ne boude plus à cause de ce que tu dis, sinon j'me serais déjà tiré une balle »
Contradictions. Incompréhensions. 36 15 J'ai rien compris à ma vie et je comprends toujours rien. Je place mon année 2005 sous la protection de Sainte Rita, pour qu'elle fasse en sorte que les séances de pleurs qui rythment mes journées ne durent pas jusqu'à 2006.
[samedi 1er janvier 2005]
Karnak le matin, avion l'aprem — comment ça c'est baclé comme post ?
[vendredi 31 décembre 2004]
Le bateau a pris du retard pour passer l'écluse donc pas de temps aujourd'hui pour visiter de jour le complexe de Karnak. Au programme de la journée : vallée des Reines, vallée des Rois, colosses de Memnon, puis retour sur 'le Kehops' pour déjeuner (à 15h30... eh oué quand même). Pour ce qu'il restait de l'après-midi, souk, puis son et lumières à Karnak. Et pour finir bien sûr, fiesta. J'ai des courbatures au bras tellement j'ai lancé de cottillons.
[jeudi 30 décembre 2004]
Le bateau est parti d'Assouan et a commencé à remonter le Nil ce matin à 3h30. A 7h00, tout le monde était au pied du temple de Komambo, dédié à ***, le dieu de l'eau et de la fertilité, à tête de crocodile. Un temple construit à l'ère greco-romaine, comme le précedent, et le suivant aussi d'ailleurs, le grand temple d'Edfou. Gigantesque (le 2eme plus grand après celui de Karnak), très bien conservé, dédié au dieu Horus à tête de faucon. C'est curieux comme en quatre jours déjà, on commence à être blasé de toutes ces pierres, on est plus aussi impressionable, on a moins le réflexe de prendre chaque hiéroglyphe en photo. Il faut dire que c'est très frustrant aussi de passer si peu de temps sur les sites archéologiques. Enfin je ne vais pas me plaindre quand même, et puis bronzer pendant deux heures sur le bateau en remontant le Nil, c'est pas si déplaisant. Demain la journée va être chargée.
[mercredi 29 décembre 2004]
Passage rapide sur le barrage d'Assouan puis visite du temple d'Isis, déesse de la vie et de la magie, sur l'île de Philae. Un temple tout désaxé, recouvert hiéroglyphes en hauts reliefs. Après un arrêt dans une fabrique d'essences de parfum, nous avons déposé nos affaires sur le bateau avec lequel nous allons continuer ce voyage. Aprem' libre pour se promener dans Assouan, marchander au zouk ou profiter du soleil tout simplement. Il faisait déjà plutôt bon au Caire, en haute Egypte c'est encore mieux. Le soleil est généreux, le ciel sans nuage. En short et en t-shirt, j'ai une pensée émue pour tous ceux qui ont froid en France (niark niark niark).
[mardi 28 décembre 2004]
Le temple de Ramses II à Abou Simbel. Quatres colosses en gardent l'entrée. Les scenes colorées qui décorent ses murs sont quasi intactes. Déplacé (pour le sauver de l'eau) avec celui qu'il a érigé pour sa femme préférée Nefertari dans le décor sublime du lac Nasser. La encore, c'est tellement saisissant que ça se passe de commentaire. Il faut le voir. Pour comprendre. Et en route pour Assouan, 3h30 de car sur l'autoroute qui fend le désert, sous la voute étoilée.
[lundi 27 décembre 2004]
Kehops, Kephren, Mykerinos nous ont donné rendez-vous ce matin sur le plateau de Guizeh. Y a pas à dire, les pyramides ne me laissent pas indifférent. Elles imposent le respect par leur taille, leur beauté, leur histoire. Elles rassurent, apaisent. Cette fois on a pu photographier sans compter ; j'ai escaladé quelques structures en pierre pour prendre des bons clichés (enfin c'est subjectif, je fais ce que je peux) et je me suis crouté par terre en redescendant. Certains emportent du sable du désert égyptien dans des bouteilles en souvenir, en ce qui me concerne il est maintenant incrusté dans la paume de mes mains. Arrêt devant le Sphynx et le temple de la vallée. Courte escale dans un institut de papyrus. Déjeuner. L'aprem' fut consacré à Memphis (avec un des colosses du puissant et beau Ramses II) et au site de Sakara et son complexe pyramidal. Et là je me dis que ça manque vraiment de pyramides en France ^^ . Puisque c'était visiblement la 'journée pyramides', nous sommes enfin retournés à Gisey pour un sons et lumières superbe. Demain on quitte le Caire et on s'envole pour Abou Simbel.
[dimanche 26 décembre 2004]
Premier jour. Visite du musée de Caire ce matin. Trois heures sont bien peu de temps pour ne serait-ce que survoler l'ensemble des merveilles qui y sont protégées. Toutenkamon a retenu un peu plus longtemps l'attention du groupe. Pas de photos malheureusement, les appareils étaient interdits. Même pas pu photographier la statue de mon ancêtre... Après un déjeuner au bord du Nil dans le quartier résidentiel nous avons donc fait une halte au souk avant de rentrer au Sheraton Cairo.
[samedi 25 décembre 2004]
Habituellement j'écris dans le RER ou le TGV, mais cette fois-ci je suis dans l'avion, c'est plus class. Ce vol anonce avec certitude des vacances merveilleuses. Mon père a saoulé la moitié de l'avion en racontant (enfin en hurlant) ce qu'il connaissait sur l'Egypte et la Reine Hatshepsout tandis que ma mère a commencé à se sentir mal. En ce moment elle est allongée par terre à l'avant de l'avion cachée derrière un rideau. Louis qui revient des toilettes vient de me dire qu'une hotesse de l'air se tenait la main devant la bouche, prise de nausée, à côté d'elle. Nous assistons à un véritable ballet où les sacs à vomi se distribuent et se récupèrent, pleins, à foison. On devrait bientôt quitter la zone de turbulences qui dure depuis trois heures maintenant.
[...]
Atterissage réussi... désolé pour ceux qui m'en veulent personnellement ou pour ceux qui comptaient hériter. Couchés 3h30, levés 8h00. Et en route pour la découverte du Caire, de son musée, de ses souks...