Introducing Joris
lundi 18 décembre 2006 à 18:28

Joris superstar

Vu de ma fenêtre
dimanche 17 décembre 2006 à 15:56

mouettes

C'est bien Paris, on se croirait au bord de la mer.

Un vieux rêve
dimanche 17 décembre 2006 à 01:07

Un rêve que j'ai fait en janvier 2004 et que je n'avais pas recopié. Vraiment il faudrait que j'en note plus souvent au réveil.

C'est pdt les vacances. On rentre en famille en voiture... Maman conduit, mais se trompe de route. Je me retrouve au volant et je m'arrete pour attendre Geo et Papa qui sont en train de faire qqch. Je fais des demis tours sur la route, je visite les ronds-points. On se retrouve arretés au bord d'une plage. Geoffroy retourne "à la maison" avec une dame qui doit être ma gd-mère. Ils ont oublié la clef, ou qqch comme ça. Je vais avec les autres sur la plage. On se retrouve tous avec une canne dans la main en train de danser une comédie musicale dans le sable. On passe notre tps à jeter nos cannes en l'air en les faisant tourbillonner puis on les rattrape au vol... ou pas. Le plus souvent, elles retombent par terre ou sur la tête du voisin. J'ai l'impression qu'on est une bonne 2Oaine sur la plage à danser... Qd on retourne vers la voiture, des gyrophares tournent à côté. Je vois dans la voiture le corps étendue de ma gd-mère, inconsciente, et un autre à côté complètement recouvert d'un drap blanc que je devine être celui de Geoffroy. Je vois Maman éclater en sanglots. Je regarde dans la même direction qu'elle et j'aperçois le corps de Marie-Liesse dont la tête est enveloppée dans une sorte de casque en glace. " sa tête est à 75 degré " entends-je.

Show me your best moves
samedi 16 décembre 2006 à 15:37

Je cherche des gens qui ont le sens du rythme, qui n'ont pas peur du ridicule et qui veulent se muscler les jambes en jouant à DDR avec moi. Il me reste qulques jetons de La Tête Dans Les Nuages, je suis grand seigneur, j'invite. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai une envie soudaine d'y jouer.

Procrastinateur
jeudi 14 décembre 2006 à 08:02
procrastination

La procrastination est un de mes nombreux défauts. Il paraîtrait que c'est une pathologie psychologique. Brrr.

Hasard, photographie et inconscient
mercredi 13 décembre 2006 à 11:57

J'aime faire des photos. J'aime beaucoup prendre des portraits et je suis très content de mes deux objectifs à focale fixe qui remplissent parfaitement cette fonction. Surtout, j'aime découvrir, après développement, des détails qui me font dire : « Wahou ! c'est pas mal trouvé du tout ça ! Si seulement j'y avais pensé avant d'appuyer sur le déclencheur... enfin bon, merci le hasard ».

Grubs
Le sacre du sucre

Par exemple, j'aime l'empreinte des rayons du soleil sur cette photo, et leur symétrie.

C'est ce qui rend l'art de la photo magique. De toutes façons, j'ai déjà du mal à réfléchir à la profondeur de champ, à l'exposition et au cadrage alors s'il faut en plus analyser chaque détail bonjour la spontanéité. Sans oublier que, contrairement à la prise de vue de paysage, pour les portraits il faut shooter "au bon moment"...

Dustin from A&F
vendredi 8 décembre 2006 à 14:12

Miam

Polo rose
vendredi 24 novembre 2006 à 19:48
Maxime

Depuis le temps que je devais le scanner celui-là.

Pelouse interdite
mercredi 22 novembre 2006 à 20:55

Le non respect des règles de bonne conduite est une chose qui m'agace souvent. Mais parfois, ça dépasse les limites. Pas plus tard que le weekend dernier, j'ai pris cette pelouse en flagrant délit. Regardez-là, c'est à se demander si elle sait lire. Quel scandale !

Pelouse interdite

Nycthéméral
vendredi 17 novembre 2006 à 20:54

Hier soir en sortant du boulot je glissai dans la poche de mon manteau un critérium pour remédier à un grave problème : depuis plusieurs semaines je prenais les transports en commun sans aucun moyen pour écrire, divisant ainsi par quatre, au mois, ma production de textes à vocation bloguienne (et je ne parle même pas du fait que pour la même raison sus-mentionnée je n'inscrivais plus mon numéro de carte orange sur mes coupons RATP, m'exposant à des amandes salées, bien que je les préfère nature ou à la rigueur effilées sur du chocolat fondu, mais il semble que je m'égare). Confortablement assis sur le sky indigo d'un siège de la ligne 7, je commençai à lister sur un bout de papier les blogs potentiels que je pourrais écrire, plutôt que de me lancer directement dans la rédaction de l'un d'entre eux. J'ai cette feuille sous les yeux en ce moment même et je lis : " Blog #4 : rubrique bonnes résolutions —> écrire mes rêves au réveil". Ca commence mal. J'ai fait l'effort sous la douche de me rappeler mes voyages oniriques et je n'en avais pas le moindre souvenir, la moindre impression. En revanche, je me rappelle bien les quatres fois où je me suis réveillé : une première fois pour ramasser ma couette qui finissait de glisser sur la droite, une autre fois pour la même raison mais sur la gauche, une troisième fois je me suis levé en sursaut parce que j'avais l'impression qu'un de mes oreillers avait disparu, à tort, et enfin une dernière fois quand mon réveil a sonné, à 07h46. On va faire avec à défaut de mieux. Que tirer de tout ça ?

  1. C'est curieux que ma couette soit tombée deux fois. Ca ne m'arrive jamais habituellement. Je bouge peu dans mon sommeil.
  2. J'aime régler mon réveil à des heures que la majorité des gens ne considère pas comme des heures 'piles'. Alors que, entre nous, 07h46 n'est pas moins 'pile' que 07h45...
  3. J'ai au moins trois autres blogs en réserve à écrire.
  4. J'aime toujours autant écrire ce genre d'articles.
Et n'oubliez pas...
mercredi 8 novembre 2006 à 21:43

... la vitesse de la lumière est de 300 000 km/s ... jusqu'à preuve du contraire...

Exactement le genre de phrase que j'adore, et que j'approuve. Tiens, je ne sais pas pourquoi mais ça me rappelle des disputes que j'avais en terminale avec une camarade de classe qui ne pouvait pas supporter que je soutienne que 2 était positif ou nul. — Enfin Arthur, c'est n'importe quoi ! 2 est positif 'tout court', pas positif ou nul. Pauvre Hélène...

Réorientation
Appel à temoignages
mardi 31 octobre 2006 à 17:00

Le blog général n'a que peu d'avenir. Ce qui était une nouveauté et un concept intéressant il y a trois ans à peine est devenu une banalité populaire. C'est tout juste s'il ne faut pas taire le mot blog lui-même pour ne pas être taxé de ringardise. Avant, je me serais enorgueilli de ne pas considérer les avis critiques extérieurs, mais j'avoue aujourd'hui que cela compte pour moi.

Alors que j'ai commencé ce site par simple défi personnel, pour mettre à l'épreuve mes capacités à créer de toutes pièces un logiciel internet dynamique et de préference agréable à regarder, je me suis rendu compte que des gens, que je connaissais ou non, s'intéressaient au contenu du site. C'est donc en très grande partie pour eux, pour vous, pour toi, que je continue tant bien que mal à alimenter ces pages. Mais la fougue de la jeunesse qui s'émerveille de tout fait place de plus en plus à la sagesse, ou à la flemme je vous l'accorde. J'ai donc du mal à continuer. Pourquoi ? Parce que je ne sait pas quoi écrire, je ne sais pas ce qui te plait. Est-ce que tu veux rire, apprendre, reflechir, médire, rêver ?

Je pense que je vais à très court terme transformer ce blog en un site plus spécialisé, ou thématique. Est ce que je publierai des articles sur le dessin, avec des tutoriaux photoshop, des oeuvres originales, des brouillons et exercices commentés ? Est-ce que je parlerai de photographie ? Est ce que je publierai mes analyses boursieres ? Un site sur la calligraphie ? Il y a tellement de choses qui pourraient être intéressantes mais qui pourraient vite ressembler à un grenier en désordre si elles étaient mélangées.

Alors s'il te plait, dis moi ce que tu en penses. Merci.

Saint Suliac
dimanche 29 octobre 2006 à 23:01

Aujourd'hui, parmi les nombreux saints que l'on fête, il y a saint Suliac, moine gallois, fleuri de légende. Il évangélisa la région d'Aleth ou Saint Malo.

si j'étais...
dimanche 22 octobre 2006 à 17:54

être effectivement cailus. parler en son nom. signer à sa place. avouer l'inavouable. exemples.

"je m'engage personellement pour Ségolène Royal"

"je lègue mon appreil photo à baltringue"

"ma dernière volonté est de me faire empailler"

"j'ai fait 350 au test de pureté"

"celui qui lit est un con"

"..."

Youpiiiiiiii !
vendredi 20 octobre 2006 à 17:25

Pour une fois que l'on peut écrire à la place d'Arthur, je ne comprends pas que tous ses lecteurs assidus ne se bousculent pas pour le faire. Allons allons, prenons-nous pour un blogueur patenté et syndiqué !

Manque d'inspiration certain
vendredi 20 octobre 2006 à 10:47

Voici presque une semaine que les portes de ce blog sont ouvertes à celles et ceux qui passent par là et, la honte sur moi, je n'ai pas la moindre inspiration pour contribuer à la construction de ce blog fort intéressant.

Cela fait très peu de temps que je connais Arthur (oui oui, on entre dans la séquence découverte alliée à la séquence émotions... la séquence teletubbies étant réservée pour un autre blog) et malgré quelques vexations (oui je me vexe très/trop facilement) il est pour moi un grand ami qui a su m'enseigner beaucoup de choses, en sagesse notamment. Et moi ??? que lui ai je appris ??? L'oulipo. C'est déjà pas mal me direz vous (c'est la part d'interractivité de ce billet... je fais participer le lecteur qui doit me maudire à cause de mes déjà trop nombreuses parenthèses), cela a donné lieu à au moins un sujet à contrainte. Ah si ! j'avais oublié que grâce à moi il connaît le Requiem de Rutter qu'il peut écouter chez lui, les rideaux tirés et allongé nu sur sa table (c'est bien ça Arthur, non ? ). Mine de rien, le fait d'écrire ici continue à me donner envie de faire mon propre blog. D'aucun autour de moi me diront que ce sera bientôt has been. Mais qu'est ce que j'en ai à faire ? Et puis on n'est pas obligé d'y écrire sa vie sur un blog. On peut le compléter à coup de "kikoo" "lol" "xpdr", "ptdr", "lashé D kom" (j'ai visité un skyblog dernièrement et je vous jure qu'ils parlent comme ça... affolant, n'est ce pas ? ). Donner un avis à la vue et au su de tous permet d'entâmer une réflexion. Que l'avis soit bon ou mauvais, donc que l'on soit d'accord ou pas. Si cela peut permettre de faire avancer certaines choses ou "simplement" les éclairer, ce sera déjà ça de pris !

Et là, la chute de ce billet... normalement, en tant que rédacteur je devrais poser une question dans le but d'interroger le lecteur et l'appeler à s'exprimer.... et là, c'est le drame. :-s

Alors je vous renvoie sur l'excellent site de Peter Gabor. Cela n'a rien à voir avec le propos tenu ici, mais c'est fort intéressant et on y voit de très belles choses (notamment l'extrait vidéo d'un ballet contemporain roumain).

Eh bien voilà ! vous pouvez réagir à ça ! alors, il ne me reste plus qu'à vous dire : "lashé d kom"

poschristophme : Arthur, c'est nul ! on ne peut pas mettre de smiley ici !

Histoire d'un dialogue sur le net, par Nico
lundi 16 octobre 2006 à 22:53

"En tout cas ton portrait au crayon est plus délicat qu'une photo quelconque..."

Je me devais d'offrir la dédicace à l'auteur !

Avis : portes ouvertes la semaine prochaine [MàJ]
lundi 16 octobre 2006 à 08:00

Eh bien voilà, tout est dans le titre. Comme l'année dernière à la même époque, je vais renouveler ma semaine PORTES OUVERTES (cf ce post). A partir du lundi 16 octobre la partie administration, en version light, sera accessible aux lecteurs toujours moins nombreux et moins fidèles qui voudront publier des blogs. A la suite d'une mauvaise manipulation l'année dernière j'avais perdu les nombreux messages qui avaient été ajoutés, plus quelques autres. Cela ne se reproduira pas cette fois, foi de caiLus.

[MàJ] C'est parti. Mêmes identifiants que l'année dernière (youpi / tralala). Je ne revendique donc pas la parenté des messages suivants jusqu'à la fin de l'opération dimanche soir.

--> ADMIN'MODE version light

L'île Seguin
mercredi 11 octobre 2006 à 21:23

Je viens d'ajouter une planche photos concernant cette île seinoise. Bonne visite.

Le week-end dernier...
mercredi 11 octobre 2006 à 19:23


Kikavuki kikavukoi ?
mardi 10 octobre 2006 à 22:57

Kikavuki kikavukoi

The Abyss
lundi 9 octobre 2006 à 23:53

J'ai revu ce film ce soir, en zappant sur AB1. J'avais beau l'avoir déjà vu au moins deux fois auparavant, je n'ai pas pu empêcher mes émotions de me submerger une nouvelle fois. Il y avait longtemps que je n'avais pas pleuré d'une manière si pure et à la fois passionnée. A croire que les êtres des profondeurs contrôlent aussi bien l'eau de mer que mes larmes.

Merci M. Cameron, du fond du cœur.

Bourse et relaxation
vendredi 29 septembre 2006 à 18:31

J'ai commencé l'apprentissage d'une nouvelle technique expérimentale pour renforcer ma zénitude : j'achète des actions qui chutent toujours plus. Les nerfs d'acier exigés ne sont pas en option.

Eric !
jeudi 28 septembre 2006 à 21:28
Eric

Ma technique d'aquarelle garde une bonne marge d'amélioration.

Flemmardise et courses
jeudi 28 septembre 2006 à 18:27

Un Franprix a ouvert juste en bas de chez moi. Vraiment juste en bas, au même numéro. Maintenant je me retrouve entre Franprix et Picard. Ca va être pratique l'air de rien. J'en profite pour signaler que le mot Franprix fait partie au même titre que néanmoins et bonbonnière des exceptions à la règle « devant -m, -p, -b, on met un m ».

Enfin, pendant que j'y suis, j'ajoute ce petit texte que j'avais oublié de publier et qui tombe fort à propos.

Il était accroupi par terre en train de ranger des articles de promotion dans un rayon, moi je rejoignais la sortie du magasin bredouille. Il devait avoir 20 ans, jeune et beau. Je le fixais alors que j'allais passer à sa hauteur, il a levé les yeux, comme n'importe qui aurait fait, il a commencé à baisser le regard, comme n'importe qui aurait fait, mais il a finalement relevé la tête, m'a regardé passer devant lui, intensément, s'est retourné pour me voir disparaître. Je souriais.

Mammouth, réglisse et grand banditisme
lundi 25 septembre 2006 à 13:17

Aujourd'hui, un souvenir dont l'évocation me fait sourire à chaque fois. Notre oncle J.R. a une dizaine d'années de plus que nous, il pourrait presque être notre grand frère. Je me rappelle ce jour où nous étions à Taverny chez nos grand-parents ; nous devions avoir 10 et 11 ans, lui 22. Il nous emmena au Mammouth — vous savez, ces centres commerciaux, Mammouth écrase les prix, mamie... etc — de Cergy-Pontoise pour faire quelques courses. Je revois avec précision les longs étalages de confiseries dans leurs boîtes en plastique, et les affichettes blanches sur lesquelles étaient écrits en grosses lettres les mots Servez vous. « Regardez, c'est marqué partout, vous pouvez vous servir, nous dit-il. Mettez-en dans vos poches, on partagera à la maison. Et surtout prenez bien des réglisses. » Trop contents de recevoir un tel ordre de la part d'un adulte, de ne pas avoir à nous poser de questions, et sans penser que le réalité pouvait être autre, nous sommes passés en caisse, J.R. a payé son ampoule, ou que sais-je, pour faire diversion, et nos poches bombées sont passées inaperçues.

Servez vous. La bonne blague.

Beau présent oulipien
mercredi 20 septembre 2006 à 17:39
Une lettre, une autre... trente...
Et un raté. Une rature.
Entre la terre et la Lune
Un être errant hurle.
Arthur a été tué,
L'entente éternelle altérée,
Et le heurt le hante.
Troisième accord : ne faites pas de suppositions
mardi 19 septembre 2006 à 08:03
On n'a pas à justifier l'amour. L'amour est présent ou il ne l'est pas. L'amour véritable consiste à accepter les autres tels qu'ils sont sans essayer de les changer. Si nous essayons de les changer, cela signifie que nous ne les aimons pas vraiment. C'est pourquoi, de toute évidence, si vous décidez de vivre avec quelqu'un, si vous décidez de conclure cet accord, il est préférable de le faire avec celui ou celle qui est exactement tel que vous le souhaitez. Trouvez quelqu'un que vous n'ayez pas à changer. Il est beaucoup plus facile de dénicher quelqu'un qui soit déjà comme vous le souhaitez, plutôt que de vouloir le changer. De même cette personne doit aussi vous aimer tel que vous êtes, sans avoir besoin de vous changer. Si elle a le sentiment qu'elle doit vous transformer, cela signifie qu'elle ne vous aime pas vraiment. Alors pourquoi rester avec quelqu'un, si vous n'êtes pas comme il ou elle le souhaite ?

Les quatre accords Toltèques — Don Miguel Ruiz

GrrrRRRrrrRR !!
lundi 18 septembre 2006 à 21:16

J'en ai marre de Lycos !! Une page sur dix s'affiche, c'est lourd ! Saperlipopette !!!

Joyeux anniversaire FL
lundi 18 septembre 2006 à 14:19
François-Loïc
Etape 4 : les valeurs
mercredi 13 septembre 2006 à 23:59
dessins autour des ombres

Nouveau dessin. Ne cherchez pas à reconnaître le modèle, j'ai pris une photo d'un inconnu. Pour cet essai, j'ai changé encore la manière de procéder en focalisant plus le travail sur les valeurs, les masses d'ombre et de lumière. J'ai commencé par remplir la surface de la feuille d'un gris argenté uniforme, puis j'ai ajouté peu à peu les formes sombres au crayon, et les taches claires à la gomme. Je trouve le résultat plutôt convaincant, au moins aussi réaliste que mon dernier dessin, mais j'y ai passé largement moins de temps, ce qui est appréciable. Enfin voilà, n'hésitez pas comme d'habitude à m'innonder de critiques.

Des limites de la vue
jeudi 7 septembre 2006 à 18:45

Il m’arrive souvent de retirer mes lunettes un moment, pour m’isoler du monde extérieur ou tout simplement pour augmenter mon sex-appeal. Aidé de ma myopie et de mon astigmatisme, j’estompe les détails pour mieux me concentrer ailleurs. Progressivement la sensation de flou initiale disparaît, quitte le domaine de la conscience. Tout est normal. Quand je replace mes lunettes sur mon nez après une période suffisamment longue, il se passe quelque chose qui parait normal, mais que je trouve merveilleux : l’extérieur devient soudain d’une richesse incroyable, les choses et les êtres se révèlent différemment, complexes, pleins de détails, de sens.

Bref, mon acuité visuelle revient au niveau des dix dixièmes qui caractérisent la normalité, mais entraîne également mon esprit curieux dans un tourbillon de questions.

Pourrais-je connaître la même transformation sensorielle, mais à partir d’une vision normale cette fois ? De telle sorte que ce qui me semblait déjà très détaillé devienne encore plus riche.

La vision est caractérisée entre autre par l’acuité. Celle-ci peut être morphoscopique, subjective, angulaire. C’est cette dernière qui est mesurée le plus souvent, sur une échelle allant de zéro à vingt dixièmes. La valeur moyenne pour une personne ne souffrant pas de trouble de la vision est de dix dixièmes, mais certaines personnes peuvent atteindre 20/10. Quand nous sommes capables de distinguer des angles minimum de 1 minute d’arc (0.016°) eux peuvent en distinguer de 30 secondes seulement. Les aigles quant à eux ont une acuité angulaire trois fois supérieure à la notre, grâce à leur seconde fovéa temporale, les veinards. Est-ce que des dispositifs de correction oculaires peuvent augmenter notre qualité de vision au-delà de cette moyenne de dix ? Car tout est là devant nous. Il n’y a qu’à regarder, ou plutôt « voir » et ce n’est pas uniquement une tâche réservée à nos seuls yeux. Notre cerveau en particulier a son rôle à jouer, et pour peut qu’on le veuille, on peut dépasser les raccourcis symboliques qui nous empêchent de réellement voir ce qui nous entoure. Etendez votre main devant vous ; que voyez-vous ? Une main bien sûr. Et voilà que le cerveau (ce bon vieil hémisphère gauche tout du moins) donne sa réponse, rapide et efficace, la réponse dont nous avons besoin la plupart du temps pour prendre des décisions, mais qui nous font oublier de voir.

Je suis frustré de savoir le monde si riche et complexe et de n’avoir à ma disposition que de piètres organes sensoriels. Et là je parle de la vision, mais je pourrais transposer à nos autres sens. Et puis pourquoi n’en avons-nous que cinq ? Il y a tellement de choses dont nous connaissons l’existence et que nous ne pouvons saisir. Je ne vous cache pas que j’ai toutes les peines du monde à écrire cet article. Mes idées relatives à ma perception du monde sont en pleine évolution et trop insaisissables. Plutôt que de continuer à me torturer à essayer de coucher sur le papier des idées qui ne se sont même pas incarnées en mots dans mon esprit, je cite une phrase du généticien britannique J.B.S. Haldane qui pourra servir de support aux âmes en manque de méditation. « La vérité n’est pas seulement plus étrange que nous le supposons mais en fait plus étrange que nous sommes capables de le supposer ».

Brand new ! Canon lenses !
jeudi 7 septembre 2006 à 17:33

Canon a annoncé deux nouveaux objectifs dont un magnifique EF 1.2/50 L USM. Il n'en faut pas plus pour me faire rêver. Environ trois fois plus cher que son petit frère n'ouvrant "qu'à 1.4" qui me faisait déjà rêver... Vivement les premiers tests.

Disséminement mégalomaniaque
lundi 4 septembre 2006 à 17:28

Je me plais à imaginer le jour prochain où je serai célèbre, où mes dessins et peintures auront de la valeur, et où les collectionneurs s'emploieront à rassembler ce que je continue sciemment à distribuer. Bon courage.

Bienveillance
jeudi 31 août 2006 à 00:00

Ce soir j'ai échangé deux phrases avec Matthieu sans que ne sourde l'habituel flot amer. Je suis heureux.

Refaire surface
mercredi 30 août 2006 à 23:51

Je monterai les escaliers sans m'en rendre compte, la tête pleine des nouvelles perspectives que j'aurai lues dans mon livre. Je le rangerai dans mon sac en pestant intérieurement contre les gens que je trouverai trop lents, peut-être. Les automatismes quotidiens prendront le dessus comme chaque matin, et les gens se laisseront couler sur la vie jusqu’à leur lieu de travail. Au niveau des portiques qui permettent aux uns de quitter le métro et aux autres de ne pas y rentrer sans billet, je m’éveillerai. Je redessinerai mentalement ces barrières métalliques à force de belles portes en verre transparent, je m’imaginerai derrière et sourirai en voyant les grimaces des gens quand la porte peine à s’ouvrir. Je passerai par la porte du milieu, comme d’habitude, et je les suivrai, ces gens. Ils arriveront à la sortie du long couloir sans même y penser, sans le voir, sans le regarder. Sans doute en chemin jetteront-ils un œil aux affiches publicitaires et cinématographiques. Rapidement. Ils fouleront de leur pas pressé le sol en béton ciré, gris foncé, avec ses fissures, ses vestiges chewing-gums collés, son parfum, son écho, et surtout ses reflets. Verront-ils qu’ils marchent sur une rivière gelée, un glacier, que les escaliers y sont cascades, que les anfractuosités y sont remous ? Entendront-ils les pieds des autres marcheurs clapoter devant eux, leurs doubles miroitant sur l’onde cireuse, gâtés par les embruns poussiéreux ? Penseront-ils à tout ça, ou resteront-ils en apnée jusqu’à la sortie, noyés par les tracas professionnels ?

Autoportrait #2
mercredi 23 août 2006 à 18:45
autoportrait #2

Je vous remercie de l'intérêt que vous avez montré pour mon dernier dessin qui était je vous l'accorde peu ressemblant — voire pas ressemblant du tout — mais je vous avais prévenu ^^ ! Je vous soumets maintenant un deuxième essai qui sera vraissemblablement le dernier avant quelques temps, pour la simple raison que j'en suis plutôt satisfait. Vous remarquerez que le style est assez différent des dessins précédents. Cela est du au fait que je n'ai pas eu la même approche dans mon travail. J'ai recherché à faire un dessin réaliste, avec un souci du détail prononcé, pour privilégier la ressemblance. Cela donne ce style photographique que certains d'entre vous apprécieront et d'autres aimeront moins. Je pense que cela rend le portrait moins psychologique aussi. Enfin, j'ai atteint un des objectifs que je cherchais dans mon apprentissage : développer ma capacité à "voir".

Vision, dessin, créativité
mercredi 23 août 2006 à 18:31
« Comment peut-on apprendre la vérité en pensant ? Comme on apprend à voir un visage mieux si on le dessine »

Ludwig Wittgenstein
Autoportrait #1
samedi 19 août 2006 à 18:17
autoportrait #1

Voilà donc ce premier autoportrait. Je ne veux pas rester sur un échec donc un deuxième est déjà en cours. N'hésitez pas à laisser un commentaire.

At last !
jeudi 17 août 2006 à 17:15

J'ai presque fini mon premier autoportrait. Enfin disons mon deuxième, j'en avait fait un en première année de prépa, que j'ai encore dans mes archives. J'ai changé depuis donc il ne me ressemble plus du tout, et d'ailleurs il ne me ressemblait déjà pas du tout à l'époque. Mais je vais tâcher de faire mieux avec le dernier. A la question « pourquoi tu nous le dis maintenant, tu aurais pu attendre de l'avoir fini ? » je réponds « quand je l'aurai fini, et que je réaliserai que ça n'a absolument aucun rapport avec l'original, je pourrai être tenté de le publier comme un portrait quelconque, mais en vous avertissant, je n'ai plus de parade possible ! ». C'est une sorte d'auto-motivation si on veut.

No smoking
mercredi 16 août 2006 à 10:20
no smoking

« Nous vous rappelons que l'ensemble du TGV est non-fumeur... ». Ce que j'apprécie moins, c'est la descente du train, quand d'une part je suis dans un des wagons les plus loin de la sortie, et quand d'autre part tous les fumeurs frustrés qui sont dans le flux humain pressé de sortir de la gare allument en même temps une cancerette salutaire et en font profiter tout le monde. La SNCF doit économiser sur ses frais de nettoyage, mais je doute que les fumeurs passifs soient vraiment gagnants.

Procrastination
dimanche 6 août 2006 à 00:59

On dit qu'il y a un temps pour tout. J'ajoute qu'il y a aussi un temps pour rien.

Palais trouble
vendredi 4 août 2006 à 17:31

Deuxième étage, droite. Voilà j'y suis. "Sonnez puis entrez".

— C'est vôtre premier rendez-vous ?
— Oui.
— Vous avez votre carte vitale ?
— Oui oui. (sinon comment serais-je en vie ??! Rho la gourde !)
— Vous venez de la part de qui ?
— De la mienne...
— Suivez-moi je vais vous conduire à la salle d'attente.

La salle d'expectance en question est plutôt accueillante, des fauteuils confortables sont réunis autour de la table basse, elle-même surépaissie de vingt centimètres de presse féminine. Tapie dans un fauteuil au feutre vert-olive-clair, près de la fenêtre et à l'ombre du rideau, une femme se morfond en se tenant la joue. Je viens juste de m'asseoir et d'ouvrir un vieux numéro de Elle quand le téléphone portable de la jeune femme sonne. Elle explique : je viens de finir ma consultation, mais je ne peux pas repartir tout de suite car j'ai encore trop mal. Le docteur m'a fait au moins quinze piqûres d'anesthésie, mais elles n'ont pas fait le moindre effet. Il ne comprenait pas et il m'a dit que je devais sûrement se droguer ! Je me drogue pas !!
On m'avait dit que les deux dentistes étaient en vacances, que j'aurais un remplaçant. Il a l'air compétent, c'est rassurant. Merci Madame. Ca m'apprendra à écouter les conversations des autres. Un jeune homme d'environ 27 ans en blouse blanche entre et annonce mon nom. (Aïe, mais c'est un étudiant !) Trop tard, maintenant que j'y suis.

[...]

Je passe sous silence — ah bah non en fait — le moment où j'ai failli m'étouffer avec un morceau de dent ou de plombage qui était coincé dans ma gorge. Finalement c'était ma luette, qui avait trompé mes sens sous l'effet de l'anesthésie. Effet qui n'est toujours pas dissipé par ailleurs. C'est très bizarre cette impression. Redécouvrir son palais en y promenant sa langue. Nouveau, inconnu. presque aussi agréable que de rouler une pelle. ^^

Retour
samedi 29 juillet 2006 à 22:37

Plutôt qu'un long discours, je vous laisse regarder, si cela vous intéresse, la planche de photos sur l'Italie que je viens de publier. Je reviendrai en détails sur certains faits, plus tard.

Holidays, ho ho holidays...
mercredi 19 juillet 2006 à 23:06

Une semaine de vacances en Italie (ici). Départ demain matin. Retour dans une semaine. quelques jours d'inactivité à prévoir donc.

Turbulences
lundi 17 juillet 2006 à 12:10

Cette nuit j'étais dans un avion de ligne. Le pilote a du disparaître car je me trouvai bientôt à sa place. L'état de crise était manifeste. Les nuages compacts neutralisaient toute tentative de vision hors du cockpit. Il fallait redresser l'appareil, ce que je fis avec un peu trop de zèle : les instruments de mesure commençaient à se déregler du fait de l'altitude. J'étais tiraillé par le choix de rester trop haut ce qui mettait tout le monde en danger, et le choix de redescendre à une altitude convenable, en risquant peut-être de s'écraser sur un pic rocheux que les nuages auraient dissimulé malicieusement. Puis la nécessité d'atterrir s'imposai. Les nuages avaient fondu pour laisser apparaître un titanesque camp de guerre. Autant dire que notre avion de ligne rasant leurs batteries de missiles ne passait pas inaperçu, mais la proximité d'une nation salvatrice, là même où je me dirigeais pour poser notre carcasse volante, les retenaient.

Et me voilà sain et sauf.

Introducing Adam
dimanche 16 juillet 2006 à 13:22

Adam

Les deux cerveaux. Premières expériences
mardi 11 juillet 2006 à 14:43

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que votre cerveau est composé de deux hémisphères. L’hémisphère gauche contrôle le côté droit de votre corps, et l’hémisphère droit contrôle le côté gauche. Cela dit, ces deux parties ne sont pas complètement symétriques chez l’homme, contrairement à la très grande majorité des espèces animales. Le signe extérieur le plus flagrant de cette asymétrie est la latéralité manuelle — on compterait à la naissance 25% de gauchers, mais seulement 10% le resterait à l’âge adulte. Chaque hémisphère développe de manière complémentaire des fonctions cognitives supérieures qui lui sont propres, un mode de pensée particulier d’une grande complexité. L’hémisphère gauche, aussi appelé hémisphère dominant parce qu’il est le siège de la parole, est verbal, rationnel, logique et analytique. L’hémisphère droit est celui de la visualisation spatiale, de la coordination et du sens artistique. Il est non verbal et global. Ils sont reliés entre eux par un nombre important de fibres nerveuses situées stratégiquement au centre du cerveau qui constituent ce que l’on appelle le corps calleux. Les deux modes de fonctionnement du cerveau interfèrent mutuellement, empêchant la totale exploitation de leur potentiel. Parfois ils coopèrent, parfois ils peuvent fonctionner indépendamment, l’un étant actif et pas l’autre, parfois ils entrent en conflit. La plupart du temps d’éveil c’est le cerveau gauche qui domine. Il aime faire le patron, et s’octroyer des tâches qu’il n’est parfois pas le plus à même de réaliser. Il ne cède la main au cerveau droit que lorsque la tâche à accomplir le dérange vraiment — par exemple quand elle demande beaucoup de temps et d’observation, car le cerveau gauche est temporel contrairement au droit — soit parce qu’il ne sait tout simplement pas faire. Nous n’expérimentons que rarement des conflits entre les deux hémisphères, je veux dire d’une manière suffisamment forte pour en avoir conscience. Il est cependant possible de créer des situations qui les mettent en évidence. Cela peut prendre la forme d’une sensation de gêne, vertige intérieur, ou même un blocage physique. Vous l’avez peut-être déjà ressenti. Personnellement, je pense à un cas où cela se produit systématiquement. Lorsque je suis en train de jouer du piano, pas en train de déchiffrer, vraiment en train de jouer un morceau que je connais bien, que j’ai intériorisé, je suis quasiment sûr que c’est mon hémisphère droit qui est principalement actif. Je pense la musique d’une manière globale, c’est même tout juste si je la pense, si bien que quand je m’interromps je ne sais dire où j’en étais, j’ai du mal à repartir. Le conflit se produit quand on me pose une question tandis que je joue. Dès que j’essaie de parler, les mots sortent de façon confuse de ma bouche et je suis obligé soit de me taire, soit d’arrêter de jouer. Je pense que le cerveau droit doit essayer de répondre, mais comme cette tâche, la parole, est typique du gauche, le blocage apparaît.

C’est le livre « dessiner grâce au cerveau droit » de Betty Edwards que je viens d’acquérir qui m’a donné envie de vous faire cette longue introduction. Le sujet est vraiment passionnant, j’y reviendrai sans doute bientôt.

Excalibur
mardi 11 juillet 2006 à 09:30

Ambiance confuse. Tension. Sa résolution s'amorce par un focus sur mon visage, vu de l'extérieur par l'oeil de ma conscience. Il est d'une blancheur laiteuse, pâle. D'une lueur floue entachée par la seule netteté d'une perle rouge glissant sur le front. Cette perle rouge et sa traîne retiennent l'attention de l'oeil. Il s'en rapproche et remonte peu à peu à sa source. Une fois le front gravi, une forêt de cheveux se dresse, sombre. Suivant toujours le tapis rouge qui s'y déroule, on débouche sur un toute petite clairière au centre de laquelle est planté un pic de bois. Horrifiée, la conscience rappelle son oeil pour observer la scène d'une distance acceptable. C'est donc cette grosse écharde ressortant par ses deux bouts — comme une épingle plantée dans un vêtement — qui est la source. Source de quoi ? Il ne s'agit pas de trouver maintenant la réponse. Il faut y mettre fin. Ma main s'approche qui saisit le bois, un doigt sur chaque extrémité. La résitance est grande. Finalement c'est dans un déchirement que la chair cède. Le sang jaillit.

Rouge.

Surtout ne pas oublier.

Le renard ?
vendredi 7 juillet 2006 à 12:02
Lofox

Et voilà une nouvelle aquarelle. Bichrome comme la précédente. J'ai mélangé des pigments ocres et noir d'ivoire avec un liant pour aquarelle. Cela permet d'avoir rapidemment des couleurs intenses, et rend la phase de peinture très agréable. Pour mes prochaines tentatives, je ressortirai ma palette complète de couleurs.

Certains d'entre vous reconnaitront le modele ^^.

Et pourtant, elle est brune
jeudi 6 juillet 2006 à 16:34

L'avantage avec les lentilles, c'est qu'on a pas de buée sur les verres quand on rentre dans les magasins.
Ah mais non ! Moi ça m'est déjà arrivé d'avoir de la buée sur mes lentilles. (...) Si si.

Nouveauté
mercredi 5 juillet 2006 à 18:04

J'ai développé quelques lignes de code pour que vous puissiez noter mes photos, si ça vous dit. J'ajouterai bientôt un lien qui affichera les photos les mieux notées. Voilà voilà, c'est tout. See ya.

Touffeur - 1ère partie
mardi 4 juillet 2006 à 08:37

Presque rien au début, à peine un rêve. Une lutte pacifique entre un esprit et la nuit, bercée par la rumeur de la ville, le rythme des véhicules filtré par les murs. Ecrasé par la lourdeur de l'air, l'esprit est maintenu ainsi dans son inconsistance onirique. Un bruit manifeste sa force. L'esprit l'interprète en une faille qui le précipite hors de son état de veille. On vit dehors ! On y vit beaucoup trop fort même. Quelle insolence ! A cette heure de la nuit ; et quelle heure est-il d'ailleurs ? 03h30 — une heure doublement symétrique. Des muscles se contractent qui portent l'esprit jusqu'à la fenêtre, celle de la cuisine que nul volet ne vient couvrir. La lutte est maintenant celle du corps contre l'attraction de la Terre. Enfin postés sur le rebord, balcon ouvert sur le théâtre obscur du chemin vert, l'esprit et son corps se font spectateurs.

Whiskas
dimanche 2 juillet 2006 à 23:02

A l'instant à la télévision, un spot publicitaire pour la marque de nourriture féline. On y entend ce slogan perplexifiant : nouveau Whiskas, avec des morceaux entiers de poisson.

C'est quoi déjà un morceau ?

Caniveau
lundi 26 juin 2006 à 14:17

Un moment je me suis dit que j'allais parler de caniveau, juste pour me rappeler que j'ai bu plus que de raison.

Mais je n'en ferai rien.

A ce qu'il parait, l'égoût et l'écouleur, ça ne se discute pas.

L'aquarelle du lundi
lundi 19 juin 2006 à 23:00

[edit] Et voilà ! Le dessin est consultable sur la page dédiée.

C'est parce que je t'aime
lundi 19 juin 2006 à 18:53

Si je suis en peine quand je te sens faible,
Si je veux que mes amis t'apprécient,
Si je dis n'importe quoi,
Si je te blesse,
Si je me tais,
Si j'en dis trop,
Si je réagis comme ça,
Mal,
C'est parce que je t'aime.
Ca doit aussi être parce que je sais que tu le sais que je ne te le dis pas.
Pardon.

Joie
jeudi 15 juin 2006 à 12:02
Joie. Plane, diffuse en leurs corps aveugles,
Yeux asséchés par la rengaine urbaine.
A leurs muscles, tonus, à leurs dents, rire.
Ni l'âge ni les heurts en aucun cas
Vers le chagrin ne doivent les mener.
Sers-leur de guide et par eux rebondis.
Les textes à contraintes et moi
mercredi 14 juin 2006 à 21:36

Je ne me rappelais plus avoir écrit autant d'acrostiche sur mon blog.

Pour mon anniversaire, je voudrais du soleil, plein
mercredi 14 juin 2006 à 20:32

Bonne nouvelle, apparemment il va faire beau ce weekend en Anjou. Risque de précipitations : 10%.la météo du weekend

Banzaii (2)
mardi 13 juin 2006 à 11:28

Banzaii
lundi 12 juin 2006 à 23:35

)-:
jeudi 8 juin 2006 à 18:55

Foire à la photo
mercredi 7 juin 2006 à 09:01

Ce weekend avait lieu la foire à la photo de Bièvres, rassemblement annuel de renommée internationale dont j'avoue avoir eu connaissance il y a une semaine seulement.

Un changement inopiné d'emploi du temps m'a permis d'y faire un tour. Je me suis donc réveillé à 7h00 — un dimanche, vous rendez-vous compte ? — et je me suis laissé porté par le RER. B jusqu'à Massy-Palaiseau puis C jusqu'à Bièvres. Avec quarante minutes d'attente entre les deux. Heureusement j'avais prévu le coup et j'ai pu continuer la lecture de mon roman du moment (Nous sommes éternels). Le petite gare bièvroise peinait à évacuer le flot inhabituel des voyageurs photophiles (ou plutôt photographiphiles). Echoué sur le quai, il ne me restait plus qu'à me laisser porter par le courant, en imitant l'air décidé de la foule. Une fois passée la fumée des merguez sur les grills, les stands se suivent et se ressemblent.

foire de Bièvres

Des planches, des vitrines, pleines de vieux objectifs, boîtiers, pellicules. Les prix affichés dépassent souvent ceux que l'on peut trouver sur certains sites internet pour le même matériel, neuf. Les vendeurs derrière leurs comptoirs improvisés économisent leurs sourires et répondent à contrecoeur à mes questions. Bien sûr quand c'est un homme apparement expérimenté qui leur adresse la parole, c'est une autre affaire, passionnée. Leur art n'est pas pour les petits jeunes comme moi, ignares et au portefeuille insignifiant. C'est un sentiment qui me saisit souvent lorsque j'essaie de m'investir dans un art. Rejet. Marginalisation. Peu importe, cela ne m'empêche généralement pas de poursuivre seul mon apprentissage. Je m'égare. Ces stands donc. Je commence à chercher les plus modestes, me disant — comme tout le monde — que c'est là que doivent se trouver les perles, dont le propriétaire se défera pour une somme modique vu qu'il n'en connait pa la valeur. Rien non plus. Adieu Peleng 8 mm.

Finalement ce rassemblement me paraît surtout destiné aux détracteurs de l'argentique, et les vendeurs cherchent tant à faire affaires que les super occaz dont j'avais rêvé n'y ont pas leur place. J'essaierai d'y refaire un tour, accompagné, une année prochaine, mais je tenterai plus volontiers ma chance dans les vides-grenier classiques.

Pas de titre pour cet article, j'ai trop honte
lundi 5 juin 2006 à 10:08

Hier soir. Et si je me faisais une assiette de pâtes ? C'est parti, la casserolle est sur le feu. Dix minutes plus tard, hésitant entre des penne et des pipe rigate, je finis par changer d'avis. Une part de quiche, c'est amplement suffisant pour un dîner, je n'ai pas besoin de pâtes. Mais ce n'est pas une raison pour gaspiller, je vais me faire une bonne tisane avec cette eau frémissante. Dix autres minutes plus tard, la première gorgée telle une claque vient me rappeler que la verveine se marie mal avec le sel. So blonde.

Elevator operator
lundi 29 mai 2006 à 10:17

J'avais rendez-vous à 17h30. Même endroit avait-on dit. Les vingt-cinq minutes que j'avais prévues pour parcourir les sept stations de métro et les quatre cents mètres de marche devaient suffire. En principe.

— Allo ?
— Oui allo ! c'est Arthur. Je risque d'avoir quelques minutes de retard.
— Ah bon ??
— En fait je suis coincé dans mon ascenseur. Pfff. C'était bien le moment... Ris pas, c'est pas drole.
[...]
elevator

Eh si ! Cela avait assurément un côté risible. Accompagné de mon seul appareil photo pour m'occuper, les trente-cinq minutes d'attente du dépanneur ont semblé bien longues.

De retour de notre escapade, les mains salies, le jean déchiré, l'ascenseur réparé m'attendait au rez-de-chaussée.

Bien sûr que je suis monté à pieds !

Rappel
dimanche 28 mai 2006 à 16:24
— Ne jamais amener le petit chaperon rouge à une corrida.

from monsieurtoussaintlouverture.net

PC
dimanche 28 mai 2006 à 13:50

Je viens de mettre en ligne sur ma page photos une planche (que je completerai par le suite) sur la petite ceinture de Paris. N'hésitez pas à y laisser des commentaires. Un article détaillé viendra bientôt accompagner ces quelques images. Enjoy.

Voyage électro-poétique
vendredi 19 mai 2006 à 08:35

Improbable festival.
Des amateurs de péniches1, de la famille, des gens. Qui me connaissent déjà parfois. Que je vois pour la première fois.

Un concert sur Seine.

Musique, textes, sons.
Ambiance.
Musique électronique. Musique trans-exploratrice.
Voyage dans un monde qui est le sien.

Fred Morvan au festival des improblables

Fred Morvan2.
C'était le jeudi 11 mai sur la péniche k-lounge.

1 l'accent portugais est autorisé ici
2 www.fredmorvan.net

Serpillères
lundi 8 mai 2006 à 21:10

Les serpillères, ça ne disparaît pas comme ça ! Une, je veux bien, mais deux d'un coup. L'hypothèse du vol... oui, j'y ai pensé, mais vous êtes d'accord que ça ne tient pas. Ah ! ça me revient. Je les avais mises à sècher toutes les deux à la fenêtre de ma cuisine la dernière fois. Ooops ^^ apu !

Nous sommes éternels
lundi 8 mai 2006 à 12:26
« Toujours ce brouillard entre nous, où le futile comme l'important se profilaient avec la même massivité, impénétrable et inquiétante. »
Tzolkin : 16 juin 1982
dimanche 7 mai 2006 à 12:55

LA LUNE ROUGE MULUC (glyphe 9)

la lune rouge mulucPurifie l’eau universelle - le flux

Grands cycles ; fleurs : rose rose-jaune ; amaryllis couleur pêche ; gemmes de la même couleur ; élément : terre ; direction : est ;

signe : la main droite sur le front formant un O sur le troisième œil, le bras gauche à angle droit, doigts unis avec la main vers le haut.

Purifie le flux universel, imaginatif, émotif, fantaisiste, communicateur, graine divine, guide, sensitif, romantique, sujet à de forts sentiments, mémoire personnelle, conscient.

Tu es le fils des étoiles, la graine divine. Il t’a été offert des dons pour que tu te rappelles ta magnificence. Qui es-tu ? Pourquoi es-tu venu ici ? Quel est ton travail ? Regarde autour de toi et prête attention à ce qui t’attire et à ce qui te répugne, contemple ta force intrinsèque et ton talent. Souviens-toi de tes rêves d’enfant, de tes couleurs favorites, de tes héros et héroïnes. Le souvenir te donne accès à ta présence, à ton essence même. Se souvenir est reconnaître ta connexion au grand réseau de la divinité ; reconnaître que tu es accordé. Ton sceau te demande d’être vigilant pour remarquer les symboles et les signes qui te guident. Ces signes et sensations peuvent te donner directement la réponse à tes problèmes actuels. Saches que tu reçois et émets l’information cosmique. Ton troisième œil est ouvert et il répand sa vision. Fie-toi aux eaux du souvenir, sois un phare. Amène ta pleine perception et ton attention active sur l'ici et le maintenant. Tu es une graine cosmique, prête pour franchir la porte de la conscience directe.

LA SAGESSE DE L’OMBRE

Dans l’ombre de la Lune, tu peux ne pas reconnaître pleinement le guide qui te donne ton essence. Tu flottes parfois dans les eaux de l’oubli, te sentant séparé du guide… Examine les normes culturelles qui t’induisent à dormir, les valeurs que tu peux avoir acceptées sans y avoir vraiment pensé et celles que tu as rejetées de même. Fais attention si tu choisis aujourd’hui de faire des choses qui relèvent de l’ego, ouvre-toi pour recevoir le guide de ton être, fais-toi observateur, écoute tes intuitions, fais attention aux rêves, couleurs, odeurs et musiques qui te provoquent de fortes émotions. Ils te montrent avec simplicité le chemin qui peut te mener aux réponses que tu cherches. Réveille l’interprète qui traduira tes intentions avec clarté pour que tu les entendes clairement. L’autre ombre de la Lune est la dépréciation de soi, se cacher sa propre lumière. Tu te critiques et cela peut venir de ton enfance, d’une blessure qui a supprimé ta sensibilité. Aies le courage de soigner ces éventuels blocages ou blessures et utilise cette sensibilité pour que ta lumière brille sans entrave. Délaisse le dialogue intérieur. Tiens-toi au centre de ton pouvoir actif. Regarde dans le miroir avec ton troisième œil qui t’offre une vision élargie. Permets que les autres t’aident dans ton expansion.

Les bases des hiéroglyphes maya et des calendriers lunaires ici : tortuga.usebynet.com

Hier dans le métro
vendredi 5 mai 2006 à 17:18

  1. Métro. Jean-Mouloud et Rachid font irruption dans le wagon, armés d'un djembe. Le roulement s'amorce. La voix de J-M aussi, rythmée par Rachid aux percus.

    — Tap tadapadap tap tap bam tap...
    — Excusez-moi...
    — Oui ?
    — Je suis au téléphone, vous pouvez arrêter ?
    — ...


  2. Josette achève son discours.

    — ... d'une petite pièce ou d'un ticket restaurant. Merci messieurs dames.
    — Excusez-moi...
    — Oui ?
    — Vous rendez la monnaie ?
    — ...

L'Italienne à Alger
jeudi 27 avril 2006 à 10:49
— Tu n'as pas aimé ?
— Si. Pourquoi ?
— J'ai vu que tu riais à un moment.

Je prenais naturellement cette manifestation faciale pour de la moquerie. Peut-être que le chef d’orchestre avait eu quelque gestuelle ridicule à un moment qui ne s’y prêtait pas. Peut-être qu’un train de fausses notes était passé par là sans que je m’en rende compte. Peut-être que le premier violon avait fait trop de zèle. Que sais-je encore…

— C'est Rossini qui me fait rire.
Gare aux parpaings
mercredi 26 avril 2006 à 10:04

Il y a un ou deux ans, nul doute que j’aurais consacré un billet — je n’aime pas ce mot, mais article fait un peu trop journaliste — ce que je suis après tout puisqu’un blog est un journal — — à la Gare de l’Est, et ce dès le premier jour. Le premier jour où la station à commencer de se dévêtir. Tombés, les carreaux oranges sur les murs, tombés, les panneaux publicitaires, disparus, les distributeurs de soda. Les murs gris clair comme une peau finement grainée affirment leur existence. Le ciment et le béton étreignent les parpaings et dessinent sur eux les cicatrices des années. L’atmosphère oppressante de naguère a été chassée par cette fraîcheur que l’on puise dans les caves à vin et cet exotisme brut des habitations troglodytes. Que j’aimerais que la station demeure ainsi, accueillante, humanisante, mais sans doute les murs se recouvriront de ce même carrelage orange dont la RATP doit encore avoir un stock conséquent à écouler, et les carreaux orangés se couvriront à leur tour d’affiches commerciales agressives, comme des ronces étouffant un bosquet.

Deformation sensorielle
vendredi 14 avril 2006 à 16:29

Jadis je voyais.
J'ai appris, en particulier grace à ce site, à regarder, observer.
Aujourd'hui, je compose.

(Oui, oui, mon truc en ce moment c'est la photographie, ce qui peut paraître paradoxal en raison de l'absence de toute trace de photo)

De l'attente
vendredi 14 avril 2006 à 16:15

Produit acheté sur internet. Délai 1 à 4 semaines. Semaine 3. Mon Dieu que c'est long. Trop long. D'un autre côté, l'attente produit un effet d'excitation remarquable. Une fausse impression de dépendance. L'état de fatigue extreme dans lequel je me trouve dois y être pour quelque chose — comme le témoigne le style exécrable de cet article. Heureusement, il me reste une vieille technique psychologique dont j'ai souvent abusé, en particulier en prépa lorsque je stressais avant un colle d'anglais : il suffit de me dire que dans une heure tout sera fini quoi qu'il arrive.

Coming soon
vendredi 14 avril 2006 à 15:57

Elan
mardi 4 avril 2006 à 13:51

Cher lecteur,

depuis plusieurs semaine je pense souvent à mon dernier article sur ce blog. Pas le dernier que j'ai écrit, non, le dernier que j'écrirai. Sa venue est toute proche, il va bientôt naître, tel un enfant nu offert aux yeux de tous.

Peut-être ne sera-t-il pas une fin. Un bilan. Un passage. Un élan. Oui, un élan.

Ce cendrier à mots et à souvenirs se transformera vraisemblablement en une sorte de photoblog. Une projection de mes yeux pour mettre à profit le nouvel APN que je me suis offert. Enfin nous verrons bien. Tu sauras me conseiller s'il le faut. Je compte sur toi.

Bien à toi,
caiLus

Cocoa development
jeudi 23 mars 2006 à 12:37

Dites, vous n'auriez pas des idées/envies/besoins d'applications que je pourrais développer ? Parce que j'ai bien avancé mon apprentissage de la programmation pour Mac OS X mais je ne sais pas comment mettre tout ça en pratique. Il me manque le projet. Allez, soyez créatifs... S'il vous plait.

Brèves du jeudi
jeudi 23 mars 2006 à 09:42

Je ne sais pas si vous vous souvenez — je mets votre assiduité à l'épreuve — de quelque considération esthétique que j'avais eu à propos du port simultané de lentilles et de lunettes. J'y ai repensé ce matin quand la batterie de mon iPod est tombée en panne sèche. ; au lieu de ranger mes écouteurs comme n'importe quelle personne aurait fait, je les ai gardés sur mes oreilles ! Pas par flemme, non, n'exagérons pas, plutôt pour le maigre plaisir de faire un acte insensé et gratuit. Quinze minutes de rebellion spirituelle. Quinze minutes d'insolence invisible et silencieuse.

Autre chose. Hier je participai à une réunion avec une société informatique pour discuter de leur capacité à répondre au cahier des charges que j'ai rédigé. J'ai été agréablement surpris, que dis-je, boulversé, de constater que l'un de leurs informaticiens prenait des notes sur un carnet moleskine. Ses lignes écrites à l'encre, bien serrées, propres, ont ébranlé une de mes certitudes. Maintenant je ne puis plus le nier, on peut être geek et avoir de la classe. ^^

Liste de pourquois
mercredi 15 mars 2006 à 14:40

  • Pourquoi tant de gens commandent un jus de tomate dans l'avion, alors qu'il n'en boivent sans doute jamais ailleurs ?
  • Pourquoi utilisons-nous des pseudos sur internet ?
  • Pourquoi avons-nous des cols rigides à nos chemises alors que nous ne portons plus de cravate ?
  • Pourquoi moi ?
  • Pourquoi arrivé-je toujours cinq minutes en retard au boulot, indépendamment de l'heure à laquelle je me lève ?
  • Pourquoi je pense encore à des gens qui ne pensent plus à moi ?
  • Pourquoi aimé-je les listes ?
  • Pourquoi ai-je tant d'orgueil ?
  • Pourquoi un sentiment de mépris prends le dessus sur ma raison dès que je vois quelqun jeter un détritus par terre ?
  • Pourquoi manquons-nous de simplicité ?

Théisme (2)
mercredi 15 mars 2006 à 14:17

Le plus grand plaisir selon Charles Lamb est de « faire une bonne action à la dérobée et de s'en apercevoir au hasard ».

J'aime et j'approuve.

Crayons et pinceaux vs Plume
mardi 14 mars 2006 à 19:41

J'espère que vous ne m'en voulez pas trop d'écrire un peu moins parfois. Je crois qu'en ce moment, le dessin m'apporte plus que l'écriture, donc voilà. A défaut d'être satisfait, vous savez pourquoi.

Théisme
mardi 14 mars 2006 à 13:48

Li K'ilai, un poète Song, a mélancoliquement remarqué que les trois choses les plus déplorables du monde sont : voir une belle jeunesse gâtée par une fausse éducation ; voir de beaux tableaux dégradés par l'admiration du vulgaire et voir gaspiller tant de bon thé par suite d'une manipulation imparfaite.

Persea Gratissima
mardi 7 mars 2006 à 00:28

À vos cas, crevettes !
Ah ! vos cabinets grecs !
Aveux qu'a six troncs...
A : vodka nature
À vous : cassos ! Coktail !

Bon ok, je craque, je sors.

Pensée profonde de Fabien S.
lundi 6 mars 2006 à 22:38

« Pourquoi on appelle ça un bain-Marie au fait ? Et pourquoi pas un bain-Jeanine ? Voilà ! A partir de maintenant, on dira un bain-Jeanine !!! »

caiLus essaie l'aquarelle
lundi 6 mars 2006 à 15:34

Fini le noir et blanc ? Non bien sûr, mais j'avais envie d'un peu de couleurs. Alors voilà, je me suis offert une petite boîte d'aquarelle, un petit bloc de cartons qui vont bien, un petit pinceau tout poilu, et ça donne ça.

Say hello to Nicholas
vendredi 24 février 2006 à 12:46

Tam dao
lundi 20 février 2006 à 20:12

tamdao

New fragrance, new caiLus.

Tête : cyprès d’Italie, myrte, bois de rose, du brésil
Coeur : bois de santal, de Goa, cèdre
Fond : ambre gris, vanille, muscs blancs

Touffeur de jungle, enchevêtrement de lianes, odeur de forêts et de temples, des éléphants tirent les troncs déracinés du plus parfumé des bois sacrés, le santal.

Poufle !
jeudi 16 février 2006 à 17:15

Tu sais que tu habites à deux pantoufles de la rue Moufle ? !

He used to be the one...
jeudi 16 février 2006 à 15:39
He used to be the one who bring you pleasure
He used to be the one who pulled you through
Now his moods are changing like the weather
He's taking his frustration out on you

Leave him alone, let him go!
Baby it's your right, take back your light
Don't wait, for some other day
Tomorrow might be too late
Only you can stop the pain

He used to be the one who made you happy
He used to be the one to plead for you
Now he's just a beast that keeps you crying
A demon from your worst nightmare come true

Leave him alone, let him go!
Baby it's your right, take back your life
Don't wait, for some other day
Tomorrow might be too late
Only you can stop the pain

(x2)

Keeping you crying
Nowhere to run now
Love isn't dying

He used to be the one who bring you pleasure
He used to be the one who pulled you through
Now his moods are changing like the weather
He's taking his frustration out on you

Leave him alone, let him go!
Baby it's your right, take back your light
Don't wait, for some other day
Tomorrow might be too late
Only you can stop the pain

(x2)

Those days are over now !
That he used to be the one...

(x2)

David Guetta — Guetta blaster 2004

Nouveau dessin
mardi 14 février 2006 à 22:49

Après un début d'année pour le moins... calme, du à un cassage inopiné de mine de crayon, me revoilà avec un crayon neuf, et un premier dessin. ^^

Sur le marché
dimanche 12 février 2006 à 15:16

Ca vous fera 9 euros et 6 centimes.
Tenez, voilà 10 euros, vous pouvez garder les 6 centimes.
Merci... sauf que c'est vous qui me les devez en l'occurence.
... (oops ^^)

Le mystérieux homme à la bouteille (suite)
jeudi 9 février 2006 à 19:12

Ce mystérieux homme à la bouteille n'avait rien d'un ivrogne. Au contraire. L'eau chaude qu'il transportait remplacait avantageusement le vin pour lutter contre le froid. Il la versa sur chacune des vitres de sa voiture pour leur rendre leur transparence d'origine. Je fus amusé de voir qu'il prennait soin de lire chaque mots gravé dans le givre avant de vider un peu plus l'eau chaude de sa bouteille. Une bouteille d'eau minérale d'ailleurs. Un détail laissant figurer une alimentation saine et équilibrée. Voilà ce à quoi je pensais en m'éloignant du véhicule ; que cet homme devait être quelqu'un de bien, prévoyant, attentif et attentionné.

Ce post s'inscrit dans une série d'articles inintéressants qui, à défaut de prouver mes talents de profiler, permettent de meubler la page et contenir l'aigreur des lecteurs en manque. ^^

Prévention
jeudi 9 février 2006 à 18:44

Un homme avec un verre à vin vide à la main, vous en pensez quoi ? Qu'il vient de le finir ? Qu'il va le remplir ? C'est ce qui parait le plus logique. Car pourquoi tiendrait-il ce verre pour autre chose que pour boire ?... Voyons, peut-être pensez-vous que cet homme vient de le sortir du lave-vaisselle et qu'il s'apprête à le ranger avec les autres verres dans le placards à verres. Je vous réponds que ceci serait vraissemblable s'il portait un tablier à la place de son costume. En effet, rien qu'en vendant sa montre il pourrait s'offrir une femme de ménage pendant deux ans. Bon, admettons qu'il vide son lave vaisselle lui-même... pourquoi ne prendre qu'un verre à la fois ? Ca ne tient pas. Monsieur n'est donc pas en train de ranger ce verre. J'ai trouvé ! il est en train de nous faire admirer la beauté du cristal ! Ah, mais pourquoi il ne le tient pas droit son verre, pourquoi le renverser vers le sol ? Ca ne tient pas vraiment non plus. Ce verre était donc plein, ou va le devenir, c'est la seule explication que je vois. C'est un peu gonflé pour une campagne d'affichage de la prévention routière : "Décidé je ne bois pas d'alcool si je conduis". De l'eau ? Vous croyez qu'il boit de l'eau ? pourquoi un verre à vin alors — Monsieur ne ferait pas une faute de goût pareille — et pourquoi un verre vide ? Qu'il le remplisse d'eau au lieu de semer un tel doute.

Tous là !
lundi 6 février 2006 à 19:42

Le mystérieux homme à la bouteille
vendredi 3 février 2006 à 08:17

Hier en allant au boulot, je regardais sans trop y prêter attention les voitures garées le long du glaz'art. Pendant que moi je grelotais, les épaules instinctivement remontées et la tête calée dans mon écharpe mitterrandienne, elles avaient l'air endormi, paisible, laquées de givre. Un homme, une bouteille à la main, était debout à côté d'une de ces voitures. Sur les vitres glacées du véhicule était gribouillée une moultaine d'inscriptions et de dessins très inspirés...

Je vous laisse deviner la suite. Je finirai plus tard ma version pour la confronter à votre imagination. ^^

Le dessin class du jour
jeudi 2 février 2006 à 07:59

Ridicule, renoncule, pédoncule...
mercredi 1er février 2006 à 12:43

Elle essayait d'ouvrir les portes du wagon bien avant qu'il fut arrêté, comme si ce geste maladif trahissant son stress allait retarder le départ du train d'en face. L'ouverture ne céda qu'après l'immobilistaion totale de la rame. Le quai large de quatre mètres, unique obstacle qui sépare les lignes 5 et 7 en Gare de l'Est, dut lui paraître interminable. Mais contrairement à la dernière fois elle arriva trop tard, et c'était d'autant plus rageant qu'elle y était presque. Telle la sprinteuse venant de se rendre coupable d'un faux départ, elle s'arrêta en plein vol, devant les portes tout jute refermées du métro qui se mettait en mouvement. Les talons fumants, le cheveu éventé et le souffle court, elle fit alors ce qu'elle fait toujours : comme si de rien n'était. Tandis que le peloton à la traîne la rejoignait, elle avait déjà dégainé une revue et cachait derrière son teint rougissant. Elle ne lisait pas : elle se contentait de faire semblant, préférant vérifier furtivement si quelqu'un avait remarqué le comique de sa situation. D'ordinaire, j'aurais eu envie de lui dire que le ridicule ne tue pas et qu'elle était complètement parano, personne ne la regardait. Mais là justement, si. Tout le monde la regardait, furtivement. Tout ce monde qui s'intéresse aux autres en faisant très attention de ne pas le montrer, là est le comique. Tragique ?

Elementaire mon cher J.
mardi 31 janvier 2006 à 11:48
Plus de doute pour lui.
Elle l'a trahi.
Mais qu'y faisait-elle, elle ?
Une éventualité que je n'avais jamais envisagée vient de pointer son nez.
Ego trip
jeudi 26 janvier 2006 à 17:20

Parfois, dans mes fièvres mégalomanes, je me plais à imaginer que tous mes lecteurs m'écriraient des mails de félicitation, ou des demandes d'explication, ou des signes de vie... Mais en fait jamais rien de tel de se produit. Enfin si, j'ai déjà reçu deux courriels de ce genre. Pur bonheur. Et inutile de me dire que je suis en contradiction avec mes discours sur la démarche purement personnelle de ce site.

Quelque chose, n'importe quoi
mardi 24 janvier 2006 à 12:33

Vas y, écris un truc Arthur, ce que tu veux, mais un truc. Sinon tu vas tomber dans l'oubli. La fuite des lecteurs fatigués de faire des détours jusqu'ici en vain, pis ! l'impression future que me laissera la relecture de ce mois dans quelques temps, quelques années. N'ai-je donc rien fait, rien vu, rien pensé qui vaille la peine d'être partagé ? Je m'autorise à en douter sérieusement. Aujourd'hui, j'écris pour toi, le vieil Arthur que je ne suis pas encore. Avec le recul dont l'âge t'as doté regarde ce que tu faisait jadis.

De ce temps là, non satisfait de ta première expérience, tu retentais à deux reprises d'apprécier la musique de Lachenmann. Que tu lui préféras Schubert ne faisait aucun doute, mais par snobbisme tu affirmais que tu aimais, que tu avais dépassé son côté déroutant.

De ce temps là, tu poursuivais tes expériences culinaires et sortais victorieux de la préparation d'un tartare de saumon rivalisant avec celui de maman.

De ce temps là, tu t'accrochais aux bases de piano que tu avais, et travaillais de nouveaux morceaux, seul (Cordoba - Albeniz), ou à deux (Dolly - Ravel).

De ce temps là, tu larmoyais encore et toujours devant le moindre film au cinéma. Recemment, Le temps qui reste, Brokeback Mountain. Mais tu avais acquis l'aptitude à pleurer d'un seul oeil pour pouvoir mieux le cacher.

La veille, cela faisait exactement un an que tu étais en couple.

Bruit, bruissement, musique
mardi 17 janvier 2006 à 12:34

Vendredi, j'étais reçu à la Cité de la Musique pour un concert. En tant que spectateur bien entendu, ne vous fourvoyez pas. Au menu : Lachenmann et Mozart. Je ne vous donne pas de biographie détaillée de l'un et de l'autre. Pour ceux qui ne connaissent pas Lachenmann, et j'imagine qu'il y en a un certain nombre quand même, sachez qu'Helmut — c'est son prénom — est allemand, bien vivant, et que sa musique est... différente. On m'avait averti, mais je m'attendais à rien en particulier.

Helmu LachenmannJ'offre donc mes oreilles vierges au chef d'orchestre qui lève sa baguette, prêt à partir. Un violoncelliste, sans doute trop stressé par la présence de Lachenmann en personne parmi les spectateurs, fait déraper son archet sur ses cordes maintenues lâchement par une main ce qui laisse échapper un FFFffcchHHhhittt pas très discret. Décontenancé, un trompétiste manque d'éternuer dans son embouchure, produisant un son étouffé similaire. Ce n'est qu'à la seconde d'après que je réalisai, honteusement mais heureux de la surprise, que le morceau de 21 minutes avait déjà commencé. Malgré le sérieux et la concentration qu'impose une salle de concert, je dois dire que ma première approche du compositeur m'a fait légèrement sourire. Je n'avais pas imaginé avant qu'il y avait tant de manière de faire pschitt avec des instruments de musique. Des archets frottés sur les pupitres aux paumes tapées sur les embouchures en passant par les flûtes soufflées à vide, ou par les narines, le spectre largement balayé des possibilités offertes par l'orchestre est un théâtre expérimental et spectaculaire. Sans parler du garçon qui ouvrait et fermait alternativement le couvercle du piano à queue, dans le but d'en moduler le son, qui donnait vraiment l'impression de brasser de l'air...

C'est qui est très fort, toute notion de goût mise à part, c'est que tout ceci n'est pas de l'impro. Ca doit être extraordinaire de connaître le morceau par coeur et d'en voir (car on dit qu'on va voir Lachenmann, pas qu'on va l'écouter ^^) l'interpretation par différents orchestres. A approfondir absolument.

Politique ?
vendredi 13 janvier 2006 à 12:45

Non, bien sûr que non. Je ne parle jamais de politique. Et pour cause, je n'y connais pas grand chose. En écrivant mon texte sur la blonde au passage clouté, j'ai eu envie d'en relire un vieux sur les boutons-poussoir. Juste un petit mot donc pour mettre en valeur un commentaire de Stitch qui m'a fait rire ce matin. La conclusion est renversante ^^.

La blonde au passage clouté
vendredi 13 janvier 2006 à 12:38

Une dame, nerveuse, 1m55.
Elle me rejoint au niveau du passage piéton et me demande si je sais où est la rue Félix Faure. Je pourrais lui répondre « on dit s'il vous plait », mais son ton hautain m'incite à me montrer docile.
« C'est précisément là que je me rends, lui répondé-je, vous n'avez qu'à me suivre. »
Mais comme je le pressentais, Madame est contrariante : « Non ! je suis pressé, je ne peux pas vous attendre. » « Dans ce cas, tournez à gauche après le pont et continuez tout droit. »
Le signal tarde à passer au vert si bien que nous sommes toujours devant le même passage piéton. Ayant renoncé à traverser la bretelle de périphérique sans l'accord du feu tricolore, traffic oblige, la petite teigneuse se met à gigoter tout en lorgnant sa montre pour mieux apprécier les effets des secondes qui s'échappent.
Vert ! Elle s'élance !
Je reprends ma marche tranquille et ma lecture. La naine hystérique a pris dix mètres d'avance. Elle trottine aussi vite qu'elle peut, ses mèches blondes offertes au vent suavement parfummé à la brisure de riz du foyer social d'à côté. Las ! la voilà qui s'essouffle. Elle ralenti, mais ne s'arrête pas de trottiner pour autant. La fierté nabotique dans toute sa splendeur.
Je la dépasse bientôt, puis m'arrête un instant pour l'attendre et lui lancer : « Voilà, vous y êtes ! »

Ma vie avec Wolfgang
mardi 10 janvier 2006 à 18:49
Est-ce que l'on se console de l'absence d'un être ?
— On s'habitue à souffrir, on ne se console pas.
[...]
A chaque fois que le nom de cette femme surgit, l'obscurité se fait en moi, je subis une panne de conscience. Du coup j'ai tendance à fuir ceux qui l'ont connue pour éviter qu'ils ne m'en parlent et ne provoquent le court-circuit.
[...]
— Tu feras ton deuil...

E-E S
L'ingrate
lundi 9 janvier 2006 à 19:01

Lorsque j'étais sur le point de partir de chez moi ce matin, la nuit pesait encore au dehors. J'ai ouvert la fenêtre, goûté le froid qui filtrait à travers les volets que j'ai pliés aussitôt. [...] Je reviens ce soir et la nuit s'impose déjà — ou plutôt encore — oppressante, jusqu'à ce que j'allume une lampe. Devant moi elle se tient, immobile, insolente d'ingratitude, verte et végétale, elle et elle seule pour qui je me donne cette peine quotidienne. Las !