La voilà cette toile. Un portrait de mon plus petit frère de 17 ans. Je pense que je reviendrai dessus pour ajouter quelques finitions, une signature aussi, mais on a déjà là une bonne idée du résultat final.
La toile fait 40x40 cm, et je n'ai utilisé que des pigments bruts pour faire la peinture. Heureusement, je devrais avoir quelques tubes de peinture à l'huile toute faite à Noël ce qui me simplifiera la vie.
Joyeux Noël à tout le monde. ^^
Caractéristiques techniques :
Titre : L'âge ingrat
Huile sur toile de coton
Dimension 40 x 40 cm
— Au fait je peux pas venir chez toi ce soir, c'est la soirée Sophis.
— Ah ! La fameuse... Tu sais qu'on a failli la faire chez moi une fois !
— Ah bon ?
— Oui oui, je m'étais engagé et tout. Enfin c'était peut être une soirée hot-dog, je sais plus.
— Je comprends rien, et ça m'étonnerait bien quand même. Il y aura vraiment beaucoup de monde là. Au moins 250 personnes, tout Sophis, plus les conjoints.
— Aaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh ! La soirée Sophis !! J'avais compris la soirée saucisses !
Chacun appréciera, je pense.
Ceux d'entre vous qui ont suivi l'évolution de mon style en terme de dessin auront peut-être remarqué un changement un peu plus marqué avec mon dernier essai. Je ne trouve pas personnellement qu'il soit particulièrement réussi, mais il a le mérite de montrer une volonté d'expérimentation. Comme d'habitude, pas de maître, pas de livre, juste des idées, qui s'affirmeront j'espère par la suite en une maîtrise de nouvelles techniques.
Pour la peinture de la semaine dernière, à titre d'information, j'ai d'abord tracé le dessin sur du papier aquarelle 23x31cm à la plume avec de la gomme à réserve liquide. Pendant le séchage de la gomme, j'ai broyé des pigments ocre d'une part, et noir d'autre part, avec un liant d'aquarelle. Une fois la gomme sèche, j'ai peins à la brosse par dessus avec mon aquarelle maison, plus de la peinture dorée, mais quasiment sans eau. C'est peu conventionnel, certes. Enfin le dessin blanc est apparu en retirant la gomme.
C'est donc déjà plus recherché que les quatre aquarelles que j'ai déjà faites. A l'instant je reviens d'un magasin d'art. J'ai rapporté un liant pour peinture à l'huile, de l'essence de térébenthine, des nouveaux pigments purs (orange disazo et blanc de titane), des pinceaux et un châssis toilé. Wait and see...
Trois américains au restaurant du Sheraton de Bruxelles. Après avoir demandé des renseignements sur tous les plats.
— Une pièce de boeuf, s'il vous plait.
— Quelle cuisson ?
— Bien cuite !
— Et comme sauce ?
— Du ketchup !
Pour ceux qui n'ont pas pu y assister, ou pour les autres qui aimeraient en revoir quelques images, je vous ai préparé une planche photos sur cet évenement musical d'exception ^^. Enjoy.
Il est de rares jours comme celui-là où l'évidence cristalline de l'air porte plus loin le regard.
Il y a fort fort longtemps, en 2003, je promettais à Baptiste de lui composer un morceau de piano. Bien qu'il n'en ait jamais vu la couleur ni le son, je l'ai bien fait, et mieux je l'ai retrouvé sur une disquette empoussiérée. En souvenir de ce temps, et pour te remercier de ton dernier commentaire, le voici.
confusion. tension.
focus sur mon visage. vue extérieure.
pâleur. lueur.
entachée par la netteté d'une perle rouge glissant sur le front
rouge
Dans le chaos grondant qui gonfle sans cesse et
Emporte avec lui leurs cris déjà lointains
Mes yeux se baignent.
Dans l'entrée de l'immeuble, sur le rebord de la fenêtre de la loge du gardien, un chèque-cinéma. Un locataire ne pouvant pas l'utiliser avant sa date limite de validité — deux jours — avait sûrement du le laisser là en évidence.
C'est donc presque par hasard que je me retrouvai dans une petite salle du mk2 Bastille devant une projection de Half Nelson. L'ambiance du film, le sujet, les rires inopportuns, mon état d'esprit ont vite fait de me mettre mal à l'aise.
Mais the interrupting cow finale m'a arraché un fou rire qui m'a éclairé sur tout le film. Très beau. Pas facile.
Je refais de la comm pour Fred qui donne un concert ce jeudi. Entrée libre, venez nombreux. Moi j'y serai.
— La tendance actuelle est de faire des achats à bas coût en Chine.
— Tiens, je croyais que c'était en Azerbaïdjan...
Devant moi un homme blond au visage bronzé parfaitement mis en valeur par une chemise aux rayures fushia et parme joue avec son iPod. Je peux affirmer sans me tromper qu'il porte Bois d'Argent de Dior, l'une des trois eaux de Cologne créées par Hedi Slimane, ma préférée. Depuis deux ans que je connais ce parfum, c'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui le porte. J'en suis tout ému alors que dans mes oreilles pénètrent des phrases de violoncelle pleines d'émotion du requiem de Rutter. Une pensée pour Laurent.
Bois d'Argent - Dior
Date de création : 2004
Tête : Encens du Yemen, Absolu Iris de, Toscane
Coeur : Myrrhe de Somalie, Patchouli Indonésie
Fond : Miel d’Alicante, Cuir du Sahara
La pluie avait chassé tous les promeneurs.
Il régnait dans le jardin du Luxembourg une atmosphère mystérieuse, presque surréaliste. Les chaises métalliques regroupées par endroits en paquets verts, comme d’habitude, semblaient rayonner d’une présence fantomatique. Le ciel uniformément gris avait fait fondre les ombres des arbres sur les pelouses où de fines perles aqueuses couronnaient chaque brin d’herbe. Les statues se recroquevillaient sous les gouttes dans des positions torturées.
Et j’observais ce spectacle, tel un enfant derrière les vitres d’un vivarium, à l’abri sous mon parapluie.
L'emmerdement maximum. Prendre le bon avion mais se retrouver au mauvais endroit. Tout naturellement, apprendre que ses bagages se sont perdus en route. Attendre plus d'une heure à l'aéroport avant d'avoir une confirmation de réservation de voiture pour rejoindre quelques heures plus tard la destination initialement visée. Voyage, voyage !
Quelques souvenirs en vrac. Le pique-nique dans la forêt perdue du sentier des roches, avec ses motos bourdonnantes. Le magnifique panorama du marais de Sainte-Oportune-la-mare. Les cailloux prisonniers. Les trucs en ferraille qui dépassent. Le sentier à l'échelle interdit. Le viking. Des parties de cartes. Des panneaux de signalisation fort utiles. Le magnifique village d'Igrecport et son restaurant qui ne sert que des entrées froides suscitant de vives polémiques. La source jaillissante au coeur des rochers. Le lac souterrain au bout du tunnel. La grotte secrète aux cloportes géants. La montée des marches... Sinon ça se passe >> ici <<.
J'ai publié une nouvelle planche photos du Parc Oriental de Maulévrier. Avis aux amateurs.
Ceci n'est pas une histoire d'argent, Papa, ni d'orgueil. C'est une histoire d'amour.
Prout !
Juste pour satisfaire Louis qui était déçu de n'avoir pas de résultat en faisant une recherche sur ce mot.
Le 4 préfère le centre émotionnel utilisé vers l'intérieur. Il est sensible et attaché à vivre des émotions intenses et authentiques. Son orientation est la recherche du beau. Quand il est dans son ego, cela se manifeste par une volonté, pas toujours consciente, d'être différent : la compulsion du type est d'éviter la banalité. Son désir d'être unique le rend artificiel et lui fait percevoir ce que les autres ont et qu'il n'a pas. Il vit la passion du type, l'envie.
Le 4 a tendance à passer d'une émotion à une autre très rapidement. L'émotion la plus fréquente est une sorte de mélancolie à laquelle il trouve une valeur esthétique. Le 4 aimerait faire comprendre ce qu'il ressent, mais il a l'impression que c'est une tâche insurmontable. Il peut avoir une communication hésitante, ou symbolique, ou encore répéter longuement dans sa tête ce qu'il veut dire.
Le 4 est perçu par les autres comme ayant du charme, mais beaucoup le trouvent un peu affecté ou hautain. Pourtant, il a une excellente qualité d'écoute. C'est un bon confident plein de compassion. Le 4 accorde énormément d'importance aux relations intimes. Il attend, parfois toute sa vie, l'âme sœur. Avec ses proches, il a tendance à voir ce qui ne va pas quand ils sont là, et ce qui est bien chez eux quand ils sont loin ; ainsi, il peut alternativement les attirer et les repousser.
Le 4 a un imaginaire très riche. Il le trouve plus important que le quotidien dont il supporte mal la banalité. Bien souvent, il agit peu, à moins que le travail à faire utilise son originalité et sa créativité. Même alors, il a souvent du mal à aller au bout de ses projets.
Quand le 4 va bien, il découvre les vertus du type, l'harmonie et le contentement. Il devient capable de découvrir ce qu'il y a de beau dans le quotidien et de le faire partager aux autres.
source : ennéagramme.com
Jeudi j'ai profité du vernissage du salon Musicora, dédié à la musique classique, pour prendre quelques photos. Je vous en propose deux tout de suite, et si vous en voulez d'autres j'en ferai une petite planche dans la partie photos
Hier, le temps d'un arrêt, nous avons partagé l'espace d'un wagon du météor avec un homme au visage familier. « Ne serait-ce pas le mec que tu as pris en photo à la GP ? »
C'était lui. Yoann.
...
Il avait de jolies chaussures. ^^
Sur la place de la Bastille, un groupe de manifestants portent bien haut leur banderole sur laquelle on peut lire :
— « Rassemblement de sapeurs pompiers de Paris »
&mdash Ma parole ils n'ont pas l'air de pompiers ceux-là !
— Ah non, j'avais mal lu, c'est Rassemblement des sans papiers de Paris.
— Je me disais aussi...
X secouait la boîte en métal laqué de noir pour s'assurer que nul agglomérat ne viendrait gâcher la pureté de la poudre de jade. Puis retirant le couvercle, il laissait s'échapper un brouillard vert qui se dissipait bientôt en volutes évanescentes. Ces premiers gestes inauguraient matériellement sa façon personnelle de dérouler la cérémonie. Ici, pas de chambre spéciale, pas d'estampe ni pâtisserie au azuki. Pas de kimono non plus, d'encens ou d'arrangement floral. Juste le chasen qui le fascinait toujours autant deux ans après et un bol, qu'il choisissait au gré de ses humeurs. Son dévolu se porta sur le bol gris aux coulées blanches émaillées. Le chaudron. Son premier, le plus solennel, celui-là même qu'il avait mis tant de temps à aimer, et qui était maintenant son favori. Il aurait bien aimé disposer de la spatule en bambou pour doser le matcha mais ses cuillères faisaient bien l'affaire après tout. En ajoutant l'eau chaude, le thé devenait plus foncé puis retrouvait sa couleur à mesure qu'il était battu. La mousse fine crapotait au fond du chaudron et rien ne pouvait plus troubler sa satisfaction.
Jeudi c'est jour de marché sur le boulevard Richard Lenoir, et c'est le jour qu'à choisi ce mendiant pour faire sitting au pied de la station Bréguet-Sabin. En deux ans, je ne l'ai aperçu que le jeudi, toujours à la même place, assis avec ses deux jambes sur son chariot de cul-de-jatte. Chaque fois il a su retenir mon attention, et chaque fois la même interrogation a regermé dans mon cerveau étheré du matin. "Cet homme me rappelle quelqu'un, mais qui ?" C'était pourtant tellement évident. C'est Georges Bush que je reconnaissais sous les traits de ce clochard, dans son mutisme, dans sa faiblesse, dans son regard profond et vide inspirant la pitié... et qui me laissait finalement un arrière-goût de tromperie.
Un peu d'indulgence pour celui là, je l'ai fait en seulement dix minutes, histoire de brusquer et libérer un peu mon style.
Long time no see... Pour me faire pardonner, voilà un premier dessin. D'autres suivront très bientôt.
Tout change... mais comment en étions-nous arrivé là ? C'est la question que je me posais en regardant ces deux immenses panneaux publicitaires placardés sur les murs des communs. A cette hauteur ils étaient bien visibles depuis la route. Je fus tout à fait rassuré quand maman m'informait qu'elle en touchait 20€ par an, mais au même moment, deux hommes qui passaient sur la pelouse ne manquèrent pas de retenir mon attention. Ils portaient une tête d'ours et s'apprétaient à l'enterrer dans le jardin. Quand ils eurent fini de creuser, ils jetèrent la tête avec le reste de l'ours qui s'y trouvait déjà...
La prochaine fois que je rentre en Anjou, je vais peut-être creuser un peu, pour voir, à l'endroit même où se trouvait il n'y a pas si longtemps le lilas.
C'est possible d'être à ce point nostalgique de quelque chose que je n'ai finalement pas connue ?
Une journée complète rien que pour faire de la planche à voile. Voilà comment ça commence. Chouette alors ! Avec les Camus, mes professeurs en la matière. Ils sont tous là, même les cousins. En revanche, j'ai beau essorer mon cerveau, je ne parviens pas à trouver la moindre goutte d'eau dans cette aventure. Juste une belle montagne aux pentes douces et lisses, recouvertes d'herbe. Car c'est sur l'herbe que glissent toutes ces planches qui défilent maintenant devant mes yeux. Et quelle herbe ! D'un beau vert bien saturé, brillante, souple et solide à la fois (non, c'est pas du PQ). Quel dommage alors que je sois le seul qui ne trouve pas sa planche. Tout le monde vient me voir, compatit, mais repart joyeusement en surfant l'herbe grasse, les voiles gonflées.
Il y a bien d'autre images qui valent le coup, mais je ne retiendrai que celle là.
Mon petit cousin Thomas est très joueur. Et encore très léger ^^
Ce monde n'est pas le mien. L'arme à la main je te suis. Confiant, j'avance avec toi vers l'ombre rouge criant sa peur. L'ombre luisante. Vers d'inaccessibles ennemis. Dans les hauteurs la demeure céleste assiégée pleure. Elle soupire. Nous n'arriverons que plus tard.