Vraiment, c'est très fort. Je rentre de La Flèche il y a 1/4 d'heure, il fait beau et chaud (les amateurs de contrepéteries se régalent), une chaleur à rouler la fenêtre ouverte quoi, l'absence de clim aidant. Arrivé à la maison je me dis : « Tiens, je jouerais bien un peu de piano, ça fait longtemps que j'en ai pas fait » (note de moi-même : ça devait bien faire 4 heures en effet). Qu'à cela ne tienne, je m'installe devant l'instrument, je retrousse mes manches (pourquoi ai-je des manches d'ailleurs, on est en plein été...) et me mets à jouer la sonate 17 de Beethoven : La Tempête. D'un seul coup, il se met à pleuvoir des cordes, que dis-je des boutes. L'esprit vif qu'est le mien ne tarde pas à faire le lien avec le nom du morceau que je joue ; je m'en amuse et à mesure que je joue de plus en plus forte, la pluie s'intensifie et se mêle aux coups de tonnerre. Je suis interrompu par mon grand-frère qui m'hurle dans la cage d'escalier que la fenêtre de sa voiture est restée ouverte. Voilà, je suis tout trempé, j'ai arrêté de jouer et la pluie a cessé... Mmmm interesting...
Le pouvoir de la musique
vendredi 29 août 2003 à 17:28
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