Ô rouge vin, quand je te bois tu ne te plains,
Doux nectar, de tous mes sens tu es le tremplin,
Bouteille qui ne m'apporte que du bonheur
J'aime abuser de toi quell' que soit mon humeur.
— CAILUS
Oh my God ! voilà le résultat quand on profite trop d'une soirée — si tant est qu'on puisse réellement trop profiter d'une soirée. Donc hier soir je me suis fait plaisir à un petit dîner au 3 avenue Foch (donc sans prétention... Hum). Une invitation par sms il y a trois jours à laquelle je réponds oui sans trop savoir si je vais retrouver des connaissances là-bas. Je me présente à l'adresse avec seulement 30 minutes de retard. Wahou, grandiose, ça s'annonce bien. Je sonne, je rentre, et je fais mon petit tour de salutations ; ça alors, je connais tout le monde. J'ignorais même que je connaissais tant de monde... Un buffet bien présenté et abondemment garni nous tient compagnie pendant qu'on se raconte nos vies. Je fais semblant d'écouter mes interlocuteurs en hochant la tête tandis que je cherche des yeux de quoi remplir mon verre. [...] « Eh Arthur tu nous fais des tours de magie ? Tu vas voir Eric, il est super fort » Je sors le paquet de cartes dont je ne me sépare jamais et puis je fais mon show en regardant les expressions incrédules de ceux qui scrutent mes mains. « Ah ouais quand même ! balèze », la reconnaissance ça vaut toutes les heures de travail.
Je saute dans un RER, et puis fatigué de siffler tout haut (j'en ai honte rien que d'y repenser) je me mets à écrire les quelques alexandrins ci-dessus. Une chose est sûre, je ne passe pas à côté d'une grande vocation de poète. Je rate le dernier RER pour Antony, et me retrouve à Robinson puis à Centrale après 30 minutes de marche et de chant à réveiller tout le monde. Oups, j'ai oublié ma clé dans ma chambre et l'accueil est fermé à cette heure tardive. Je squate un canapé et m'endors comme une souche... ZzZzZ