Encore une question métaphysique à 2 balles
lundi 13 octobre 2003 à 13:55
Est-ce plus réconfortant d'aller bien ou d'aller mieux ? J'ai de ces problèmes existentiels parfois ! En tout cas moi je vais mieux. Bon je file en cours.
Est-ce plus réconfortant d'aller bien ou d'aller mieux ? J'ai de ces problèmes existentiels parfois ! En tout cas moi je vais mieux. Bon je file en cours.
Maintenant est il plus réconfortant d'adhérer à ma théorie (moi même j'ai du mal) ou de continuer ce questionnement?
Voilà ce que ça donne:
Imaginons le graphique de la "bienétude" ou de la "malitude", comme vous voudrez ...
On obtiendrait alors, pour le cas "aller bien" (se référer à ma théorie plus haut), une ligne constante à un niveau "bien".
Survient alors un évènement X (ou A ... ou K ... 'nouais X ça l'fait mieux) qui modifit la courbe à un instant T.
Le niveau de bienétude augmente alors quelque peu mais pas d'une très grande intensité et pour un temps indéfini, vous me l'accorderez, bien entendu. (je suis mEUssieur l'exposant)
Bien ...
Prenons ensuite le cas de quelqu'un allant mal puis mieux.
Ici, nous n'obtenons pas de courbe constante mais plutôt des dents de scie, vous me suivez? (mais pourquoi on ne paut pas faire de dessin??)
De plus, vous êtes tous d'accord avec la théorie du sens commun qui nous dit bien gentillement (niaisement aussi, j'vous l'accorde) que faire des erreurs permet de s'améliorer et qu'on ressort toujours plus fort d'un évenement X(n-1) à un temps t(n-1), évenement pouvant être traumatisant ou pas (mais forcément pas mortel ...)
Donc si nous prenons en considération tout cela, il nous faut alors conclure en disant que: plus le sujet aura mal, c'est à dire plus la courbe descendra, plus il sera en mesure d'apprècier un évenement X(n+1) à un temps t(n+1) et plus il sera donc capable inconsciement de refaire monter la courbe plus haut, et obtenir un niveau de "bienétude" plus haut que notre premier cas (ou un niveau de "malitude" plus bas, c'est selon ...)
Et puis, entre nous, ça donne une vie plus trépidante avec plus d'émotions (bref on s'ennuit moins quoi ...), ok, ça c'est un peu pour me/nous rassurer...nouvel objet pour nouveau pourrissage?
parce que là j'suis en train de vous dire: souffrez c'est pas grave, vous en profiterez mieux apres
D'abord voilà un petit graphe de bienétude (pour reprendre les termes déjà passés à la postérité du non moins célèbre professeur takk) :
Laissez-moi vous rappelez que "allez mieux" ne signifie pas forcement qu'on "va mal" au début... enfin, là n'est pas le problème.
Pour faire très simple, je considère 2 individus : un qui va bien (en vert) et un 2ième dont l'état de bienétude augmente (en rouge). Volontairement l'état final de i2 est inférieur à celui de i1 sur une (illusoire) échelle absolue.
Et bien j'affirme que i2 a toutes les raisons d'être au moins aussi satisfait que i1. Ou en tout cas, il y a deux raisons :
Bref, malgré ces quelques axes qui se veulent modestement éclairants, la question reste entière.
Je rebondirai plus tard sur les problèmes éristiques évoqués à la fin de la conférence du professeur takk.
Interressant ...
PS: ça veut dire: ce soir j'suis trop crevé pour faire un pourrissage en bonne et due forme, peut être poursuiverais-je plus tard ...