Des bêtises, des bêtises et encore des bêtises. Je peux pas m'empêcher de marquer sur des bouts de papier les détails insolites qui me font hurler de rire intérieurement — parce que je sais quand même me tenir en public, quoique, c'est pas la petite fille dont j'ai voulu taguer le front tout à l'heure qui confirmerait... En voici deux trois qui se passent... dans le métro ! (comme c'est original)
First one. Je suis assis sur un strap dans un wagon qui pour une fois n'est pas blindé. Je me concentre tant bien que mal sur la résolution des mots fléchés de 20 minutes, ce qui ne représente finalement pas un effort insoutenable. Le bip sonore retentit. Un homme se précipite entre les portes qui se referment déjà. La joie d'avoir économisé 2 minutes de son précieux temps donne aux traits de son visage une expression d'autosatisfaction manifeste. Ayant repris ses esprits, il se décide enfin à aller s'asseoir mais quelque chose semble le retenir : il s'agite pour essayer de décoincer le talon de sa chaussure qui est resté suspendu à 30 centimètres du sol entre les deux portes puis parvient à ses fins en s'aggripant de toutes ses forces à la barre métallique... que d'émotion ! Il ne m'en faut pas plus pour être de bonne humeur toute la journée.
Second one. Je fais court. C'est l'histoire d'un aveugle qui s'apprête à rentrer dans le métro (un autre wagon cette fois). Il tend sa canne blanche devant lui pour se diriger dans l'ouverture des portes. Je crois bien qu'il ne serait plus de ce monde si quelqu'un ne lui avait pas crié de s'arrêter. Notre brave aveugle était en effet en train de s'élancer depuis le quai dans l'espace vide qui sépare deux wagons. Là aussi, j'ai bien ri, même si je n'aurais pas du...